Chapitre 18
Arrivé au neuvième mois de sa grossesse et la mère âgée de vingt-trois ans, le vendredi 16 juin, après six heures de souffrances et une libération arrivée trop tôt, le bambin arriva enfin ; il venait, et elle était joyeuse que le petit Arès arrive, prénom qu'elle avait choisi quatre mois auparavant si cela devait être un garçon. Malédiction ou pas a la suite d'une perte de sang abondante le nouveau-né était dans les bras du guérisseur, mais celui-ci était d'une bleuté d'effroi. Le poupon ne poussa point de cri, il était mort-né.
Iriséa s'étant évanouie dont les guérisseurs arrêtaient l'hémorragie ne s'était pas rendu compte de l'état de son enfant. Ils l'enveloppèrent, le laissèrent à une vieille femme et allèrent expliquer au Roi, à lord Éphinès et Hélénos la mauvaise nouvelle.
Le défunt fut incinéré sur un bûcher funéraire, Iriséa ne pouvant y assister se remettant à peine de ses douleurs au corps à cause du saignement et de la difficulté de faire disparaître son affliction de la perte de son fils.
Plus tard, elle eut l'accord du monarque pour déposer des fleurs où elle avait érigé un tertre funéraire sans le corps dans sa tombe et une stèle avec le nom d'Arès et le sien. Puis à la suite des événements douloureux, Iriséa reprit le cours de sa vie. Comme lord Éphinès lui répétait sans cesse : « La vie est une montagne de rochers qui tombe, mais la montagne continue à vivre pour autant ! » Sans le lui avouer, il était soulagé que l'enfant n'eut pas survécu. Il aurait été sûrement maltraité par le Roi, comme elle, elle l'était.
Parvenu au solstice d'été et le plus grand moment temps attendu de tous aussi la pleine lune émergeant d'une belle nuit très chaude au milieu du mois de juillet, le début pour lord Idéos le maître des banquets et des jeux, le plus dur travail de ses fonctions la préparation des Jeux olympiques instaurer en l'honneur de Zeus, le Roi des dieux et des hommes.
Durant ces festivités les femmes mariées n'étaient pas autorisées à assistées aux jeux sous peine d'un trépas à l'inverse des jeunes filles qui pouvaient circuler librement où elles voulaient. Pour les compétitions, les athlètes portaient un bandeau autour de leur tête et s'enduisaient d'huile de menthe afin de tonifier leurs muscles. Les onze juges étant onze anciens des villages élus par le peuple dix mois auparavant, aucun problème ne pouvait se poser. Pendant sept jours venus, la course d'homme simple, la course double, la course longue ; ensuite le pentathlon combat comprenant le saut, la course à pied, le jet du disque et du javelot, enfin la lutte. Les courses de chars commencèrent le cinquième jour et le sixième la course armé pour les soldats avec leur bouclier. Le dernier jour le gagnant de ces jeux plus difficile que les autres un dénommés Ménandre de Tyrinthe pour le pentathle recevait une couronne d'olivier et était aux banquets du Roi, aussi invités à domicilié comme hôte au palais durant un mois, tout autant qu'Amymonès de Sparta pour le célès, Ajax de Delphi pour la course des chars, Sidéro de Thebae pour la course des chevaux, Méléagre d'Apollonia pour le pugilat, Hippomédon de Corinthia pour la lutte, Électryon de Cnossos pour le dolichodrome et Pélias d'Argos pour la course.
Lundi 4 septembre l'an 2023
Iriséa devenue grande d'un mètre soixante-douze et une jeune femme d'un poids agréable de quarante-cinq kilos aussi d'une beauté sans faille n'étant toujours pas mariée à son âge, le Roi prit la décision d'accepter la demande du Roi Émmonès II de l'île Émmone.
Celle-ci le rencontra pour la première fois en nettoyant la salle de réunion où devait se tenir une assemblée avec celui-ci pour le syngraphé, un traité de paix et des accords commerciaux qui étaient en discussion entre les deux peuples dont une trêve avait été décidée depuis qu'Émmonès reprit le trône de son père. Ce seigneur des futurs anciens ennemis agissait comme Alexandre le Grand, mais en plus irrationnel. Un imposant brun aux yeux marron avec des airs de grand méchant et féroce, mais reconnaît quand un individu est plus malin que lui ; celui-ci approuve un grand respect pour les grands soldats vaillants ainsi que pour les personnes lui tenant tête, ce qui n'est jamais arrivé jusqu'alors sauf sa dernière conquête décédée d'un accident survenu dans son sommeil.
Le Roi Ramon trancha sur tous les prétendants dont lord Euthos en était aussi, et la donna comme épouse telle la cerise sur le gâteau après la signature du document.
Quand il la vit, il la toisa et sourit d'une grande satisfaction, mais Iriséa s'en alla de la pièce en le regardant et se disant - « mais que me veut-il ce type ? »
Cette signature posée sur le papyrus avec leur sceau de leur patrie et les débats du commerce entre eux terminé, le Roi Émmonès regagna son sol et les siens.
Quant au souverain Ramon retourna dans ses appartements ayant une santé dégradante de plus en plus chaque jour sans même rien dire à celle-ci.
Au milieu du mois d'octobre en fin d'une après-midi plus fraîche qu'à l'habitué, il annonça au peuple les noces de sa petite-fille inexistante pour celui-ci jusqu'alors.
Iriséa ne sachant aussi la nouvelle en même temps que tous s'avança vers le monarque pour lui affirmer un refus.
— Il est hors de question que j'épouse cet homme, je ne le connais pas et je n'ai aucun sentiment pour lui.
— Tu ne m'as causé que des ennuis jusqu'à ce jour, alors tu vas épouser ce type qui est un roi, c'est beaucoup mieux qu'un paysan du mauvais côté de la loi ; et puis l'amour viendra par la suite. — Je vous dis que je refuse, vous êtes sourd ou quoi, c'est non !
— Il était question que tu prennes un Lord de ton choix, mais à présent, j'ai changé le mien et tu vas le prendre pour époux.
— Vous m'avez traitée de perfide, mais c'est vous qui avez préparé un complot perfide derrière mon dos, vous n'êtes que le fléau du malheur.
— Rentre en tes foyers petite peste avant que je ne décide de t'égorger.
Le lendemain, pressé de se débarrasser d'elle fit commencé les préparations du mariage.
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