Le rêve de la pension de jeunes filles (29 juillet 2024)

Une minute de lecture

Je marche dehors. Je porte un objet qui m'encombre et que je n'arrive pas à reconnaître. Un balèze entre le demeuré et le psychopathe marche à côté de moi. Il fait des bruits bizarres avec sa bouche. Cela ne m'inquiète pas plus que ça. Je veux escalader une espèce de fontaine en évitant de me mouiller les pieds. L'objet que je tiens me gêne. Il y a de plus en plus d'eau sur mon chemin. Je suis obligé de m'arrêter et de retourner sur mes pas. Pendant cette tentative, les borborygmes de l'armoire à glace m'ont accompagné. Je discute avec un jeune homme très aimable. Il m'explique que la traversée de la fontaine en grimpant par ses sculptures est quasi impossible. Surtout avec ce que je porte. Son sourire chaleureux m'apaise. J'ai complétement oublié l'autre frappadingue. Je me sens bien. Libéré.

Je me retrouve dans un internat de jeunes filles. Ambiance bon enfant. A l'heure où elles vont se coucher, je fais ma ronde. Je rentre la tête dans les chambres individuelles prenant garde à ne pas réveiller leurs occupantes. Soudain, une des pensionnaires court vers moi dans le couloir. Elle est affolée. Elle me dit que je suis dans l'erreur, qu'il ne faut pas se fier à ce que j'ai vu pendant la journée. C'était une mise en scène, un piège. L'homme qui dirige l'établissement est le Mal incarné. Je dois partir. A cet instant, une porte s'ouvre. Je perçois le jeune homme de la fontaine dont le visage pâle est fendu par un rictus mauvais.

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