La maison des jeunes !

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« Jess »

Il est dix-huit heures trente, quand je franchis les portes du palais de justice, je prends ma garde à la maison des jeunes à dix-neuf heures.

Ouais, je suis en retard, comme d’habitude, mais pourquoi changer une équipe qui gagne ?

Putain, je passe ma vie à courir sans arrêt et je me demande à chaque fois, pour quelle raison je m’inflige ça tous les mois ! Mais en général, il me suffit de pousser la porte de l’association pour trouver la réponse. J’adore ces gosses ! Au-delà de tous les problèmes qu’ils ont, ils sont aussi très attachants, quand on sait les écouter et les comprendre.

Non, ce ne sont pas des bêtes curieuses, ils sont juste un peu perdus dans le flot d’émotions qui les submergent. C’est l’âge des transformations, des questions, des hormones en ébullition et des découvertes. L’âge ingrat où l’on a l’impression que rien ni personne, ne peut nous comprendre, nous aider, nous écouter, nous conseiller. L’âge ou la vue de ce corps changeant fait peur, ou l’opinion des autres compte plus que tout, ou la confiance en soi est proche de zéro.

Bref, un moment de la vie que chacun d’entre nous n’a pas oublié, l’une des étapes les plus compliquées à franchir, surtout quand on est complètement livré à soi-même. Et puis, je ne peux pas nier que je me retrouve énormément en eux. Pour certains, j’ai l’impression de me revoir. Et c’est sans doute la raison pour laquelle, je n’ai jamais réellement quitté cet endroit.

Je suis arrivée ici, il y a un peu plus de dix ans, sans un sous en poche, avec des rêves pleins la tête et complètement perdue. Ils m’ont ouvert leur porte, aidé à monter mon dossier d’inscription à la fac et hébergé jusqu’à ce que j’obtienne une place en cité U. Sans eux, je n’en serai certainement pas là où j’en suis aujourd’hui.

En arrivant, je jette mes sacs dans la salle de pause et je me rends directement dans la pièce qui fait office de salle de réunion. Je suis en retard, mais depuis le temps, tout le monde ici en a pris l’habitude et puis, je ne fais pas toujours ce que je veux. J’ai quand même réussi à enfiler un jean et un débardeur entre deux portes du tribunal avant de venir. Seul soucis, j’ai oublié mes baskets, du coup me voilà déambulant dans les couloirs pieds nus.

Personne n’est parfait !

Quand j’entre dans la salle, je ne suis accueilli que par des sourires, c’est bien le seul endroit que je connaisse où personne ne juge qui que ce soit. Et c’est une impression qui fait du bien. Je passe les trois quart de ma vie à me faire juger sur mon comportement, mes actes, mes prises de positions et encore plus sur le style de vie que j’ai choisie de mener. Alors même si aujourd’hui je me fiche totalement de l’avis des autres, j’apprécie néanmoins les gens qui m’acceptent tel que je suis.

— Jess, tu tombes à pic, nous allons commencer.

Denis est le directeur de l’association depuis… Certainement très longtemps, puisqu’il était déjà là, quand je suis arrivée. C’est un pilier dans le milieu et quand je parle de pilier, ce n’est pas un euphémisme. Il doit faire au moins deux mètres de haut, pour un bon cent vingt kilos à la pesée, des dreads locks relevé en queue de cheval, une barbe plus que fourni, poilus comme un singe et tatoué de partout, enfin pour les parties visibles. En clair, c’est un ours ! Mais il a le cœur à la proportion de ses mensurations. Eternel célibataire, il aime dire que sa famille est ici et que ses enfants sont ce que nous accueillons dans les locaux.

— Salut à tous !

Je fais un signe de la main à ceux qui sont présents ce soir, je m’attarderai plus tard. Mais pour le moment, je prends la seule place libre dans le cercle.

— Alors pour la répartition de ce soir. Fred et Maya serons chargés du service du repas. Jess, tu t’occuperas de la veillée et si tu pouvais faire en sorte qu’ils se couchent avant les aurores, tu nous rendrais service. Le mois dernier, ils ont passé toute la journée du lendemain à traîner des pieds en ronchonnant.

Tout le monde éclate de rire. Ouais, je sais, je ne suis pas la mieux placée pour leur apprendre à suivre les règles. Mon rôle c’est plutôt de les amener à se confier, à exprimer ce qui les rongent de l’intérieur, je leur apporte une oreille attentive et à ce jeu-là, je suis plutôt douée ! Et puis, de toute façon, Denis a tenté une fois de me mettre en cuisine, ce fut un carnage. Je suis persuadée que personne ne souhaite renouveler l’expérience.

— Je vous laisse donc partir, Jess, on fait comme d’habitude, tu me rejoins dans mon bureau d’ici une demi-heure, que je te fasse un petit topo des arrivées de ce mois-ci ?

— A vos ordres chef !

Je prends la direction de la salle de pause avec Fred et Maya, mes collègues pour la nuit, dans l’optique d’avaler le plus de café possible, en un temps record. Il va me falloir au moins ça pour arriver à tenir la nuit et la journée de demain !

— Café pour tout le monde ? dis-je.

— Pas pour moi, me répond Maya, je vais plutôt me faire un thé. Je crois que je suis en train de payer tous les litres que je m’envoie depuis des années. Ça me file des putain d’aigreur d’estomac depuis quelques semaines.

— Moi je prends !

J’attrape deux mugs dans le placard au-dessus de ma tête et les remplis avant d’en tendre une à Fred. La pièce n’est pas très grande, mais plutôt fonctionnelle, de toute façon, nous passons que peu de moments ici. La plupart du temps nous sommes avec les jeunes. Mais parfois, une petite pause loin d’eux fait du bien. Ils savent tous que cette partie leur est interdite, sauf en cas d’extrême urgence.

— Alors quoi de neuf depuis la dernière fois ?

Je ne fais qu’une seule garde par mois, car avec mon emploi du temps, plus, c’est bien trop compliqué. Mais parfois, je passe le week-end faire un coucou en journée et je prends un moment avec les jeunes et les éducs.

— Ça dépend, tu veux la version soft ou la version potin ?

— J’vous laisse à vos potins les filles, je vais retrouver les jeunes !

Fred et les conversations de gonzesses, comme il le dit si bien, ça fait deux. Par contre Maya est comme moi, elle adore les ragots. Mais je suis attendue dans moins de vingt minutes dans le bureau du chef, alors il va falloir qu’elle fasse court !

— Fait moi la version potins soft, l’heure tourne !

Elle se rapproche de moi et se penche vers mon oreille.

Putain, on dirais qu’elle détient un secret d’état !

— Tu sais qu’on avait des doutes sur le fait que l’un des jeunes piquait dans nos vestiaires ?(Je hoche la tête). Et bien figure toi que ce n’était pas l’un d’entre eux !

Cela fait environ deux mois que certains membres du personnel se plaignent de la disparition d’argent dans le vestiaire.

— C’était qui alors ?

— Stéphanie.

— Non, tu déconnes ?

— Pas du tout, Denis la prise la main dans le sac de Débo, y’a environ deux semaines de cela !

Alors là, j’en tombe de cul ! Stéphanie, je lui aurais donné le bon dieu sans confession. Toujours gentille, agréable, discrète et surtout, sans arrêt le sourire aux lèvres. J’avoue que là, elle m’en bouche un coin. Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux apparences !

— Denis à fait quoi ?

— Il lui a dit de ne plus revenir ici ! Il était furax. Tu le connais, il donne son entière confiance, mais quand tu le trahis, c’est terminé.

Elle a raison, il veille sur ses lieux comme sur une famille. Il est conciliant, arrangeant, mais si tu lui tires dans le dos, il n’y a aucun retour en arrière possible. D’ailleurs, en parlant du chef, je crois qu’il est temps que j’aille le rejoindre.

— Bon, je passe voir Denis, on se retrouve dans la salle à manger ?

— Ça marche, d’ailleurs, je vais rejoindre Fred, avant que les jeunes ne l’épuise pour la soirée.

Je souris en sortant et prend la direction de son bureau. Denis est le seul ici à connaître mon histoire, en long en large et en travers. Au fil des années, les éducs ont tous changé. Il faut dire que pour travailler avec des jeunes entre quinze et vingt-cinq ans, il faut avoir du jus.

Chaque mois, j’ai droit à cet entretien en tête à tête et à chaque fois, il me pose la même question et je lui donne toujours la même réponse. Il ne me juge pas, mais je sais que pour lui, je suis le plus bel échec de sa carrière. Je sais qu’il pense qu’il n’a pas su m’orienter dans la bonne direction, alors que c’est totalement faux. Mon choix de vie n’a rien à voir avec mon passé, c’est simplement la vie que j’ai choisie.

Quand je pénètre dans la salle à manger une demi-heure plus tard, tous les jeunes y sont réunis. Ce mois-ci, il y a deux nouveaux qui ont remplacé ceux qui sont entrés en école. Bon, ne me demandez pas les prénoms, je n’en ai absolument aucune idée, je n’ai pas la mémoire des noms. Pour moi, ce sont tous « les mômes », simples, rapides et efficaces ! Fred et Maya ont revêtis leurs tenues, blouse et charlotte sur la tête, une occasion en or de me foutre de leur gueule.

— Salut les jeunes !

Je suis saluée en retour et me dirige vers mes deux collègues de la soirée.

— Alors les têtes de bite, ça va comme vous voulez ?

— Ha ha, très amusant, me répond Fred. Tient au lieu de te foutre de nous, va enfiler la tienne et donnes nous un coup de main, ça ira plus vite !

— Alors là, même pas en rêve ! Hors de question que je me foute une capote sur la tête. Tu veux peut-être que je t’explique où ça se met normalement ? Tu as besoin d’une petite démo ?

Alors non, je ne couche pas avec les éducs, c’est la seule règle que m’a imposé Denis, quand j’ai commencé mon bénévolat. Je n’ai aucun contrat, mais cet espèce d’enfoiré m’a fait faire une déclaration sur l’honneur, qu’il garde précieusement. Je n’ai pas pour habitude de revenir sur une promesse et il le sait, mais cela ne m’empêche pas quand même, de faire quelques allusions. Je veux bien faire des efforts, mais il ne faut pas pousser non plus ! C’est dans ma nature !

Ce pauvre Fred me regarde avec des yeux de merlan frit, rouge comme une tomate et à deux doigts de l’apoplexie ! Depuis le temps, il n’a toujours pas compris qu’il ne fallait surtout pas me lancer sur le sujet, je suis une source inépuisable, mais surtout inébranlable. Je me penche à son oreille et lui murmure.

— Respire Fred, je plaisantais !

Il finit par reprendre le service sous le regard rieur de Maya. Je vais m’installer à la table d’un groupe de jeunes que je connais. Pour certains d’entre eux, ils sont là depuis déjà un bon moment. Généralement, la plupart ne restent que quelques mois, le temps de tisser de nouveaux liens familiaux et en parallèle régler leurs problèmes. Mais pour certains, les ponts sont définitivement coupés avec leurs parents et ils se retrouvent complètement livrés à eux même, ce qui fût mon cas.

— Salut les mômes ! Alors, quoi de neuf depuis la dernière fois ?

Nous mangeons en général avec eux, chacun à une table, le repas est un moment privilégié où ils sont souvent moins sur leur garde. Moi, je préfère m’occuper des « anciens » comme ils les appellent, parce que je ne suis pas éducs et que je connais mes limites. Au moins c’est trois-là, je les maîtrise à la perfection, vela doit faire à peu près deux ans qu’ils vivent ici et ils sont toujours fourrés ensemble. Parfois quand je les regarde, j’ai l’impression de me voir avec Cassie et Nico.

— Ben moi, j’ai une grande nouvelle !

Mia dix-sept ans, presque dix-huit, comme elle le dit si bien. Elle est arrivée ici il y a un peu plus de deux ans, après avoir fugué de chez ses parents. Jeune fille un peu ronde avec un physique pas très gracieux, elle a subi durant des années les brimades quotidiennes de ses camarades de classe. Après deux tentatives de suicide raté, qui pour moi, n’était juste qu’un appel au secours, elle a fini par partir de chez elle. Ses parents ne se souciaient guère de son bien-être, ils ne se sont aperçus de sa disparition que quelques jours plus tard. Il faut dire que son père passe son temps entre deux cure de désintoxe et que sa mère écarte plus souvent les cuisses, qu’elle ne s’occuper de sa fille. Il y a mieux comme environnement familial pour se construire à cet âge.

Je m’assois en face du clan des trois.

— Ben raconte au lieu de me faire mariner, c’est quoi ta grande nouvelle, lui dis-je ?

— J’ai eu mon concours !

Elle vient de hurler sa réponse avec un sourire comme je lui en ai rarement vu. Eh bien au moins, on peut dire qu’elle exprime sa joie. Mais je sais aussi que ce sera de courte durée, il va falloir lui faire comprendre qu’elle va devoir quitter l’établissement et par la même occasion ses camarades. Et ça, c’est souvent une grande étape.

— Mais c’est super et tu rentres quand ?

— A la mi-octobre.

Je vois Adrien et Gaspard se renfrogner dans leur coin en écoutant Mia. Je crois que les garçons ont assimilé plus vite les choses que la jeune fille. Tous les deux ont respectivement dix-neuf et vingt ans et leur histoire de vie est radicalement différente.

Adrien est issu d’une famille aisée du sud de la France et il a subi des attouchements de son grand-père paternel durant des années. Il est arrivé ici, il y a un peu plus de deux ans, après avoir explosé lors d’un repas de famille. Crachant à tous, ce qu’il taisait depuis si longtemps. Ses parents l’ont pris pour un fou et l’ont fait interner dans un hôpital psychiatrique. C’est eux qui ont contacté les services sociaux. Il a fini chez nous, pour éviter toute tentative d’étouffement de l’affaire dans sa région. Le grand-père a été condamné, mais sa famille ne l’a jamais crue.

Gaspard quant à lui, était une petite frappe. Il a été élevé en cité et s’est laissé influencer par de mauvaises fréquentations. Durant des années, ses parents ont essayé de le sortir de la violence de la rue et de l’enfer de la drogue sans succès. Ils ont fini par faire appel directement à l’association. Quand il est arrivé ici, il nous a mis un bordel sans nom durant plusieurs mois. Le fait de devoir obéir à des règles et le sevrage de drogue fut une épreuve pour nous tous, mais Denis, comme à son habitude à sus le gérer. Il a définitivement réussi à se canaliser, quand il a rencontré Mia. Elle a su s’y prendre avec lui, par son tempérament calme et temporisé et depuis, ils sont inséparables. Les parents de Gaspard lui rendent visite très souvent, mais le jeune homme n’a jamais voulu repartir, de peur sans doute, de replonger dans ses vieux travers. Mais il a une grande affection pour sa famille qui le lui rend bien.

En clair, trois vies complètement différentes, trois jeunes qui n’auraient jamais dû se rencontrer et pourtant aujourd’hui, ils sont unis comme les doigts de la main. Mais d’ici peu, ils s’apprêtent à vivre un tournant important dans leur vie et il va falloir les y préparer.

— Bon et vous les garçons, ça donne quoi de votre côté, dis-je ?

Chacun me regarde de travers, mais ne répond pas. Eh bien, je vois qu’ils sont d’excellente humeur, la soirée promet d’être follement excitante.

Ce qui me ramène à… Non, ce n’est franchement pas le moment de penser à ça !

— Laisse tomber Jess, ils sont d’une humeur de chien depuis quelques jours !

Ben ouais, ma p’tite et on se demande bien pourquoi. Enfin, elle se le demande, parce que moi, j’ai très bien compris le problème. Bon, il va falloir que j’ai une petite conversation avec Mia et ensuite avec les garçons, mais en individuel. De toute façon, vu l’ambiance, pas sûr que la veillée soit une bonne idée. Je crois que je vais refourguer le groupe à Fred et Maya et moi je vais me concentrer sur mes trois zigotos !

A minuit, je suis vannée, hacher, prête à mourir ! Je crois qu’il faut que je me rappelle cette soirée et que je la place sur au-dessus des moments les plus difficiles que j’ai eu à gérer ici.

Mia à prit la réalité en pleine face et les garçons n’arrivent pas à se faire à l’idée qu’elle va partir. Enfin surtout Gaspard, il a beau se le nier, je suis certaine qu’il éprouve d’autres sentiments que de la simple amitié pour elle. Enfin, je pense qu’il se croit amoureux d’elle. Mais je n’ai pas insisté, je préfère qu’il prenne son temps et qu’il soit sûr avant de faire quoi que ce soit. Elle a énormément souffert de rejet et je ne veux pas qu’il lui fasse croire mont et merveille, pour ensuite se rendre compte que ce qu’il a pris pour de l’amour, était en fait juste une profonde affection. Et puis de toute façon, je ne suis pas la mieux placée pour parler de ça.

Je me promet d’en toucher deux mots demain à Denis, lui, il sera quoi faire à coup sûr. Les relations intimes entre pensionnaires sont interdite, chose que je trouve totalement stupide, mais bon. Normalement je n’aurais rien dit, mais là, Mia part de toute façon, alors autant régler les choses dans le calme avant, pour que chacun puisse partir sur de bonnes bases.

Je m’allonge sur mon lit pour la nuit, sans prendre la peine de me déshabiller, beaucoup trop fatiguée pour ça ! L’envie de rire me prend, quand je repense à mes années ici, en tant que pensionnaire. J’en ai fait voir de toutes les couleurs à ce pauvre Denis et je crois que c’est depuis cette époque, que ses dreads ont commencé à blanchir. Et c’est aussi grâce à moi, que la clause de non fricotage a été ajoutée au règlement intérieur.

C’est à cette époque que j’ai commencée à me rendre compte, que le changement total de mon corps, provoqué des réactions chez le sexe opposé. Et j’ai voulu tester jusqu’à quel point je leur faisait envie. J’ai perdu ma virginité un peu avant vingt ans.

Ouais, je sais c’est tard, mais depuis, je me suis largement rattrapée !

Bon soyons honnête, ce n’était certainement pas la meilleur expérience de ma vie, mais je me suis rendue compte du pouvoir que j’avais. Moi qui avais été transparente toute ma vie, aujourd’hui, je pouvais faire courir les hommes.

La sonnerie de mon portable retentit, m’indiquant un message et me sortant de mes pensées. Minuit passé, je me demande qui peut bien venir me faire chier à une heure pareille ! Je finis par l’extraire de la poche arrière de mon jean et à le déverrouiller.

« Tu dors ? »

C’est un numéro que je ne connais pas.

« C’est qui ? »

« Ça, il va falloir le deviner ! »

« Tiens donc et pourquoi je ferai ça ? »

« Parce que je sais que tu es curieuse et joueuse ! »

Hum intéressant. En temps normal, j’adore jouer, mais là, je suis complètement morte. Mais je suis tenté, il y a bien longtemps que je n’ai pas fait ce genre de choses.

« Donc, quelqu’un qui me connais ! »

« Un peu, je dirai que nous avons déjà eu quelques échanges. »

Mouais, j’échange beaucoup moi, ce n’est certainement pas ça qui va me mettre sur la voie. Je roule sur le lit pour me mettre à plat ventre. Bon, voyons voir.

« Quand est-ce que l’on s’est vue la dernière fois ?»

« Ah non, je fixe les règles, c’est mon jeu ! A mon tour de te demander quelque chose. Donnant, donnant ! Marché conclu ? »

« Marché conclu ! »

Il est pas né celui qui me fera reculer et abandonner. Je ne sais pas qui est de l’autre côté de l’écran, mais une chose est sûre, il vient d’éveiller ma curiosité !

Alors, qu'est-ce que tout cela vous inspire ? Qu'est-ce qui est arrivé à Jess dans sa vie pour attérir à la maison des jeunes ? Une idée ?

S'il y en a un qui trouve, je m'engage à lui envoyé un exemplaire papier à sa sortie ^^

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