Il était midi et le soleil brillait fort. Les chevaliers restants se tenaient déjà en ligne sur l'arène. Tous étaient vêtus d'un simple T-shirt et d'un short maintenu par une ceinture. Chacun avait en main un poignard.

Les spectateurs arrivèrent rapidement. Le roi dit simplement:

- Que l'épreuve commence!

Les chevaliers s'observèrent alors un instant puis se jetèrent l'un contre l'autre. Ce fut très vite une véritable pagaille!

Rapidement, la moitié tombait à terre et était disqualifié. Bientôt, il en resta plus que quatre. Dont messires Montmirail et Sébastien. Ils combattaient chacun un adversaire différent mais tous savaient que ça n'allait pas durer.

En effet, messire Montmirail vaincu son adversaire et se jeta immédiatement après sur son véritable rival: messire Sébastien. Celui-ci l'esquiva et le chevalier qu'il combattait se figea. Quelques secondes mais suffisamment pour que notre héros lui fassent un croche-patte.

Il ne resta plus que les mêmes adversaires qui s'étaient déjà affrontés. Aucun des deux avaient l'intention de fléchir. Les coups pleuvaient avec beaucoup de force. Qui allait gagner?

Tout-à-coup, au lieu de rendre coup après coup, messire Sébastien se contenta d'esquiver les coups de son adversaire, sans riposter.

- Lâche! siffla celui-ci, à bout de souffle.

- Pourquoi donc? riposta notre héros. Je m'épuise beaucoup moins en évitant tes coups que quand je tape comme un fou furieux!

- Que... ?!

Pendant qu'il parlait, messire Sébastien avait changé de position et dès qu'il eut fini de répondre, bondit sur messire Montmirail qui s'était interrompu, méfiant.

C'est ce qui causa sa perte. Il s'affala rudement à terre tandis que son rival lui maintenait son poignard juste au niveau de sa gorge. Il le bloqua un instant comme pour s'assurer de sa victoire puis il relâcha son étreinte.

Toute la foule l'acclama. Même le roi applaudit, épaté.