Chapitre 17 : anniversaire.

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Marry agrafait son soutien-gorge habilement en passant ses mains derrière son dos, laissant dans les draps derrière elle l’un de ses sbires. Elle était revenue le dimanche soir à l’internat et avait visiblement bien profiter de sa soirée. Le garçon nu, se pencha pour récupérer son slip et lui glissa un bisou dans la nuque.

· Tu sais que ce n’est pas sérieux ? Dit-elle en caressant les cheveux de son partenaire.

· Je le sais, souffla-t-il en approchant ses lèvres des siennes.

· Pas de baiser, répondit-elle en couvrant sa bouche, estime toi déjà heureux d’avoir pu le faire avec moi. C’est bien parce que tu es bien foutu, autrement j’aime les plus âgé.

Ses paroles le rendait fier et triste à la fois. Il s’installa à côté d’elle pour se rhabiller, tandis que Marry enfilait son peignoir en soie. Elle croisa les jambes, observant le beau garçon de haut en bas. Ses cheveux tombaient en cascade dans son décolleté généreux.

· Alors, il n’y aura pas de seconde fois ?

· Il ne faut pas abuser des bonnes choses, mais j’acceptes que tu restes dans ma garde rapprochée.

· Merci Marry, cette nuit était vraiment parfaite, comme toi tu es si…

· Chuuut n’en dis pas plus, le coupa-t-elle en déposant son doigt sur sa bouche. Finit de t’habiller et contente toi de m’apporter les nouvelles demain matin.

Enfin revêtit de la tête au pied, il embrassa la joue de Marry en guise d’aurevoir. Il avait encore les yeux pétillants de cette soirée. Avant qu’il ne parte, au pas de la porte, il lui dit un dernier mot.

· En parlant de nouvelles… Demain, c’est l’anniversaire d’Eglantine Akitorishi.

· Oh, j’avais presque oubliée, merci de me l’avoir rappelé ! Je tâcherais de lui souhaiter ! S’exclama-t-elle en arborant un sourire machiavélique.

***

Comme tous les lundis matin, le défilé de voiture de luxe devant l’école ne s’arrêtait plus. Parmi toutes les voitures, une limousine argentée sortait du lot. Son chauffeur sortit de la voiture pour ouvrir la portière à sa détentrice. Blear Makes portait une autre de ses tenues traditionnelles d’écolière recouvert par un long manteau rouge surplomber d’une écharpe en cachemire. Le temps se refroidissait en ces jours d’automne.

Elle avait toujours sa mallette en cuir brun dans une main et de temps à autre, une boisson chaude, dans l’autre. Beaucoup pariait sur du café, mais malgré sa froideur, j’aurais plutôt dit du chocolat chaud. Mais à quoi bon pronostiquer sur une personne inatteignable ?

Je la guettais depuis notre banc habituel, attendant l’arrivée des autres. Je tentais d’imaginer des scénarios dans lesquels nous pourrions entrer en contact, mais en vain. Si elle avait été la présidente des délégués, j’aurais peut-être pu lui soumettre une requête. Non, j’avais abandonné l’idée de l’approcher, quand bien même je gardais un œil sur elle, et je n’étais pas le seul. Marry Stein, ou deux trois de ses compatriotes, trainaient toujours non loin d’elle.

Les garçons arrivèrent en premier, me faisant chacun la bise à tour de rôle. Elliot vantait déjà ses mérites pour le match qu’ils avaient gagnés. Alors que Michael le félicitait, il semblait ailleurs. Chuck le charriait comme d’habitude, et m’apporta ensuite un regard soutenu. L’égratignure au coin de mes lèvres n’avait pas manquer d’attirer son attention, même s’il s’agissait de la seule marque visible de mon weekend. J’étais content qu’il ne dise rien. Alicia qui arrivait en compagnie de Katerina ne passa pas à côté non plus.

· Bah alors, tu t’es fait mordre ou quoi ? Me demanda-t-elle.

· Je me suis pris une branche dans la figure, longue histoire ahah… Riais-je tant bien que mal en me tenant les côtes discrètement.

· M’enfin t’es vraiment pas doué, dit-elle en saisissant mon menton.

· Et toi tu as l’air bien fatigué, lâcha Chuck détournant le sujet.

· Eheh, il est possible qu’on ait encore dormi ensemble avec Kat, répondit-elle en rigolant sournoisement.

Les filles échangèrent des rires, laissant un suspens sur ce qu’elles avaient bien pu faire ensemble. C’était assez alléchant pour nous de se les imaginer en pyjama toutes les deux profitant pleinement d’une soirée entre filles.

· Je suis vraiment déçu de ne pas avoir été invité ! S’exclama Elliot en passant son bras autour de Katerina.

· Eh mais lâche moi ! S’exclama-t-elle en essayant de le repousser.

· Oh ça moi aussi, ajouta Chuck.

· C’était soirée privée ! Répondit Alicia, en faisant un x avec ses doigts.

· Ouuuh soirée x alors ?

· Tu es vraiment lourd Elliot, dans les deux sens du terme… Bouge !

· Oh allez, on s’est réconcilier ma belle, et on est même un peu plus proche n’est-ce pas ? Dit-il en lui parlant dans l’oreille.

· Qu’est-ce que… Rougit-elle.

· Dégage elle est à moi ! Cria Alicia en la récupérant dans ses bras.

· T’abuses Elliot, dis-je.

· Oh ça va, ça va ! Oh…

Elliot fut surpris, ce qui nous interpella particulièrement, puisque ça lui arrivait rarement. Nous nous sommes tous retournés cherchant ce qu’il avait vu. Eglantine venait d’arriver à l’école. A peine avait-elle mit un pied dans la cour, que plusieurs garçons se dirigèrent en sa direction. L’un d’eux avait un bouquet de roses rouges, et l’autre un petit paquet dont on ne connaitra sûrement jamais le contenu. La jeune fille porta sa main sur sa poitrine, touchée et gênée par cet afflux de cadeaux.

· Merci, je ne sais pas quoi dire, dit-elle timidement.

· Joyeux anniversaire Eglantine, vint un autre avec une carte et une fleur.

· Merci beaucoup, merci vraiment ! S’exclama-t-elle.

Son chauffeur qui avait prédit la situation, arriva avec des grands sacs en papiers pour l’aider à porter ces présents. Il n’y avait pas à dire, c’était un spectacle assez impressionnant. Nous sourîmes fasse à la scène, mais ce n’était pas le cas de tout le monde. Marry la fusillait du regard dans un coin de la cour, et dans notre groupe Michael restait silencieux.

· Alors c’est son anniversaire ? demanda Alicia.

· Ça se passe toujours comme ça ? demandais-je à mon tour.

· C’était assez similaire pour chacun de nous, mais bon Chuck et Marry sont les plus gâtés, n’est-ce pas ? répondit Katerina.

· Toujours les crevards qui en reçoivent le plus ! s’exclama Elliot.

· Ahahah ne sois pas si jaloux ! rigola Chuck.

· Et toi Michael tu vas lui souhaiter ? lui demanda Alicia sans retenu.

· Quoi ? Rougit-il d’un coup, non, bien sûr que non…

· Mais pourquoi ?? Tu es pourtant am…

· Alicia ! Excuse-moi, mais essaie de lire un peu entre les lignes, répondit-il sérieux.

· Oh excuse-moi…

C’était assez étonnant d’entendre Alicia s’excuser, mais Michael avait pris un ton de voix vraiment blessé. Je pris l’initiative de parler d’autre chose. Il restai figé, surement un peu honteux de sa réaction, mais aussi en colère. Il n’arrivait pas à cacher ce sentiment qu’il éprouvait en la voyant se faire couvrir de cadeaux.

***

Eglantine arriva en classe avec seulement un sac de cadeaux. Sans doute que son chauffeur avait prit soin d’amener le reste à sa chambre. Le professeur lui souhaita également un joyeux anniversaire. Elle prit place à côté de Michael, cela faisait un moment maintenant qu’ils s’asseyaient l’un à côté de l’autre par dépit de disponibilité, tout en se niant depuis la fameuse soirée. Le sac d’Eglantine bascula laissant un ou deux cadeaux glisser de celui-ci. Deux mains aux ongles longs et vernis les ramassa pour elle.

· Eh bien, la petite princesse a encore été gâté cette année, lâcha Marry en tenant les cadeaux en mains. Tu es drôlement chanceuse ! s’exclama-telle, et toi Michael lequel lui as-tu offert ?

· Aucun, répondit-il froidement.

· Ma…rry… s’il te plait… balbutia Eglantine.

· Oups ! Je n’aurais pas cru, désolé si j’ai dit quelque chose qui ne fallait pas ! cria-t-elle fort en lâchant les cadeaux dans son sac. Ah, et joyeux anniversaire Eglantine. Profites-en bien, tu sais que je t’adore, finit-elle sur un ton faussement joyeux.

Elle partit s’asseoir satisfaite, laissant les deux Richess dans un état d’esprit indescriptible. Le professeur n’osait rien dire à Marry qui agissait toujours de sorte à ce qu’il ne puisse rien lui dire. Il était clair qu’elle jouait un double jeu, mais elle n’avait pas été méchante en soi. Sans compter qu’elle avait toujours un pied dans chaque camp, elle devait forcément tenir la langue du prof avec quelque chose. C’est pourquoi, il se contentait de regarder Eglantine avec peine. Elle ne bougeait plus restant droite sur son siège, tandis que Michael était avachi, le visage reposant sur une main et la tête tourné du côté duquel il ne pouvait pas la voir.

· Je… je suis désolé… souffla-t-elle à l’égard de Michael.

Il était furieux. Pourquoi devait-elle lui dire qu’elle était désolée ? Il pivota simplement son visage toujours dans le creux de sa main et lui lança un regard noir. Il la fixa droit dans les yeux, et les siens tremblaient. Elle détourna rapidement sa tête. Il était incapable, en ce jour particulier, de rester calme et de s’exprimer correctement. Il se redressa ensuite lorsque le cours commença, il fixait le tableau d’une colère noire, qui rendait le professeur plutôt mal à l’aise.

***

Cet après midi là, nos deux classes avaient joués au basketball toute l'aprés midi pour célébrer la victoire des Saints. Nous les garçons étions à l’extérieur, et les filles jouaient dans le gymnase dans lequel nous avions dû faire de régulier allez et retours pour regonfler nos ballons. Il ne restait plus que vingt minutes de cours. Michael avait repris du poil de la bête, courir dans tous les sens l’avait aidé à évacuer son stress.

· Alors, tu te sens mieux ? Lui demanda Elliot.

· Comment ça ? Demanda-t-il à son tour.

· Oh allez, tu as fait la gueule toute la journée ! Raconte à papa, répondit-il en lui faisant une tape sur l’épaule.

· …Est-ce que j’ai vraiment besoin de m’exprimer sur ça ?

· Oh écoute, je ne veux pas te mettre de mauvaise humeur, mais on peut en parler non ?

· Je… désolé… C’est juste que ça me rend malade, tout ses mecs… Fin laisse tomber, dit-il en fronçant les sourcils.

· Allez c’est bien, je comprends ne boude pas ! Va plutôt regonfler nos balles mon chéri, et profites en peut être pour lui faire un joli sourire pour son anniversaire, répondit-il en lui frottant son poing contre le crâne.

· Tu perds rien pour attendre Elliot… râlait-il en s’exécutant.

Du côté des filles, Alicia et Katerina jouait en duo se faisant des passes. Elle avait fait des matchs durant tous le cours, elles s’appliquaient donc maintenant au côté plus technique. Eglantine n’était pas doué avec la balle, et sa partenaire ne la ménageait pas. Elle lui lançait dessus sans aucune retenu ce qui l’empêchait de les attraper correctement. La dernière passe qui lui fit, lui échappa totalement des mains venant cogner la personne qu’elle redoutait le plus.

· Tu sais pas faire attention ? Se retourna Marry en récupérant le ballon.

· C’est elle qui ne sait pas récupérer une balle… S’expliqua l’autre fille.

· Tiens, pourquoi ça m’étonne pas ? Maladroite, en plus d’être timide et toute mimi, le combo parfait pour les faire craquer n’est-ce pas ? Qu’elle calculatrice, dit-elle hautaine.

· Je… je ne suis pas… Essaya-t-elle de parler.

· Oie, je te conseil de lui parler autrement, apparu Katerina.

· Yep, viens plutôt de frotter à nous ! S’exclama Alicia.

· Tiens, tiens, Katerina Hodaibi et sa copine la blondasse !

Cette fois s’en était trop pour Alicia, elle ne pouvait plus supporter le comportement de Marry. En voyant cet acharnement elle prit la mouche, mais étonnamment c’est Katerina qui fit le premier pas. Elles faisaient face toute deux à Marry qui fut directement rejoins par ses amies. Eglantine se retrouvait entre, incapable d’émettre un son de sa bouche. C’est à ce moment précis que Michael fit son apparition dans le gymnase. Il fut surpris lorsque toutes les filles se retournèrent sur lui.

· Oooh Michael, on peut dire que tu tombes à pic, s’adressa Marry à lui avec son grand sourire diabolique. Nous étions en petite réunion féminine, mais ta présence est la bienvenue ! S’exclama-t-elle.

Il resta silencieux lorsqu’il vit Eglantine en mauvaise posture entre les deux camps de filles. Marry se tenait maintenant au milieu, sans crainte, puisque leur professeur était dans la réserve.

· Si ce n’est pas merveilleux, hum Eglantine ? Ton prince charmant est là pour te défendre.

· Arrête ça… souffla Katerina.

· Pourquoi ? N’est-ce pas la vérité ? Oh non, c’est vrai qu’il ta lâchement jeter, commença-t-elle. Tout y était pourtant, les jardins, la nuit tombante… la fontaine, continua-t-elle. Quel dommage… murmura-t-elle en caressant le menton d’Eglantine.

Les longs ongles de Marry vinrent effleurer son cou, et tandis qu’elle plongeait son regard fourbe dans le sien, les larmes montaient dans les yeux d’Eglantine. Alicia était prête à lui bondir dessus, mais c’est Michael qui s’en chargea. Il tapa son ballon à terre, et s’avança pour faire un mur entre elles deux.

· Ça suffit maintenant ! C’est quoi ton but au juste Marry ?

· Moi ? Mais rien du tout, je …

· Arrête ton cirque ! S’exclama-t-il. Ça ne marchera pas avec moi, et il serait tant que tu la laisses tranquille.

· Depuis quand tu la défends ? Il me semblait que tu ne l’aimais pas, dit-elle froidement.

· Rien de toute cette histoire te regarde, c’est clair ? Dit-il d’un ton menaçant.

· Oooh excuse-moi, je ne voulais pas t’énerver. Je trouvais ça simplement étrange que tu prennes la défense d’une fille que tu as rejeté… Ou alors, tu es vraiment amoureux d’elle ? Demanda-t-elle en pouffant de rire. Peut-être même que vous sortez déjà ensemble ?

· Ce n’est pas le cas ! Et ça ne te regarde pas !

· Oh allez, avoue le Michael… ça te fera pas de mal de te détendre un peu tu sais ?

· … Tu es vraiment une fille abjecte. Ce qui est certains c’est que toi, tu ne connaitras jamais l’amour. Comment est-ce qu’un homme pourrait tomber amoureux d’une fille aussi cruelle et…

· Alors tu évites la question ? La coupa-t-il. Franchement, quel naze ! S’exclama-t-elle en lui poussant l’épaule.

· Lai… laisse le tranquille ! S’écria Eglantine en colère.

· Oh mon dieu, vous êtes trop mignon ahahah ! Fait l’un pour l’autre, dommage que ce ne soit pas possible pour vous. C’est une relation vouée à l’échec quoi qu’il arrive.

· Mais qu’est-ce que ça peut te faire ?! Répondit-il en se mettant devant Eglantine.

· Rien du tout, ça m’amuse simplement que tu essayes de le cacher…

· Je ne cache rien du tout !

· Alors dis-le… Si tu l'oses, dit-elle en souriant.

· Comme si…

· Tu vois, tu n’es qu’un bon à rien…

· Pourquoi dire quelque chose que tout le monde sait DÉJÀ ?! Je suis amoureux d’elle et alors ?! S’écria Michael en agrippant le bras d’Eglantine pour l’attirer vers lui.

Un silence frappa le gymnase, laissant chaque fille avec une expression différente. Katerina avait la bouche entre ouverte choqué, tandis que Alicia avait ses yeux écarquillés et pétillant. Marry avait fait tomber son masque et son faux sourire, laissant apparaitre un visage irrité. Toutes les autres filles autour regardaient la scène en tombant des nus. Il n’y avait que Blear assise sur un banc qui restait calme. La prof apparue à son tour en courant après avoir entendu des cris.

Michael était essoufflé d’avoir crier et tenait fermement le bras d’Eglantine. Au bout de quelques secondes, il comprit ce qu’il venait de dire et releva brusquement la tête vers Eglantine tout en desserrant légèrement sa main. Il devint rouge écarlate, en lavoyant porter la même couleur. Elle porta une de ses mains à sa joue chaude et secoua son visage sentant que les larmes lui montaient.

· Ahah… c’est… ahahah… c’est un malentendu n’est-ce pas ? Balbutiait-elle en essayant de retenir ses larmes.

· Bon sang… souffla Michael, encore le visage chaud. C’est trop tard maintenant…

· Quoi ? S’étonna-t-elle.

Il fit deux pas vers elle, poussée par une force qu’il n’avait encore jamais ressentie jusque là et qui parcouru son corps des pieds à la tête. Eglantine n’eut pas le temps de reculer, qu’il la saisit par ses deux épaules et plongea sa bouche contre la sienne. Cette dernière ouvra grand les yeux et les plissa dans la seconde ou elle sentit ses lèvres se mouvoir. Il glissa sa main le long de son bras, afin d’atteindre la sienne tout en finissant son baiser tendrement. Il colla alors son front au sien, et croisa son regard avec celui d’Eglantine, rouge comme une pivoine. Il souffla, en voyant ses joues rouges et ses lèvres tremblantes.

· Je suis désolé, mais… Je t’aime, dit-il en lui lançant un doux sourire.

· Pour… Pourquoi… Est-ce que tu t’excuses ?! S’exclama-t-elle.

Elle fonda en larmes, et le prit dans ses bras en s’accrochant à son cou. Alicia hurla de joie, et sauta dans les bras de Katerina, émue. Marry restait sur la touche, bouche bée. Alicia lui fit une grimace fière de son poulain qui avait triompher. La prof était aux côtés de Blear et était complétement perdue, tandis que notre reine des glaces esquissait un léger sourire.

· Eyh ! Je ne voudrais pas casser l’ambiance, mais on est pas là pour ça ! S’exclama la prof. Donc les tourtereaux, je vais devoir vous demander de vous séparer qu’on finisse le cours, ou du moins qu’on range le matériel.

· Oh… non… oui désolé madame ! S’exclama Eglantine déboussolée.

· Eglantine…

· Ou… oui ?

· On se rejoint juste après d’accord ? Dit-il en la regardant droit dans les yeux.

· Oui… D’accord… D’accord ! Après le cours alors ?

· A tout de suite, répondit-il en lui lâchant la main.

Elle le regarda partir à toute vitesse, la main sur sa poitrine. Michael n’en revenait pas lui-même, il ne revenait pas qu’il lui avait avoué ses sentiments. Il traversa les couloirs le cœur battant. Arriver dans la cour, il nous vit au loin et afficha un sourire mitigé. Qu’allait-il nous dire ? Elliot s’empressa de le rejoindre.

· Bah c’est pas trop tôt ! S’exclama-t-il. Ah… mais tu n’as pas gonfler le ballon ? Constata-t-il. Mick?

· Elliot… Souffla-t-il, les larmes lui montant.

· Mick ? Ca va pas ? Pourquoi tu pleures ? Eyh !

· Je lui ai dit… Je lui ai dit !

· Quoi ? De quoi tu parles ?

· A Eglantine ! Je lui ai dit que je l’aimais ! S’exclama-t-il en riant.

· Quoi ?! Tu plaisantes ? Attend… mais c’est pas vrai… et qu’est-ce qu’elle à dit ?

· Elle m’a serré dans ses bras…

· Oh mon dieu, Mick ! Qu’est-ce que je t’aime toi putain ! S'exclama-t-il en lui sautant dessus.

Elliot l’enlaça fermement dans ses bras, tandis qu’ils versaient quelques larmes le tout en souriant. Chuck et moi-même avions foncé vers lui, et à la nouvelle on partagea le plus gros des câlins groupés.

C’était magique de le voir sourire.

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