Chapitre 19 : Partenaire.

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Deux semaines s'écoulèrent, le temps que je me remette de ma blessure. Celui-ci, s'être suspendu. 

Marry faisait tout pour éviter Chuck que ce soit en changeant de couloir, ou en ne se présentant pas à la réunion des délégués. Celle-ci, n'avait encore rien tenté contre les tourtereaux. Katerina semblait d'ailleurs particulièrement attaché à notre nouvelle arrivante. L'une réservée, l'autre timide, ensemble et avec la bonne humeur d'Alicia, elles devenaient de vraies pipelettes.

Leur amitié nous offraient des moments innatendus entre mecs, amenant les discussions de jeunes adolescents avec. Elliot et Chuck posaient beaucoup de questions qui faisait rougir le jeune amoureux. Quand ils s'y mettaient à deux, ils étaient de vrais enragés.

Encore une fois, nous étions déçu de nous séparer durant les heures de cours. Cette fois encore, nous nous rendîmes dans nos classes respectives avec peu d'enthousiasme. J'eus soudainement l'impression que le temps se relançait.

Marry tendait une farde et un tas de document à Blear Makes qui venait de rentrer après deux longues semaines. Sans doute tous les cours qu'elle avait manqué durant cette période. Je e percevais comme une tentative désespérée de la blonde. Elle quitta la classe en effleurant l'épaule de Chuck, lorsqu'ils s'entrecroisaient au niveau de la porte. Cette vision entre les deux filles ne semblaient l'inquiéter autant que nous.

***

Au même moment, dans le bureau de la direction, monsieur Xavier passait un sale quart d'heure en la compagnie de Madame Makes.

- Savez-vous pourquoi j'ai demandé à vous voir ?

- Je n'en suis pas sûr, alors je vous en prie. Dites-moi, répondit-il.

- Je pensais avoir été clair, au sujet de Billy...

- Je vois, est-ce à cause de ma remarque de la dernière fois ? Je m'en suis rendu compte après, veuillez…

- Combien va-t-il falloir que l'on vous paye pour que vous ne prononciez plus, ne serait-ce que son prénom ? le coupa-t-elle.

- Vous m'avez déjà donné assez, c'était une erreur qui ne se reproduira plus.

- Je l'espère, monsieur Xavier, dit-elle sèchement. Si cela filtre, c'est tout son avenir qui en sera compromis.

***

Après toutes les initiatives ratées de Chuck, c'est moi-même qui proposa au groupe que l'on fasse quelque chose après les cours. De cette manière, nous nous sommes retrouvés dans le bar à smoothie dont il m'avait parlé. C'est vrai que l'endroit était girly, ce qui n'était pas pour déplaire à Églantine. Elle se fondait parfaitement dans le décor épuré et rose pastel. Les filles et Michael étaient assises sur la banquette.

- Je peux goûter le tien ? Lui demanda-t-il.

- Bien sûr, répondit-elle en lui tendant son verre.

Il aspira une gorgée dans la paille, et releva les yeux vers sa dulcinée d'une manière assez sensuel. Ça ne faisait que peu de temps qu'ils étaient ensemble, mais sur ce cours laps de temps, le sex-appeal de Michael était monté en flèche.

- C'est le smoothie qui te semble aussi délicieux, ou ta petite femme ? Le charia Elliot.

- Je pensais la même chose ! S'exclama Chuck.

Les deux rivaux partageaient une poignée de mains, tandis que les amoureux rougissaient tout deux. Katerina déposa sa boisson, et appuya sa tête sur l'épaule d'Eglantine. Elliot en profita pour se servir sans autorisation dans son verre. Elle releva sa tête directement et lui colla une claque sur sa main.

- Délicieux, dit-il en se léchant les lèvres. Oh oups, ça fait un baiser indirect, ajouta-t-il faussement surpris.

- Espèce de taré ! S'exclama-t-elle en rougissant.

- Tu n'arrêtes jamais toi hein, dis-je.

- Jamais Dossan, jamais ! Répondit-il en mettant son bras autour de moi.

- Hey, lâche-le un peu ! Intervenu Chuck en poussant son bras.

- Qu'est-ce qu'il y'aaaaa ? Tu es jaloux ??

J'appréciais cette petite guerre en ma faveur. Eglantine riait de tout cœur, elle semblait heureuse de partager ses moments avec nous. Elle apportait au groupe un peu de naïveté et de sensibilité. Depuis qu'elle était présente, les moments entre nous semblait plus doux. Tout le monde discutait de tout et de rien autour de la table.

- Tu as pris quel goût ? Demanda Chuck en se rapprochant d'Eglantine.

- Fraise-Banane, répondit-elle. C'est la première fois que je viens ici, j'aime beaucoup !

- Moi aussi, j'adore cet endroit, répondit-il avec un doux sourire.

- Je suis vraiment contente d'être parmi vous, c'est la première fois que je suis aussi entouré, lui confia-t-elle.

- Pourtant, quand on te connais un peu mieux, tu n'es pas si timide.

- Tu… trouves ? Demanda-t-elle flattée. C'est plutôt vous qui me permettez de m'exprimer et...

-Et c'est surtout Marry qui t'as empêché de te faire des amies, ajouta-t-il.

Il voulait savoir. La crise de larmes de cette dernière avait piquer sa curiosité. Michael qui avait une oreille baladeuse sur leur conversation, se tourna vers eux.

- Hey, je ne sais pas si on devrait parler de ça, s'imposa Michael.

- C'est vrai, quel intérêt de parler d'elle ! S'exclama Katerina.

- Je me demandais simplement s'il y avait une raison.

- Moi aussi, je la comprends pas, ajouta Alicia.

J’étais étonné qu’Alicia se pose la question, c’était un sujet sensible. Cependant, j'avais aussi envie de savoir, et sans doute que Michael et Katerina le voulait aussi, mais qu'il ne voulait pas l'embêter en parlant de son bourreau. Eglantine avait ses deux mains recroquevillées autour de son verre, elle releva la tête, laissant sa paire de yeux bleu nous transpercer.

- Franchement, si tu ne veux pas en parler, ne le fais pas, dit Elliot d'une voix rassurante.

- Exactement, après tout ce qu'elle a pu te faire, c'est normal que tu n'en ai pas envie, ajouta Michael.

- Si ! S'exclama-t-elle. Je… je veux vous le dire mais… Hésita-t-elle. En réalité, ça ne lui ferait pas plaisir, si je vous le racontais, débuta-t-elle. Mais maintenant que vous m’avez accepté parmi vous, si elle vous embête d’autant plus à cause de moi, j’estime que vous avez le droit de savoir, répondit-elle sérieuse.

- Alors à ton aise, dis-je intéressé.

· Comment commencer… ? Se questionna-t-elle. Hum, Alicia, Dossan, ça ne vous dira sûrement rien, mais pour les autres… Vous vous souvenez de Shad Berklay ?

· Qui est-ce ? Demandais-je de suite.

· Shad Berklay… Murmura Chuck.

· Celui du fameux accident ? Demanda Elliot d’un ton surpris.

· Oui… Précisément… Répondit-elle en prenant un air triste.

***

Marry Stein avait fréquenté un des rares instituts primaires affilié à St-Clair. C’était l’un des établissements qui préparait les enfants faisant partie de l’élite, à entrer dans notre prestigieuse école.

Dès sa première année, elle avait été considérée comme le génie de sa classe. En plus d’être belle, elle avait toujours eu des facilités à apprendre. Elle était intelligente, sportive, et souriante.

Le temps passe, et elle se retrouva première de classe les années qui suivirent. Il n’y avait personne pour la détrôner.

Elle pensait être copine avec tout le monde, mais les filles la jalousaient, car tous les garçons tombaient amoureux d’elle. Les jeunes amoureux transit se bousculaient pour lui offrir des colliers et bagues, voler dans la boite à bijoux de leurs mères. Certains, lui offraient leur quatre-heure, alors que d’autres la demandait en mariage.

Cependant, Marry était une jeune fille qui n’aimait pas se faire courtiser. Elle n’aimait pas voir l’envie dans le regard de ses copines, alors elle les envoyait balader. Elle était forte, et se liguait contre les garçons avec ses amies.

Il n’y en avait qu’un seul parmi eux qui n’avaient jamais rien tenter : son ami d’enfance. Il s’agissait de l’un de ses voisins. C’était le seul qui arrivait presque à égaliser avec ses notes. Jusqu’au jour où ça arriva vraiment.

Shad Berklay rêvait de devenir un égal à la jeune fille aux boucles d’or. A ses yeux, elle était rayonnante. Tout simplement parfaite. Il voulait, comme tous les autres, la conquérir, mais il devait le mériter. Avant même qu’elle ne le sache elle-même, il avait compris qu’elle était exigeante, et que seul un homme parfait pourrait se tenir à ses côtés. Alors il avait travaillé d’arrache-pied, pour la dépasser.

Dans le courant de leur sixième primaire, il réussit à avoir une meilleure note qu’elle, mais ça n’arriva qu’une seule fois. A partir de là, ils entrèrent dans une bataille effrénée pour la réussite. Même si Marry restait toujours première, elle était consciente qu’il n’était pas loin derrière. Et finalement, il se retrouva à ses côtés.

Il lui avait déclaré son amour, sans cadeaux farfelus, et simplement en lui tenant la main, quelques jours avant la fin de leurs primaires. Elle se rendue compte qu’elle était amoureuse, au moment même ou il prononça les mots « Je serais toujours à tes côtés ».

Leurs deux familles avaient directement approuvé cette liaison. Ils y avaient tout à gagner. Les Stein avaient besoin que leur fille choisissent un bon parti pour son avenir, c’est-à-dire un partenaire plein aux as, et les Berklay voulaient être d’autant plus soutenu financièrement. Leur but ultime étant d’entrer dans le cercle des Richess.

Les jeunes amoureux ne pensaient aucunement à ses histoires d’argent, et de règles. Simplement, puisqu’ils s’aimaient à la folie, ils étaient heureux que leurs parents acceptent leur union.

Deux mois plus tard, il était temps pour eux d’entrer à St-Clair. Les deux familles se mirent d’accord pour agir en discrétion. Les Berklay ne voulaient pas que leurs fils soient la cible d’adolescents malveillants et les Stein ne voulaient pas officialiser cette relation. Pour la bonne raison, qu’ils estimaient que leur fils devant encore faire ces preuves.

Cette idée leur était insupportable, mais ils ne pouvaient que se plier. Is se voyaient donc en cachette, dans leurs chambres respectives de l’internat. Shad avait toujours été patient, mais ce n’était pas le cas de la blonde.

· Je ne comprends pas pourquoi, on ne peut toujours pas se montrer ! S’exclama Marry en lançant son oreiller.

· Calme-toi, dit-il en lui attrapant les épaules.

· Je n’y arrives pas… Je t’aime trop… Répondit-elle avec les larmes aux yeux.

· Marry, ne pleure pas… Moi aussi, je t’aime ! Je t’aime à mourir… Lui souffla-t-il dans l’oreille.

· Je t’aime... Je t’aime, je t’aime… à la folie… Répétait-elle dans ses bras.

Après quelques mois passé dans leur nouvelle école, ils avaient enfin pris le rythme.

En arrivant à St-Clair, Marry avait tout gagné. Elle était déjà connue de tous, comme les autres Richess. Ils s’étaient rencontrés pour la première fois sur scène, lors de leur présentation à toute l’école, tels des trophées.

Lorsque les autres étudiants pensaient « Richess », ils voyaient Blear Makes, Chuck Ibiss, et ils voyaient « Marry Stein » dans leurs esprits. A l’époque, les quatre autres ne s’étaient pas encore démarquer. Tout le monde tombait en amour pour elle. Pour ses yeux émeraude, pour ses magnifiques boucles blondes et ce sourire rayonnant sur son visage. Elle était comme un soleil, illuminant la journée de ceux qui la croisait.

Shad n’avait pas eu cette chance. Il était tombé dans la classe d’une autre Richess. Une fille monstrueusement intelligente, dont il n’avait pas encore vu la couleur. Elle avait apparemment une santé fragile, qui l’avait empêcher d’assister aux premiers mois de cours. Elle était toujours première de classe, avec des notes maximales. Il était frustré de ne pas connaître, ne serait-ce que le visage de sa rivale. Il l’imaginait grande, froide, et malade. Il refusait de croire qu'il trainait la patte derrière quelqu'un qui était cloîtrée dans un lit d’hôpital.

Un jour, alors qu’il était à la bibliothèque, il découvrit dans les allées de livre, une jeune fille. De longs cheveux bouclés argentés, la peau pâle et de grands yeux bleu turquoise. Elle avait les lèvres roses et ses joues étaient rougies, intimidées par sa présence. Il fit tomber de son étage, le livre qu’il était prêt à attraper.

· Excuse-moi, s’empressa-t-il de dire en ramassant le livre.

· Ce…ce n’est rien… Bégaya-t-elle.

· Je t’ai fait peur ?

· Non… non ! Ce n’est pas grave, dit-elle en lui lançant un sourire timide.

· Waw… Murmura-t-il.

· Qu’est-ce qu’il y’a ? Demanda-t-elle soucieuse.

· Non rien… Je… Enfaite… Comment est-ce que tu t’appelles ?

· Eglantine… Eglantine Akitorishi, répondit-elle cette fois avec un grand sourire.

· …Alors, c’est toi, dit-il surpris.

Il était choqué de découvrir, que le visage qu'il avait tant imaginé comme détestable, était en faite celui d’un ange. Il se présenta à elle, et lui lança directement un défi à sens unique. Il lui fit la promesse de la dépasser, même s’il n’en avait pas les capacités.

Marry l’encourageait à devenir le meilleur. Elle était intelligente et pouvait lui enseigner son savoir. Son but étant de prouver à ses parents, que son amoureux était capable de surpasser la deuxième Richess.

Il appréciait son aide, mais voyant qu’il ne progressait pas, il décida d’aller à la source du problème. Il se rendait de plus en plus souvent à la bibliothèque, observant les moindres faits et gestes d’Eglantine. Il consultait les ouvrages qu’elle avait utilisés, et restait courtois avec elle, lorsqu’ils se croisaient.

Pour Eglantine, c’était agréable d’avoir quelqu’un comme lui dans son entourage. Tout le monde avait été gentil lors de son arrivée, mais chacun avait déjà son groupe d’amis. Elle n’avait pas réussi à s’intégrer. Elle avait remarqué qu’il lui tournait autour, et même si c’était parce qu’il la voyait comme sa rivale, ça l'amusait. Elle décida même de lui proposer son aide.

Alors les deux têtes, se mirent à réviser ensemble, et tout le temps qu’il consacrait autrefois à Marry revint alors à Eglantine.

De son côté, Marry sentait une distance grandissante. Elle, qui ne travaillait jamais à la bibliothèque, décida de s’y rendre pour le voir. Elle le chercha dans la grande salle, et lorsqu’elle l’aperçut, il y’avait quelqu’un à côté de lui. Elle découvrit Eglantine pour la première fois, elle n’avait jamais fait attention à elle. Lorsqu’elle les vit rigoler ensemble, et lorsqu’elle vu ses sourires qu’ils partageait, son cœur s’écrasa dans sa poitrine. Elle était si belle, c’était la première fois qu’elle complimentait une autre fille. Une angoisse la parcourut, au point qu’elle en ai mal au ventre. C’était également la première fois qu’elle ressentait ce sentiment, la jalousie.

Il revint enfin à elle un soir. Elle avait l’impression que ça faisait une éternité qu’ils n’avaient plus passé une nuit ensemble. Ce soir-là, elle était déterminée à finir ce qu’il avait commencé quelques semaines plus tôt. Etonnamment, c’est lui qui lui sauta dessus. Il la couvrit de baiser, et s’amusait à la taquiner à des endroits sensibles.

· Est-ce que… c’est ok ? Demanda-t-il en transe.

· Ou… oui… je crois… bégaya-t-elle.

· Tu crois ? Je ne pensais pas que tu serais aussi gênée, pouffa-t-il de rire.

· Je… je trouve que tu passes beaucoup de temps avec Eglantine Akitorishi ces temps si, lâcha-t-elle en fuyant son regard.

·... Qu’est-ce que tu t'imagines ?

· Je… ne sais pas, je trouve que vous rigolez beaucoup ensemble et…

· Tu sais que je cherche à la battre n’est-ce pas ?

· Oui mais, moi aussi tu voulais me battre… répondit-elle larmoyante.

· Non, dit-il sérieusement. Toi, je ne veux pas te battre, je veux être ton égal, continua-t-il en entremêlant ses doigts aux siens. Et c’est avec toi, que je veux faire ce genre de choses… Finit-il en rougissant.

· D’a… d’accord, fit-elle en devenant rouge écarlate.

Il déposa un baiser sur son front, puis sur son nez et enfin sur ses lèvres. Il glissa alors ses mains sur sa taille, et puis sur sa poitrine. Il descendit ensuite son visage aux niveaux de ses hanches et souleva son pyjama pour découvrir son corps. Il retira son propre t-shirt, et lui enlevas son bas délicatement. Ses mains tremblaient légèrement lorsqu’il retirait sa lingerie, face à laquelle la partie basse de son corps grandissait. Elle se cachait lorsqu’elle fit complétement dévêtue. Elle avait envie de lui montrer tout d’elle, mais elle était trop gênée. Il lui saisit ses avants bras et les décolla de son torse petit à petit. Elle était enfin nue face à lui. Elle releva ses yeux vers ceux de son amoureux, pour découvrir sa réaction. Son visage était rouge, comme elle ne l’avait jamais vue. Ce qu’elle ne savait pas, c’est qu’en la regardant, il avait eu un flash d’Eglantine, l’imaginant à sa place.

Alors que pour elle, s’était bon signe, pour lui ce n’était qu’une torture. Il s’attela pourtant à la tâche qu’il avait commencé.

Marry avait passé une merveilleuse nuit. Enfin, ils s'étaient connectés l'un à l'autre. Elle ne pensait plus à tous ses soucis, alors qu'elle entendit Shad parler dans son sommeil. Elle se rapprocha, amusée, pour essayer de comprendre ce qu’il disait. Elle se redressa brusquement quand elle eut la réponse. Il prononçait son prénom dans son sommeil, non pas le sien, alors qu’il venait de concrétiser leur relation, mais bien celui d’Eglantine. Et le pire dans cette histoire, c’est que son corps semblait réagir également.

Elle n’était pas bête, et irrationnelle. Malgré sa colère, elle se persuada qu’il devait faire un rêve étrange parce qu’elle lui en avait parler la nuit même. Lorsqu’il se réveilla, elle fit mine de rien, mais elle se sentait déchirer à l’intérieur.

Des journées, des semaines et de longues nuits sont passés sans qu’il n’y ai plus rien eu entre eux. Alors que durant tout ce temps, il était avec elle. Ils rigolaient, se souriaient, partageaient leurs pauses ensemble. C’était devenu insoutenable pour Marry de le voir être aussi heureux avec une autre qu’elle. Elle avait beau essayer de se résonner, elle n’y arrivait plus, et son sourire rayonnant, disparaissait de jour en jour. Alors, elle prit une décision.

Elle savait pertinemment ou trouver Eglantine. Elle passait tout son temps dans une des salles de musiques, pianotant les touches du piano. Elle fut bien étonnée lorsqu’elle vit Marry arriver dans son antre, mais elle l’accueillit poliment.

· Alors voilà, je ne sais pas comment te le dire et je ne veux pas que tu le prennes mal… Commença-t-elle ennuyé. Mais Shad et moi, nous sommes en couple. Nous le cachons car nos parents nous l’ont demandé, mais nous sommes bien ensemble, expliqua-t-elle. Je ne veux pas que tu croies que je t’accuses de quoi que ce soit, mais… ça me fait beaucoup de mal de vous voir si proches. Je voulais que tu le saches, finit-elle.

· Oh mon dieu… je ne savais pas ! S’exclama Eglantine surprise. Je… je ne savais pas, et c’est fantastique !

· Fantastique ? S’étonna-t-elle.

· Ou…oui… oh je veux dire, je suis désolé également ! Ce n’était pas mon intention et je comprends, mais je trouve ça fantastique oui, dit-elle les yeux pétillants.

· Pourquoi ? Je ne pensais pas que tu réagirais de cette manière…Je pensais que peut être tu l'aimais bien...

· Non du tout, je le considère comme ami, et… je trouve ça génial parce que, ça veux dire, que tu as déjà trouver ton partenaire de vie !

· Oui… c’est vrai… souffla-t-elle.

· Tu… tu n’as pas l’air heureuse ? Demanda-t-elle hésitante.

· Si je le suis… Je l’aime plus que tout, et j’étais si inquiète… Tout mes rêves semblaient voler en éclats… Bégayait-elle larmoyante.

· Oh… je suis désolé, je m’en veux que tu pleures, dit-elle le visage inquiet.

· Je… je ne pleures pas, répondit-elle en essayant de rester forte.

· Ahahah ne t’inquiètes, je ne le dirais à personne !

· C’est… vrai ? S'étonna-t-elle à nouveau.

· Promis juré, et je suis de tout cœur avec toi, répondit-il en lui attrapant les mains.

· Vraiment, tu es sincère? Insista-t-elle.

· Bien sûr que oui! C’est à ça que ça sert les copines, ajouta-t-elle en lui lançant son sourire tendre.

· Ah… ahahah, si je m’attendais à ça, alors tu n’es pas si timide, dit-elle en essuyant une larme et en lui renvoyant son sourire.

- Et toi beaucoup plus que je ne le pensais, restons en bons termes d'accord ?

- Oui, merci... Merci beaucoup !

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