Chapitre 13 : Je suis arrivé au bout.

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Un silence pesant. 

C'est tout ce qui m'entoure à présent. Alors qu'il y a deux heures de ça, j'avais dans mes bras un des mecs les plus sexy que je connaisse. J'allais lui faire l'amour et libérer celui que j'aime d'une vie avec moi. Mais finalement il est partit avant que l'ont ne face quoi que ce soit, Kook a trouvé refuge auprès d'un autre, et je suis toujours aussi seul avec mes remords.

Des larmes refroidissent encore mes joues alors que je sombre un peu plus dans le néant. 

J'ai l'impression de ne plus rien avoir dans ma poitrine. Ni poumons, ni cœur, je dois être mort.

Tant mieux. Comme ça je pourrais demander pardon à LuHan pour l'éternité...

LuHan...je suis tellement désolé !

Si tu savais comme j'aimerais revenir en arrière. Au jour où je t'ai rencontré. Au jour où je me suis promis de ne jamais faire de mal à ce petit bouclé à qui je faisais de l'œil.

C'est moi qui méritait de mourir.

C'est moi qui suis une merde...

...un connard.

Une envie subite me brûle la poitrine.

Une envie de mourir si profonde et sincère que mon corps se lève seul. Comme prêt à l'échafaud, il se met à marcher.

Alors je sanglote plus fort et me met à marcher.

Je pleure sans retenu en me dirigeant vers l'immeuble de l'hôtel.

J'arrive enfin devant ma chambre. Mais je ne ralentit pas, je jette mon portable, mon porte feuille et me dirige vers les escaliers derrière moi. Je monte lentement mais sûrement ces marches jusqu'à me retrouver face à une porte lourde. Avec mes dernières forces je me jette dessus. Je gémis et pousse avec toute ma haine envers moi et l'ouvre enfin.

Ça y est.

J'y suis.

Des bourrasques de vents secouent mes habits dans tous les sens alors que je continue de marcher. Il fait si froid. Mais je n'essuie pas mes larmes. Je ne me retourne pas vers la porte que j'ai laissé entrouverte. Je regarde droit devant moi alors que le vent me hurle d'accélérer la cadence. Il a raison. Faisons vite avant que je ne change d'avis et que je gâche de nouvelles vies.

Je pose un pied sur le muret et regarde en bas. Je distingue à peine la rue.

C'est assez haut je pense.

Ça y est.

Je suis arrivé au bout de mon chemin.

Il est temps.

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