Ne me dis pas qu'il est...là ?!

Je me met debout et m'approche vivement de la porte, à la fois paniqué et en colère. Je l'ouvre d'un geste sec et découvre le visage du nouvel arrivant.

C'est bien le rouquin qui se tient devant moi, en short en plein hiver.

Il s'exclame en levant ses bras vers moi :

« Bonjour toii ! Tu as vu ? Je suis revenue ! »

Les yeux toujours aussi écarquillés, je le regarde, ahurit.

C'est pas possible. Il a fait le voyage jusqu'ici ?!

Je lâche en regardant le couloir pour voir si personne n'est là :

« -Qu'est ce que tu fais ici ??

-Bah. Je suis venu en avion pour te voir !

-Mais pourquoi ??

-Bah, on dois se réconcilier après une dispute mon chéri !

-Se réconcilier ? Mais j'en ai pas besoin moi !

-Oh c'est vrai ?? Tu m'aimes toujours autant ??

-J'ai pas dis ç-... »

Je n'est pas le temps de finir que Sunny entre la pièce, alors je cri en tentant de le retenir :

« -Tu vas où là ??

-Bah dans notre lit !

-Tu ne peux pas rester là, Sunny ! J'ai pas le droit d'inviter des gens dans ma chambre !

-La dernière fois ça t'as pas dérangé... Tu m'as déshabillé avec envie... »

Le rouquin s'assoie sur mon lit et me lance un regard sulfureux. Je peste en m'approchant de lui :

« -Oui mais là c'est différent ! Sort s'il te plaît !

-Y a quoi de différent ?

-Je...je peux pas te laisser entrer ici !

-Mais j'y suis déjà mon beau !

-Sunny !

-Oui mon chéri? »

Mon ancien amant m'attrape par le sweat et tente de me tirer à lui. Je réussi à le repousser mais ce dernier retire son haut et commence à déboutonner son bas. Il est maintenant debout devant moi. Sa poitrine nu coller à la mienne et ses yeux pleins de désirs toujours ancrés dans les miens.

Mais le rouge me monte aux oreilles.

Je suis hors de moi, alors je le pousse brusquement sur le lit. C'est là que je me rend compte que sa main était solidement agrippée à mon poignet et que je bascule en avant ! Nos nez se frôlent et il glousse bêtement.

Quel abrutis ! Je n'aurais jamais dû le recontacter !

Soudain une voix me fait me retourner vivement : Kook est devant la porte. Je deviens pâle comme un linge. Bordel, comment j'en suis arrivé là ?

Quelle tristesse dans sa voix. Il a juste prononcé mon nom, à peine assez fort pour que je puisse l'entendre.

Affolé, je me redresse et m'écris :

« -Kook ! C'est pas ça, je te jure ! C'est lui qui ma tiré sur lui ! J'ai tout fais pour qu'il sorte !

-...en lui laissant le temps de se déshabiller ?

-N-non ! Je ne voulais pas ! Il l'a fait tout seul !

-Tae... Pourquoi tu l'as laissé entrer...

-Pardon ! I-il est entré et...je sais pas, je ne voulais pas me battre, je voulais juste qu'il sorte ! Et, et, et soudain il a retiré son haut, alors je l'ai poussé de toute mes forces, mais il s'était accroché à moi ! Et c'est là que je suis tombé sur lui ! »

Le visage de mon ami se tord. Il gémis en pressant ses poings :

« C'est l'excuse que tu sortais à LuHan à chaque fois ? »