Chapitre 15

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Le lendemain matin, je rejoins Jade, Fabien et Anaïs devant la salle d’anglais.

En me voyant, Fabien sourit largement :

« Leïla, je suis soulagé qu’ils t’aient enfin retiré cette chose ! »

Anaïs, elle, est plus réservée :

« Qu’est-ce qu’ils t’ont demandé en échange ? »

Je la regarde sombrement sans rien répondre. La simple idée de ce que je dois faire me révulse.

Lorsque le prof nous fait entrer dans la salle, je suis mes amis, la boule au ventre. Au lieu d’aller m’assoir, je me dirige vers le prof. Ce dernier me regarde venir en souriant, d’un sourire si large que ses yeux en sont réduits à deux fentes humides :

« Un problème jeune fille ? »

Cet homme me donne envie de vomir. Il sait ce que je dois faire mais m’humilie davantage en m’obligeant à le dire devant l’ensemble de la classe.

Dans un marmonnement tout juste audible, je réponds :

« Monsieur Pirot m’a ordonné de… »

Je ne parviens pas à finir ma phrase et jette un regard apeuré à Jade. Cette dernière se mord la lèvre, de plus en plus inquiète pour moi.

« Monsieur Pirot t’a ordonné de ? »

- De… De donner du plaisir à mes professeurs. » J’ai répondu à toute vitesse le plus bas possible.

« Je n’ai pas bien entendu. Que dois-tu faire ? »

Je prends une grande respiration, au bord des larmes :

« Je dois vous sucer. »

J’entends un couinement surpris parmi mes camarades mais ne me retourne pas pour voir qui en est l’auteur. Le sourire de monsieur Slut s’élargit encore :

« Mais je t’en prie, fais donc. »

Il se positionne plus confortablement contre le dossier de sa chaise et écarte légèrement les jambes.

Les mains tremblantes, je déboutonne son pantalon et sors le pénis déjà dressé et violacé de l’homme. Je déglutis difficilement avant de prendre l’engin en bouche.

L’homme pose sa main sur ma tête et m’impose son rythme tout en me donnant des conseils de sa voix mielleuse :

« Prends la plus en profondeur… Ton menton doit taper contre mes couilles… »

Je m’exécute de longues minutes, sous le regard dégouté de mes camarades. Enfin, dans un râle de plaisir, l’enseignant me jouit dans la bouche. Je m’écarte rapidement et m’empresse de tout recracher dans la poubelle. Pas question d’avaler la semence de cet homme ignoble et dégoutant.

Alors que je suis penchée sur la poubelle, je sens que l’on m’attrape par les cheveux pour me redresser la tête.

« Une bonne soumise avale toujours sauf si son maitre le lui interdit. Je vais devoir t’enseigner cela. »

Il me redresse et me tourne autour, le regard lubrique braqué vers mes atouts.

« Quelle punition pourrais-je bien lui infliger ? »

Personne dans la salle ne lui répond.

L’enseignant s’approche doucement de moi, pose ses deux mains sur mes fesses et se penche vers ma poitrine. Brusquement, je ressens une vive douleur au tétons gauche. J’hurle et m’éloigne précipitamment de l’homme. Ce cinglé vient de me mordre jusqu’au sang !

J’essuie le sang et observe avec effarement la marque de ses dents, imprimée sur mon sein :

« Vas t’assoir. »

Je m’exécute rapidement, soulagée de m’éloigner du prof d’anglais, et tente de me faire la plus discrète possible jusqu’à la fin du cours.

J’appréhende particulièrement de me retrouver avec la prof de bondage. Je ne tiens pas à lui donner du plaisir alors qu’il y a encore peu de temps, elle parlait de me violer.

Lorsque nous entrons en classe, je me dirige d’un pas trainant vers l’enseignante. A ma grande surprise, celle-ci m’empêche d’exécuter ma tâche ingrate :

« Pas maintenant. Reviens cet après-midi après le cours pratique. Nous aurons plus de temps. »

Ces quelques mots créent en moi une véritable panique qui ne me quitte pas de la journée. Je suis surprise de m’apercevoir que malgré tout ce que j’ai déjà vécu, je suis encore capable d’avoir peur.

Je prends ma place auprès de Jade et regarde madame Notat prendre la parole :

« J’ai une information qui concerne les soumis. Samedi après-midi aura lieu votre visite médicale. Elle a lieu à l’infirmerie, au rez-de-chaussée du bâtiment internat. Les horaires de vos rendez-vous seront disponibles dès ce soir sur la panneau d’affichage dans votre couloir d’internat. »

Jade et moi échangeons un regard inquiet. Cette visite ne me dit rien de bon…

La journée passe en un éclair et bien trop tôt arrive la fin du cours pratique de bondage. A contrecœur, je retourne voir l’enseignante. Cette dernière attend que tout le monde quitte la classe avant de fermer la porte à clef. Me voilà désormais enfermée avec cette femme.

Elle sort de son bureau plusieurs rouleaux de corde fine, noire et résistante.

« Pour le moment, nous n’avons pas encore étudié le bondage avec les cordes. Plus qu’une pratique sexuelle, c’est un art. Aujourd’hui, je vais t’y initier. Déshabille-toi totalement. »

Je retire le peu de tissus que j’ai sur le corps puis me tiens parfaitement droite devant elle, la peur au ventre.

L’enseignante passe derrière moi et commence à enrouler sa corde autour de mon buste, d’abord en dessous puis au-dessus de mes seins, les emprisonnant douloureusement.

Avec d’autres cordes, elle me lie les cuisses, les chevilles et les genoux. La prof m’oblige ensuite à m’agenouiller puis m’ordonne de tendre les bras devant moi. Elle attache ensemble mes bras, mes avant-bras puis enfin mes poignets.

Puis la femme m’aide à m’allonger sur le côté et me lie les poignets aux chevilles, obligeant mon corps à adopter une position en triangle désagréable.

« Cette position de bondage est appelé Jackknife. Simple à mettre en place, efficace et pas trop douloureuse. Essaie donc de te libérer. »

Je m’exécute et me débats inutilement contre mes liens. Je peux difficilement bouger tant la position est inconfortable et les cordes serrées. A bout de souffle, je cesse de remuer inutilement.

« Continue, j’aime voir ton corps remuer comme un vulgaire insecte. »

Je ne cherche pas à protester et recommence à lutter contre mes liens. Pendant un temps qui me parait très long, je gigote vainement pour le simple plaisir de la femme qui se tient au-dessus de moi. Je tire sur mes liens, bouge le bassin, tire sur mes jambes en ne parvenant qu’à me faire mal.

« Tu l’auras compris, seule tu ne parviendras pas à te libérer. Il te faudra nécessairement une aide extérieure. »

Sourire aux lèvres, la prof s’écarte de plusieurs mètres, retire gracieusement ses vêtements et s’assoit sur une chaise.

« Le directeur t’a donné un ordre. Viens donc l’exécuter. Et ne sois pas trop longue ou je pourrai décider de t’abandonner ici. »

La salope ! Elle sait que je peux à peine bouger dans cette position.

En serrant les dents de rage, j’entreprends d’avancer vers elle.

Pendant plusieurs minutes, j’essaie différentes méthodes pour m’approcher de l’enseignante. Finalement la seule qui se montre efficace est de pousser sur mes pieds tout en soulevant le haut de mon corps. Cette méthode, en plus d’être exténuante, est très longue et je crains à chaque instant de voir partir la prof. Mais elle reste pendant que je me rapproche centimètre par centimètre, apparemment très excitée de me voir me débattre de la sorte.

Enfin, après une éternité, j’arrive à son niveau. La femme s’agenouille alors sur le sol, genoux très écartés, me révélant son sexe béant. Au prix d’un ultime effort, je parviens à me positionner de tel sorte qu’en tournant la tête, je suis devant. Combattant une effroyable envie de vomir, j’enfouis ma tête dans son intimité et commence à utiliser ma langue contre son clitoris. Ma lente progression l’a fortement excitée puisqu’un gout salé m’envahit immédiatement la bouche.

J’utilise tantôt de bout de ma langue, tantôt le plat contre son bouton de chair. Je continue un long moment en tentant d’ignorer les douleurs liées à ma position.

Enfin, l’enseignante jouit, m’inondant la bouche et le nez de cyprine.

Moi qui espérais en avoir fini, je gémis un faible “non“ lorsque la prof se couche sur mon corps. De sa main droite, elle vient me pincer un téton, de la gauche, elle entrouvre mes lèvres vaginales et commence à me caresser. Le plaisir monte lentement sous ses doigts experts qui alternent caresses et douleurs érotiques.

« Ne jouis pas sans mon autorisation. Sinon je te laisse ici, ligotée et bâillonnée, jusqu’à demain matin. »

Ses doigts continuent leur œuvre tandis que je me concentre pour ne pas exploser. Tout mon bas ventre est en feu, ma respiration est saccadée et mon corps est pris de spasmes involontaires.

« S’il vous plais, je ne peux plus tenir…

- Pas encore. »

Je tire de toutes mes forces contres mes liens dans l’espoir d’échapper à cette torture. La douleur qui irradie de mes membres liés m’aide à lutter contre le plaisir.

« Vas-y. »

Dans un long gémissement particulièrement bruyant, je jouis enfin. Cela n’arrête pas la prof qui continue de caresser mon sexe, devenu hypersensible, avec la même ardeur. Je me tortille pitoyablement sous elle, bien incapable de lui échapper.

« Frustrant n’est-ce pas ? Les cordes me permettent de te dominer entièrement. »

Elle a raison. D’être attachée ainsi, je me sens plus soumise et vulnérable que je ne l’ai jamais été.

Il ne faut que quelques minutes pour que mon corps jouisse de nouveau. Cette fois, l’enseignante arrête et se redresse. Elle se rhabille et utilise mes vêtements pour s’essuyer les doigts et le sexe.

Puis enfin, elle me libère. Les cordes ont laissé des marques sur mon corps et c’est tout endolorie et humiliée par ce qui vient de se passer que je regagne ma chambre.

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