Chapitre 34

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La souffrance. C’est la seule chose que je ressens. Mes tétons, mon clitoris et mon intimité sont en feu. Un feu dévorant qui menace de me submerger en me laissant inconsciente. Le plaisir intense a depuis longtemps cédé la place à cette douleur insupportable et les dix minutes de pause que j’ai une fois toute les heures ne suffisent pas à me soulager.

Je hurle tellement que mes cordes vocales me semblent sur le point de se déchirer. Mais c’est inutile, personne ne viendra m’aider. La seule façon de sortir de cet enfer est de trouver la bonne clef. C’est la raison pour laquelle malgré la douleur, les larmes et les cris, je continue de placer les clefs dans la serrure l’une après l’autre. A chaque fois que je tourne une clef, j’ai l’espoir de sentir enfin les menottes s’ouvrir. Mais depuis plusieurs heures que je suis là, cet espoir est resté vain. J’ai essayé plus de la moitié des clefs. Je le sais puisque j’ai fini de tester celle qui n’étaient pas entourées de scotch. Malchance terrible ou sale coup de Mathieu je l’ignore, mais il semble que la clef que je cherche soit l’une des moins accessibles.

Mes doigts tremblants et rendus malhabiles par la souffrance tentent de défaire le ruban adhésif entourant une nouvelle clef. Chaque fois, il me faut une éternité pour y parvenir. Mathieu a en effet pris soin d’entourer les clefs d’une couche épaisse de scotch.

Un nouveau hurlement m’échappe alors que le gode effectue un mouvement particulièrement large et douloureux. Si je ne trouve pas très vite la clef, je sais que je vais défaillir. Si je m’évanouis ici, peut-être les gardes ne me trouveront t-ils pas à temps pour me sauver. Peut-être puis-je mourir ici et quitter une bonne fois pour toutes cet endroit.

C’est une possibilité tentante mais je sais que je n’aurai pas le cran de faire cela. Me laisser mourir ici sous-entend que j’arrête mes efforts pour me libérer et que j’attende sagement l’inconscience salvatrice. Or j’en suis incapable. Parce que la douleur est si intense que je suis obligée de lutter pour me libérer.

Je parviens enfin à défaire l’adhésif. Malgré des gestes tremblants et très aléatoires, je glisse la clef dans la petite serrure et tente de la tourner.

Le bruit d’un claquement sonore me parvient aux oreilles. Osant à peine y croire, je sens les bracelets métalliques s’ouvrir.

Des larmes de soulagement coulent désormais sur mes joues. Frénétiquement, je me débarrasse des menottes et ramène mes bras en avant. Je saisis les clefs posées juste devant moi et tente de me libérer les cuisses. Mes gestes sont si désordonnés que je dois m’y reprendre à plusieurs reprises. Mais l’impossible se produit enfin, je suis libre. J’arrache d’un geste les vibro que je porte aux tétons et me lève douloureusement pour échapper au gode. Une fois libre, je m’affale sur le sol juste à côté. Je me recroqueville sur moi-même, en larme, et tente de reprendre mon souffle.

Je ne sais pas exactement combien de temps je reste prostrée par terre. Peut-être quelques minutes, peut être plusieurs heures.

Seule la menace de voir réapparaitre Mathieu me pousse finalement à me lever et à me diriger vers ma chambre. J’ai les jambes flageolantes et l’esprit embrumé par la douleur mais malgré cela, je suis très vigilante sur le retour. Je crains de croiser d’autres apprentis dominants et de tomber entre leurs mains. Ils sont de plus en plus sadiques et n’hésitent plus à profiter des soumis lorsqu’ils les croisent. Et je ne suis pas sûre que ma raison survive à une autre séance de torture aujourd’hui…

J’ouvre la porte de ma chambre avec reconnaissance. Je n’ai aucune autre envie, là tout de suite, que de m’effondrer dans un coin et de dormir en essayant d’oublier l’horreur que je viens de vivre.

Je suis tellement engourdie que je ne remarque pas immédiatement la personne assise à mon bureau.

Lorsque j’aperçois enfin madame Notat, un cri de surprise m’échappe et je sursaute de peur. Son éternel sourire arrogant aux lèvres, l’enseignante engage la conversation :

« A voir ton état, tu viens de passer quelques heures difficiles, je me trompe ?

- Non madame.

- Et qu’est ce qui t’es arrivée ? »

J’hésite à lui parler du jeu de Mathieu, de ses malus et de ses bonus, de la pièce dans laquelle il m’a enfermée, de la torture, des clefs, de ma peur et de ma douleur.

Tout est confus dans ma tête et j’ignore ce que je peux lui dire sans risques de m’attirer des ennuis. Finalement, devant le haussement de sourcil impatient de la femme face à moi, j’opte pour une version courte, simple et efficace :

« Mathieu.

- Je vois. Si je comprends bien, j’arrive encore après lui. »

Je ne réponds rien. J’attends simplement qu’elle poursuive la discussion et qu’elle me dise ce qu’elle fait dans ma chambre. Ou plus exactement, qu’elle me dise pourquoi je devrais accepter de m’offrir à elle après ce qu’elle m’a dit hier.

L’enseignante se lève et viens vers moi. Je recule jusqu’à me retrouver dos au mur, impuissante, puis la regarde approcher.

D’un geste fluide, elle appuie l’une de ses mains sur ma poitrine afin de me coller contre le mur et de m’empêcher de me défendre. Avec son autre main, elle va titiller mon intimité. Le gémissement de douleur qui m’échappe involontairement la fait tiquer et son visage exprime toute sa contrariété de ne pas pouvoir m’utiliser comme elle le voudrait

Mais très vite, elle retrouve son sourire :

« Tu es en bien mauvais état mais je sais ce qu’il te faut ! »

Elle me prend la main et m’emmène en direction de la salle de bain :

« On va prendre une douche, tu te sentiras mieux après.

- On ? »

L’enseignante se tourne vers moi, et, sourire froid aux lèvres, m’ordonne :

« Déshabille-moi. »

Je la contemple sans rien faire. Je ne suis pas sûre de le vouloir, pas après ce qu’elle m’a appris hier. C’est elle qui nous a dénoncés et nous a empêchés de nous enfuir. Sans elle et son maudit livre, nous serions tous loin de cet enfer.

Et puis, pourquoi devrais-je satisfaire une femme qui me garde prisonnière et me torture ? Pourquoi devrais-je satisfaire une femme qui se contente de profiter de moi en attendant que je sois vendue à un quelconque psychopathe ?

Alors que je venais de décider de ne rien faire avant qu’elle ne m’y oblige, l’une de ses mains se pose dans le creux de mon dos. Elle se rapproche de moi et son autre main vient caresser ma cuisse. Ses cheveux frôlent doucement ma joue tandis qu’elle me mordille le lobe de l’oreille. Malgré mon corps endolori, ses caresses déclenchent des frissons de désir en moi.

« Que se passe t’il Leïla ? Mon corps nu ne te plait donc plus ? »

Le murmure de l’enseignante dans le creux de mon oreille déclenche de nouveaux frissons en moi et, avant même que je n’ai pris consciemment la décision, mes mains sont déjà entrées en action.

Je déboutonne lentement son chemisier et le laisse tomber au sol, dévoilant un soutien-gorge en dentelle noire presque transparent et diablement sexy.

Je me sens tellement faible de lui céder aussi facilement. Pourquoi ne puis-je pas simplement lui dire non ?

Les yeux de madame Notat ne me quittent pas tandis que déboutonne son jean et le fais glisser le long de ses jambes parfaites. Je prends le temps de lui retirer ses chaussures à talons avant de remonter à son niveau. Il ne lui reste désormais plus que son soutien-gorge et la petite culotte noire assortie.

Les mains légèrement tremblantes, je dégrafe le haut et laisse apparaitre deux seins fermes aux tétons déjà érigés de désir.

Avant que je n’aie pu faire un geste de plus, la femme m’attrape les mains et les pose sur ses seins. Puis, elle se penche vers moi et m’embrasse sauvagement.

Je sais pourtant qui elle est, ce qu’elle fait, quel avenir elle me réserve. Mais tout cela ne semble plus avoir d’importance en cet instant. Parce que dès que ses lèvres se posent sur les miennes, je sens mon corps et mon esprit lui céder. Je lui rends son baiser tout en caressant sensuellement sa poitrine. Ses gémissements de plaisirs se joignent à notre baiser.

Nous nous séparons, hors d’haleine et l’enseignante recule d’un pas pour me sourire avec arrogance, ses yeux froids et calculateurs posés sur mon corps nu.

« Ne bouge pas pendant que je te ligote. »

Je retiens à grand peine un gémissement de frustration. Pourquoi ne peut-elle rien faire sans me ligoter ? Je déteste tellement cette sensation d’impuissance…

La femme revient vite et commence son office. Cette fois ci, elle reste simple. Elle se contente de rapprocher mes coudes ensembles avant de les lier puis fait de même avec mes mains. Mais le résultat est terriblement efficace et je me retrouve une fois de plus soumise à elle. Et une fois de plus, de mon plein gré…

L’enseignante se débarrasse de sa culotte d’un geste nonchalant et me guide vers la douche. Elle n’est pas très large mais nous y tenons toutes les deux malgré tout.

Madame Notat allume l’eau, règle la température puis dirige le jet dans ma direction. De sa part, je m’attendais à une douche glaciale mais l’eau est agréablement chaude et fait beaucoup de bien à mon corps endolori.

Après avoir raccroché le pommeau, ma prof de bondage place une noisette de gel douche dans sa main et commence à me frotter le corps.

Bien que la situation soit très embarrassante, je ne dis rien et la laisse faire. Ses mains me caressent le corps avec beaucoup de douceur et déclenchent de petits frissons de plaisir le long de ma colonne vertébrale. La femme prend soin de ne pas trop s’attarder sur mes seins et mon intimité martyrisés par Mathieu, se contentant de zones moins érogènes. Mais son simple toucher me rend extrêmement sensible et je me surprends à gémir sous ses doigts experts.

Madame Notat continue ses soins un moment. Après avoir lavé mon corps, elle s’occupe de mes cheveux collés par la sueur accumulée lors du jeu sadique de Mathieu. Ces gestes me font beaucoup de bien et je sens que je reprends quelques forces bien que mon corps reste très douloureux.

A la fin, nous restons simplement sous le jet d’eau chaude, moi à profiter de la chaleur sur mon corps meurtri et l’enseignante à contempler ma nudité en souriant. Et c’est toujours en souriant qu’elle me demande :

« J’ai pris soin de toi. Me feras tu plaisir en retour ? »

Sa demande est authentique, elle ne me forcera à rien. Mais, et j’ignore pourquoi, je n’hésite qu’un très court instant avant de m’agenouiller devant elle. Ma langue s’active avec efficacité et je ressens même une certaine satisfaction à entendre les gémissements de madame Notat au-dessus de moi.

J’enfile des vêtements secs. J’ai un sourire sans joie en songeant qu’avec ou sans vêtements, la situation ne change pas beaucoup puisque toute mon intimité est dévoilée. Mais peu importe, je me sens mieux avec un peu de tissus sur moi.

En me tournant vers l’enseignante, j’ai la surprise de constater qu’une tartelette au citron est posée sur mon bureau. Je me tourne vers madame Notat, hésitante. Elle a son éternel sourire froid et satisfait sur le visage mais sa voix est douce lorsqu’elle me dit :

« Joyeux anniversaire Leïla. »

Je m’assois face à la pâtisserie et la contemple sans rien dire. Cela fait des mois que je n’ai rien vu de pareil. La nourriture à la cantine est équilibrée, très fade et les desserts nous sont interdits.

S’inquiétant de mon silence, la femme demande :

« Tu ne manges pas ? Je croyais pourtant que tu aimais ça.

- C’est… C’est le cas. Merci ! »

Ma voix part dans les aigus et je prends sur moi pour ne pas fondre en larme. Une fois encore, je m’interroge sur madame Notat. Cette femme capable de torturer et d’humilier sans scrupules mais également capable de prendre soin de quelqu’un avec beaucoup de douceur. Cette femme qui veut me voir vendue et esclave mais qui, pourtant, est capable d’un peu de gentillesse envers moi.

Au moment où j’allais commencer à manger, quelqu’un toque et entre sans attendre de réponse. Je me retrouve alors nez à nez avec madame Noblet. Intriguée et suspicieuse, cette dernière balaye la scène du regard. Ses yeux se posent sur madame Notat et les deux femmes se fusillent du regard quelques instants.

Un sourire diabolique aux lèvres, madame Notat brise le silence :

« Tiens donc, Céline. Comment se porte notre nouvelle élève ? Tu t’adaptes bien à la vie ici j’espère. »

La voix chargée d’ironie, mon ancienne enseignante répond :

« Très bien merci. Et les gens d’ici sont très accueillants, c’est un vrai plaisir. »

La prof de bondage lâche un petit ricanement puis se lève et se dirige vers la sortie. En passant, elle caresse sensuellement la cuisse de l’autre femme et murmure :

« A demain en cours chère nouvelle esclave. »

Puis elle quitte la pièce en refermant la porte derrière elle.

Immédiatement, madame Noblet se tourne vers moi, sourcils levés en signe d’interrogation. Rouge de honte, je me détourne et marmonne :

« C’est une tartelette au citron, vous en voulez la moitié ?

- C’est de la part de Notat ?

- Oui. Pour… mon anniversaire. »

La voix presque aussi froide que celle de madame Notat avant elle, mon ancienne prof répond :

« Non merci, je ne veux rien qui vienne de cette femme. Il est trop tôt pour que j’oublie les trois jours de torture qu’elle et Pirot m’ont fait endurer à mon arrivée. »

Je me tourne doucement vers la femme, persuadée d’avoir à affronter sa colère. Mais je ne lis dans ses yeux que de l’inquiétude et un peu de tristesse.

En soupirant, elle reprend :

« Mange Leïla. Quant à savoir pourquoi madame Notat te réserve un traitement de faveur, ça ne me regarde pas. »

Puis elle sourit avec tristesse et quitte la pièce.

J’attrape ma tartelette et la mâchonne sans enthousiasme, la bouche soudain sèche.

Le retour en cours le lundi n’a rien de très joyeux. Etant enfin sortie du brouillard qui m’a protégée la semaine dernière, je ne peux plus ignorer l’horreur des cours. Pour commencer, toute la classe soumise, en dehors d’Emma et Quentin, est toujours punie avec la chaise gode. La grosseur et l’inconfort dépendent de nos notes au dernier DS. Et pour ne rien arranger, Mathieu, mon voisin de table en histoire, m’interroge sur le jeu de dimanche. Il veut connaitre les moindres détails de ma longue lutte pour me libérer. Combien de temps ça m’a pris, combien de clefs j’ai dû essayer, est ce que l’aphrodisiaque a fait son effet, qu’est ce qui était le plus douloureux…

Heureusement, madame Possat finit par le rappeler à l’ordre et il me laisse tranquille.

C’est moi qui reviens vers lui pendant le cours. Bien qu’inutile, j’ai besoin de savoir :

« La clef pour me libérer faisait partie de celle entourées de scotch. C’était un hasard ou tu l’as fait exprès ? »

Il se tourne vers moi, tout sourire :

« C’était fait exprès bien sûr ! Je savais que tu commencerais par les clefs non entourées d’adhésif. Du coup, tu as été obligée d’en essayer au moins la moitié avant de trouver la bonne ! »

Il a l’air tellement fier de lui que je ne peux m’empêcher de répliquer :

« T’es vraiment un salopard ! »

C’est en prenant conscience du silence dans la classe que je m’aperçois que j’ai parlé trop fort. Madame Possat approche doucement de moi. Je m’empresse de baisser la tête et marmonne :

« Je vous prie de me pardonner, ça ne se reproduira plus !

- Pas aujourd’hui en effet. Ouvre la bouche et tire la langue le plus loin possible. »

Je m’exécute à contrecœur.

L’enseignante place deux longues baguettes métalliques de part et d’autre de ma langue puis les resserre afin de l’emprisonner entre les deux. Enfin, elle appose deux minuscules cadenas à cet accessoire et tourne le dos sans un mot. Ma langue se retrouve coincée à l’extérieur de ma bouche, ce qui m’empêche d’articuler et me fait abondamment baver.

Tout en ricanant, Mathieu se penche vers moi :

« Tu as eu beaucoup de chance tu sais. J’ai hésité à te mettre la bonne clef sur le trousseau. Tu aurais pu te retrouver avec un trousseau de cinquante et t’apercevoir à la fin qu’aucune n’était la bonne. »

Je sens mon estomac se contracter douloureusement.

A la fin du cours, je vais voir madame Possat pour qu’elle me retire son étrange et douloureux bâillon.

« Tu as cours de bondage après ? »

Je hoche la tête.

« Pas besoin de parler pour être ligotée. Tu viendras me voir ce soir, à dix-huit heures, après la fin des khôlles. »

La sentence est sans appel et, la tête basse, je me rends en bondage.

Ce cours est tout aussi atroce. Madame Notat continue de m’utiliser comme modèle. Les cours sur les nœuds les plus classiques sont finis et nous abordons à présents les positions les plus courantes en bondage.

Aujourd’hui, c’est le crab tie. Pendant que les deux classes prennent des notes, la prof me met sur le dos, les bras écartés de part et d’autre de mon corps. Elle ramène ensuite mes chevilles auprès de mes poignets et attache cheville et poignet ensemble. Ainsi, la vue sur mon intimité est parfaite. Pour finir l’humiliation, elle encorde mes seins puis fait passer une corde entre mes lèvres vaginales. Elle appelle cela un crotch rope…

Pendant qu’elle continue ses explications, elle me laisse ainsi au milieu de la pièce, sous les yeux gênés des soumis et ceux rieur des dominants.

L’après-midi est tout aussi atroce. Ma langue commence vraiment à me faire souffrir, je n’ai rien pu avaler ce midi et je dois faire sport dans ces conditions…

Et après deux heures d’humiliation en sport, c’est reparti pour deux heures de bondage. La scène de ce matin se répète sauf que cette fois ci, c’est Léna qui me ligote tandis que les autres soumis subissent la même chose aux mains des autres apprentis dominants.

Je croise brièvement le regard de madame Noblet et détourne rapidement les yeux. Je déteste par-dessus tout voir mon ancienne prof de bio dans cette position tellement avilissante. D’autant plus que c’est de ma faute si elle est ici aujourd’hui…

La fin du cours arrive enfin. Avant de nous lâcher, madame Notat a une annonce à nous faire :

« Samedi aura lieu la présentation BDSM Plus. D’ancien élèves, dominants comme soumis, vont revenir afin de nous parler de leur parcours après l’école. Cela vous donnera une assez bonne idée de votre avenir, en particulier pour les soumis. »

Je me tourne vers Jade et dans son regard, j’aperçois le reflet de ma propre terreur. Nous n’avons pas besoin de mots pour nous comprendre. Il est déjà suffisamment difficile d’y penser, ni elle ni moi ne voulons voir à quoi va ressembler notre vie en sortant de cette école.

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