Ode à la dormeuse
Un ange près de moi s'est endormi
Je l'observe l'œil ouvert à demi
Une faible lueur sur son visage
Doux et blanc qui transcendera les âges
De ce corps émane un charmant secret
De cette âme fuient de puissants attraits
Ô envoûtantes prunelles cachées
En plein cœur vous m'avez déjà touché
Pour joindre la source de ton profond mystère
Qui englobe tout: l'aire, la mère et la terre
Je ferai sans regret couler le sang des astres
Je me ferai comédien dans tous les théâtres
Une odyssée sans fin dans ta forêt d'automne
Je pense enfin à la saison de Perséphone
Où toutes les fleurs que j'aime t'offrir
Vont éclore au soleil et devant ton sourire
Au fond de toi sommeillent encor tant de merveilles
Tel le pollen butiné par l'abeille
Ou le papillon à la vie beaucoup trop brève
Pour contempler la grandeur d'un monde de rêve.
Annotations
Versions