Colère nocturne
Moins d'une minute de lecture
Mes yeux te remercient pour toutes les couleurs
Que tu leur fais voir quand la lumière est éteinte
Dans ce monde hostile où je ne connais pas l'heur
L'aiguille sur l'horloge est donc seulement peinte
Sur la cage de l'oiseau à séché la fleur
Tranquillement tu dors sans entendre ma plainte
Il ne me reste qu'à veiller dans la torpeur
Où le bonheur est malin et me joue des feintes
Mes genoux servent d'oreiller
Le froid me sert de couverture
Mon âme me sert de cahier
À rien ne servent les ratures
La vérité doit être chié
Et là, enfin, sera bien pure
Ronfle, ronfle, tu as bien chié
Je m'essuierai sur le papier!
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