Dans une crevasse poussait le cyclamen

Ses pétales de velours luisaient au soleil

Enraciné, il tenait face au vent sans peine

Et de son pollen se délectaient les abeilles

Il ne se trouvait là que pour croître serein

Espérant peut être un jour atteindre le ciel

Voyager dans ce vaste royaume azurin

Et se noyer dans les nuages démentiels

Mais la brise devint zéphyr

Et le zéphyr devint tornade

Afin de tout anéantir

Pétales volants, des myriades

Dans la poussière vont pourrir

Rêves brisés et couleurs fade