Poésie suspendu 

Une minute de lecture

Car encore à corps perdu je me jète

L’accord de la corde perd sa couleur

Ni mineur ni majeur chante à tue-tête

La quinte crie sous ton coup querelleur

Diminuée, elle gémit muette

La septième domine au degré cinq

Et tend l’harmonie comme un vieux chiffons

Au bal des mots les intervalles trinquent

Dans leur verres tournoient de grands typhons

Vibrant au son d’un diapason de zinc

Enrichissons le ton de sentiments

Au malheur d’une oreille peu attentive

Qui entendra le legato du châtiment

La quarte court sur le quai de la rive

Augmenté, elle vol au firmament

Et si la sixte s’irrite si vite

C’est qu’elle est plate comme 20 ans de mariage

Une secousse, une onde, une seconde en fuite

Note des cieux transcendant les nuages

J’en appelle à toi tonique fortuite

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