Désert de mot
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Un miracle si j’ose y croire
Et ce n’est pas la mer à boire
C’est plutôt l’eau calme du lac
Un mirage, un mensonge opaque
Dans lequel je vomis tous mes déboires
Il fait chaud , il fait soif , par là
Donc j’abaisse mon regard las
Las de ces rayons transcendant
Je vois des reflets transparents
Se mouvant dans ce vaste désert plat
Soudain, des rails n’allant nul part
Jonchent mon chemin du hasard
La locomotive s’arrête
J’y monte avec un mallette
Pleine de malêtre et d’autre bazars
Dans un wagon des silhouettes
Vagues , liquides aux voix fluettes
Un mystère y vit comme une ombre
Errant entre les sièges sombres
Je m’assois et sens fuir ma voix muette
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