En CM1 j'ai découvert ce qu'était un tsunami. Une camarade de classe m'avait montré une photo d'une vague gigantesque au Japon, et j'en avais eu peur. Depuis, je continue parfois de faire des cauchemars de vagues immenses. En voici quelques uns que je partage avec vous:

2016 (à partir de de mon cahier de rêves 2013-2018)

Je me trouvais sur une plage en Californie. Bien qu'il n'y avait pas une multitude de touristes, la plage n'était pas déserte pour autant. Je me tenais assise sur les chaises des maîtres nageurs et je profitais du soleil d'été, quand mon frère me mit en garde:

– Il y a de grosses vagues.

Je lui ai conseillé de s'agripper aux barreaux de mon siège de trois mètres de hauteur. Progressivement, je vis alors une vague énorme se rapprocher à grande vitesse de la plage. La mer nous surplombait, cachant même le soleil, puis s'est écrasée au sol. Presque emportée par la vague, je me suis cramponnée à ma chaise jusqu'à ce que l'eau se retire. Lorsque la mer redevint calme, je fis volte-face et découvrit que les gratte-ciels derrière moi n'étaient plus que des ruines.

2017

Au sommet d'une dune de sable, je me rapprochais d'une nouvelle plage ensoleillée en compagnie de mon frère et de mon père. Depuis la crête nous avions un panorama sur la plage, c'est pourquoi nous vîmes de loin un tsunami croître au fur et à mesure qu'il se rapprochait de nous. Malgré la distance qui nous séparait de la vague, je pouvais y distinguer des nageurs emportés par la puissance de l'eau. Je suis partie en courant tout en hurlant que c'était un tsunami, mais mon père me contredisait en affirmant que ce n'était qu'une grosse vague.

2018

Mes parents avaient organisés une excursion en montagne. Puis nous nous sommes retrouvés dans une maison en bord de mer qui était censé être la nôtre. De grosses vagues éclaboussaient les touristes; des goutelettes s'écrasaient contre nos fenêtres. Je sortais de l'habitation pour me rendre sur cette plage des côtes anglaises pour évaluer la taille des vagues.

– C'est une moyenne, celle-là. ai-je commenté.

Mais une femme me corrigea avec anxiété:

– Non, elle est gigantesque...

Et nous nous sommes tous accrochés à des poteaux métalliques tandis qu'un tsunami déferlait sur nous...