Coup de pouce Partie Un
— Tu as quel âge Azé ?
— Seize ans Monsieur.
— Tu aimes ta mission ?
— Oui Monsieur.
Je note satisfais ses premières réponses. Être chez moi, me permet de souffler. Me terrant suite au lot de fidèles des Zokias en Argentine.
Voilà deux ans, que je suis revenu m’en occuper. À distance, de ses dix ans à quatorze ans, j’avais envoyé un proche lui donner à manger et prendre des nouvelles.
Ce soir, elle est assise dans un fauteuil, connecté à un ordinateur, tel une robot dans l’une des salles d’expériences. Ces dernières années, je lui impose d’être Marta. Mes sessions de filatures, lui donne les indications pour rejouer les scènes. Toute ces données, m’aiguille sur le projet.
De plus, je lui ai permis pour la première fois, de suivre à la trace Marta. Bien que j’ai eu pas mal d’informations sur ses comportements jusqu’à ses treize ans…Depuis la fuite de Maria chez sa sœur, je n’ai plus rien. Aucune idée de la raison brutal de sa fuite et pour le moment, je la laisse vieillir.
Aussi, je dois admettre, que ces années de retours, me laissent une colère noir. Je n’ai rien à me mettre sous la dent que la mort de son amie, une tentative de suicide et une ridicule perte de moyens…
— Explique moi.
— Comme prévu, je l’ai suivi.
— Qu’as-tu appris ?
— Je suis perdue, j’ai fumée, besoin eu de ma dose.
— Rien de nouveau ! Quoi d’autre ?
Elle hurle un peu quand j’appuie sur le clavier, signe que les électrodes sur son corps marchent bien. Une petite nouveauté dans cet interrogatoire bilan. J’ai besoin de mettre les choses au clair.
J’ai vu Marta de ses huit à dix ans, une fois tout les deux. Pourtant, elle semble posséder une barrière mentale de cuir, aucun moyen de la manipuler. J’accuse Maria dans un élan de lucidité. Avait-elle fuit pour ne pas que je la punisse ? Quoi qu’il en soit, elle va subir sa peine.
— Deux hommes m’ont payé et ça a mal tournée.
Mon sujet s’investi bien dans son rôle. Et puis, j’ai enfin, quelque chose à creuser. Mon stylo reste en suspens et je me perds dans son regard un peu plus humaine. Ça, je ne peux l’oublier.
— Intéressant. Développe.
— Elle…
— Toi, elle, c’est pareil.
— J’ai fuguée vers minuit, je suis allé au point de deal, de la Cun, un coin de forêt, comme tout les semaines. Deux types plus âgés, m’ont proposer un tour en voiture. C’était une bonne ambiance.
— Comment tu l’es avais suivit comment ?
— J’ai couru pour les retrouver près d’un lac, c’était pas loin. Puis, ils l’ont forcé à fumer deux joints avant de l’emmener derrière la voiture pour….
— Elle était consentante ?
— Non.
— Et ensuite ?
— Ils l’ont relâchés et j’ai pris une liberté.
J’ai envie de l’étrangler, ma main se crispe, je tremble hésitant à la punir par une autre décharge. Ses yeux humides ne me lâche pas.
— Tu as intérêt à m’annoncer la fin. J’estimerais si cela m’est utile.
— Pourquoi je lui ressemble ?
— Tu as accepté ta mort, ta mission. Alors ?!
— Dans ma poche de pantalon, un papier avec leurs noms et numéro.
Je me précipite pour la fouiller pour admettre qu’elle dit vrai. Elle est vraiment incroyable ! J’aurais dû lui accorder plutôt ma confiance. Sa fierté en dit long.
— Tout pour Zok, tout pour toi. Tu m’as créer, conditionner. J’ai plaisir à être elle, jusqu’à qu’elle vienne à toi. J’ai pris le choix d’aller les voir. Je leur ai proposé s’il voulait devenir de vrais hommes, capable de plus de pouvoir. Ils m’ont rit au nez mais dans l’ombre, ils n’ont pas vu vraiment. J’ai insisté pour avoir leurs numéros et noms. J’ai joué la dernière carte, celui que mon puissant, vous appellerez. Vous serez les premiers fidèles, œuvrant pour le crime à la gloire d’un Dieu. Si des questions, ils seront te les posez.
— Tu me rends encore plus fier ! Bon, repos. Je vais m’empresser de les contacter ! Ils me seront utiles pour le plan.
Une fois partit, je m’enferme dans le bureau, consultant deux noms : Said et Mano. Que leur dire ? Elle a presque tout fait. Un certain William me répond, il est le frère ainé. Intrigué, il accepte de me rencontrer avec ses jeunes frères. Ils recherchent de l’aventure, brutal si possible, tout en étant assuré qu’ils ne seront jamais pris. Je leur garantis.
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