Deuil

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Ton corps, Maman, repose au caveau de granit,

Immobile et muet, et tes yeux sont fermés

A ce monde insensé que la rumeur agite...

La douleur et la peur sont pour toi terminées.

Ta maison m'a tenue dans ses bras protecteurs,

Bercée comme une enfant que la nuit terrifie ;

Et ta voix m'a parlé tout au fond de mon cœur,

Tout ce que tu voulais, Maman, j'ai fait ainsi.

Tu nous as envoyé le lézard, l'hirondelle,

Qui ont dit, chuchotant, que tu étais en paix.

Ton âme libérée a ouvert grand ses ailes...

Mais tu seras toujours près de moi désormais

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