PREPUCE
prépuce
En prélude à ces Odes que je dédicace
Aux êtres de cette terre qui savent rire et languir
Ou sensible aux délires que procure cette farce
Je leurs offre ces vers pour qu’ils cessent de dormir
Le sommeil mou et vain de ce membre divin
Fait de cette terre l’ennuie et en creusant ce drame
Ne sait ravir ni culs ni humides vagins
Oh agite toi bonhomme pour que cesse ces alarmes
Sache pour ta gouverne oh lubrique lecteur
Que ces vers se savourent et dissipent les peurs
Que distillent en ton âme de puissantes Langueurs
Mon semblable mon frère ou bien petite sœur
Je suis mâle et pourtant n’en attends nul honneur
Et c’est tout transpirant d’un cruel malheur
Que j’ai forgé ces lignes dans ces troubles sueurs
Pour ravir ou ton con ou ta pine ou ton cœur
Je n’attends nul merci pour ces vers impudiques
Si je chante ainsi c’est bien pour vider l’outre
Qui soit mouille les cuises, qui soit dresse les triques
Il ne t’en coûtera jamais qu’un peu de foutre
Si ces rimes t’emmènent dans de puissant trans-
ports
Et qu’alors tu découvres des charmes à ce verbiage
Offre à tous qu’ils profitent des splendeurs de ton
corps
Abandonne tes pudeurs et tout leurs habillages…
Merci…
(martial rauch, édition du net 2019)
Annotations
Versions