fleurs
Parfois
Ah que j'aime mais seulement
Dans un râle murmurant
Sentir le souffle court
Qui plane sur mes amours
Mais parfois il arrive
Qu'aucune vapeur ne l'avive
Que ce vent chaud se taise
De là vient mon malaise....
La panique me surprend
Je m'enlise dans les doutes
Et le temps se suspend
C’est alors que ma route
Prend fin au carrefour
De mes dernières amours
Parfois...
Ah que j'aime mais seulement
Dans un râle murmurant
Sentir le souffle court
Qui plane sur mes amours
Mais parfois il arrive
Qu'aucun souffle ne l'avive
Que ce vent chaud se taise
De là vient mon malaise....
La panique me surprend
Je m'enlise dans les doutes
Et le temps se suspend
Que je songe à cette outre
Où ranci tout ce jus
Qui t’a trop attendu
En héros je me hisse
Au sommet de ta cuisse
Pour qu'alors tu jouisse
D'un grand coup de coulisse
Sur le bateau de tes yeux
Tes voiles sont grandes ouvertes
Dans le calice de tes lèvres
Nectar carmin fut versé
Sur la tige souple de ton cou
Un pétale de douceur fleurit
Sur le bouclier de tes seins
Une pointe guerrière s'est dressée
Dans la marmite de ton ventre
Bouillonnent tant de désirs prisonnier
Et sur les lèvres de ton sexe
Se posent mes lèvres enamourées
Si
Si je me branle souvent
C'est qu'il n'est pas le temps
Que je connaisse enfin
Les chaleurs de ton sein...
Je me touche le zizi
La tête toute remplie
Des obscures souvenirs
De chaires prêtes à servir
Je m'étrangle le coquet
Prenant un air distrait
Pensant aux orifices
Qui servent à mes offices
Ou ces trous sont offert
Pour mon anniversaire.
Tien
Ton cul est le soleil
qui toujours m'émerveille
Ton vagin une étoile
Qui me serre dans ses toiles
La pointe de tes seins
Fait naître des dessins
Qui chaque jour illuminent
D'une belle aura ma pine
Mais il est des secrets
Que ton cœur me murmure
Et qui sont les discrets
Témoins de ton armure
Qui garde ces chagrins
Et fait trembler tes mains
Les heures passent sans émoi
Et mon cœur pense à toi...
Alors que je t'attends
Mon long membre se tend.…
Malgré le froid qui mord
Tel de longs sanglots morts
Je tâte ce vit tendu
Qui bientôt lâche son jus…
Passent les jours sonne l'heure
Seul dans ses solitudes
Dans mes mains il demeure
Plein de douces tristitudes
Qu'il brise enfin ses chaînes
Et répande ses graines....
L'armoire
Cette belle grosse armoire
Offrant portes en miroirs
Si robuste et si fière
Ne date point d'hier…
Elle impose sa stature
Et sa forte ossature
À qui ne voit en elle
Que son reflet fidèle …
Sa secrète serrure
Est une fente discrète
Entre fines dorures
Qui porte sur sa crête
Une perle opaline
Qu'un doigt distrait câline …
Qui porte sur sa crête
Une perle opaline
Qu'un doigt distrait câline ...
Tes sentiers
Ils sont si secrets mes si longs chemins d'amour
Ils empruntent sinueux les lignes de tes contours
Et s'aventurent souvent en tes grottes humides
Même s'ils sont si pressés et paraissent bien timides
J'aime à me promener sur ces vastes sentiers
Qu'ils soient à tous offerts ou juste pour moi gardés
Ils sont le charme avide qui pétille en tes yeux
Qui sont la source de vie ou s'abreuvent mes vœux
Qu'un instant ces doux yeux se brouillent de chagrin
Cette pluie qui ravive et fertilise les rives
Du fleuve ou je surnage connaissant mon destin
Qui est tout mon désir désir que l'amour vive
Te servir chaque jour que l'univers fera
Une étreinte une caresse tout au fond de mes draps...
Inutile
Je m'enlise inutile
Plein de pensés futiles
L'âme si ? vide et livide
Qu'elle en devient morbide....
Et le chant des oiseaux
Qui sifflent pourtant si haut
Bercent mon cœur monotone
Des langueurs de l'automne...
Mais un signe de toi
Inutile et peu sage
Fait naître des émois
Qui me mettent en nage
C'est que je lâche alors
De mes burnes tout l'or
D'un amour peu prudent je j'aime fille imprudente,
Étant fort différent rêve d'une indifférente
Qui saura si je bande prendre en main cette barre
Pour voguer avec moi et lâcher les amarres..
La douceur de tes charmes
La candeur de tes armes
Inspire à mes alarmes
La tristesse et les larmes
Des heures je les espère
Des heures sombres et amères
Ou tu es passagère
De mes rêves éphémères
Une seconde suspendue
Un souffle qui me frôle
Une étreinte éperdue
Et ça y est j'ai la gaule
Et je vide trop vite
Ce que distille ma bite
Ta chambre
Que cette chambre m'inspire
Les nuits ou tu respires
L'encens tiède enivrant
De tes rêves charmant
Ces draps doux caressant
Comme tes yeux chavirant
Savent si bien retenir
Mes décharges à venir
Ton absence est le songe
Qui nourri mes délices
Tandis que je m'allonge
Que jamais ne finissent
Ces nuits ou je languis
En me flattant le vit...
Le vin joyeux
Ah qu'elle est douce l'ivresse
Des harems de caresses
Fait des mains des déesses
Aux si rondes et belles fesses
Si le danseur s'amuse
Perdu parmi les muses
Dans des cercles aux mile ruses
C'est qu'il n'ai point d'excuse
Et il tourne et il danse
Dans des soleils rêvés
Les yeux perdus en transe
Mais une fois réveillé
Trouvera solidifiée
La terre sous ses souliers
Le vin triste
Le vin du solitaire
Est bien trouble et amer
Un amer qui se fume
Tel noire pipe d'écume
Une écume flasque et moite
Humide comme la boîte
Où pèle-mêle s'entassent
Ses rêves qui trépassent
Son odieux couvercle
De rouges émanations
Et de mystérieux cercles
Sait les démangeaisons
Du solitaire anxieux
Qui astique bien son pieu
Océane si marine
Que tes tièdes embruns
Savent ravir ma pine
Et la gonfler d'entrain
Font la joie de mes lèvres
Si d'une main coquette
Ta culotte tu enlèves
Me laissant plein d'alertes
Mais cette onde libérée
Tout en haut de tes cuisses
Dans ma bouche entrebâillée
Pour ma langue est délice
Mais hélas je ne connais
Ni ton nom ni tes attraits….
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