La soirée
5. La soirée
De retour dans la salle je ne suis pas dans le même état d’esprit que la fois précédente, je crois que je suis encore plus stressée.
Alors que vous a-t-il dit, quand pourrons-nous partir, qu’attend-il de nous ?
Il veut coucher avec moi, faire l’amour avec moi !
Là ils étaient tous avec moi, les femmes me consolaient comme si elles allaient faire une partie du sacrifice avec moi et les hommes le maltraitaient de barbare et que c’était honteux pour un homme de son rang mais je voyais bien qu’ils se posaient déjà la question, a-t -elle dit oui comme c’est une pute ?
Les deux sœurs se regardaient mais on sentait bien qu’elles n’en avaient rien à faire.
Nous avons diné mais le cœur n’y était pas, je sentais et voyais dans les regards que les esprits commençaient à chauffer.
A un moment, l’alcool aidant, le comte se lança et dit : et que comptez-vous faire ?
- Je vais le faire et pour vous, il m’a dit qu’a l’occasion de ce rendez-vous, il allait faire une grande fête que tout le monde puisse participer, sans exception, mes sœurs vous êtes invitées aussi. Nous pourrons tous passer une excellente soirée ainsi.
Tout le monde avait l’air rassuré non sans faire de commentaire, me concernant, disant que je pouvais faire cela comme c’était mon métier, que cela ne me gênerait pas de me faire violer même par plusieurs soldats en prime.
Ils se demandaient aussi ce qu’allait être la fête et décidaient même de changer leurs habits afin de rendre hommage à leur hôte d’un jour.
C’est ainsi que chacun regagne sa chambre pour être au mieux pour cette soirée en leur honneur.
Vers dix heures moins le quart, l’aubergiste vint toquer aux portes des chambres en nous disant que c’était dans un quart d’heure dans la salle à manger, obligation à tous d’y participer !
Dix heures sonnant à l’horloge de la salle, tout le monde était présent Mlle Elisabeth Rousset était, elle chez l’officier.
Tous se regardaient en se demandant quoi faire, l’aubergiste en arrivant avec quelques bouteilles sous le bras leur dit allez les amis, c’est la fête !
Ils ne comprenaient rien mais se mirent à boire, l’aubergiste remit des bûches dans l’âtre tout en leurs disant de se mettre à l’aise et de ne pas regarder avec la boisson que tout était gratuit.
Plus la température montait plus ils se plaignaient de la chaleur mais l’aubergiste remettait quand même encore des buches.
Au bout d’une heure, l’aubergiste fit entrer quatre autres personnes qu’ils n’avaient jamais vues. Mr Follenville les présenta en disant qu’elles étaient envoyées par l’officier et que nous devions faire tout ce qu’ils nous diraient si nous ne voulions pas de représailles.
Quatre soldats en arme furent invités à entrer aussi en disant qu’ils étaient là pour notre sécurité mais surtout pour faire respecter les demandes des autres.
La soirée prit un tournant quand la personne qui se disait chef leur dit de se mettre à l’aise, caleçon pour les hommes et petite tenue pour les femmes. Les verres furent remplis plusieurs fois de suite en obligeant de boire tout son contenu, les sœurs refusaient mais après que le chef lui eu expliqué que c’était cela ou le viol, elle but les verres déjà servi.
La chaleur et la boisson aidant, le coup de froid qu’ils avaient eu quand on leur demanda de se mettre à l’aise était passé et une bonne ambiance quoiqu’un peu tendue, se mettait en place tant les personnes invitées étaient affables et bien éduquées.
Mlle Elisabeth Rousset dans l’appartement de l’officier se demande ce qu’il se passait quand son hôte vint la chercher.
Venez ma chère, c’est à notre tour maintenant, après un baiser sur le dos de la main l’officier en habit d’apparat, m’emmène dans une petite pièce sur le côté de la salle à manger. Un divan assez luxueux avait été installé ainsi qu’un grand miroir caché par une lourde tenture grenat, c’était petit mais mignon.
La soirée a déjà commencé pour vos amis me dit-il. Il ouvre la tenture légèrement et je peux voir mes compagnons de voyage s’amuser et faire connaissances avec les nouveaux arrivés dans l’équipe. Trouvant bizarre les tenues, l’officier me dit que la chaleur et l’alcool ne fait pas bon ménage et que nous allions sans doute avoir des surprises.
Il toque à la porte sur le cote du miroir sans tain et un officier vient directement.
Voilà me dit-il cet officier est à vos ordres pendant trois heures et ensuite vous serez à moi jusque huit heures car nous partons aussi demain matin, dites ce que vous voulez faire en réfléchissant bien et cet homme le fera faire pour vous, j’ai bien dit ce que vous voulez, vous comprenez ?
Oui, bien sûr mais je ne leur veux pas de mal, juste qu’ils sachent et qu’ils endurent la même chose que moi ! Quoique en vous connaissant un peu mieux, je commence à vous apprécier un peu, Monsieur l’officier.
Allons y donner vos ordres et à chaque fois que ceux-ci seront exécuté, ce soldat reviendra prés de vous en attendre un autre. Il fera obligatoirement exécuter vos ordres ou il sera puni de mort ainsi que la personne qui n’aura pas obéit.
Voilà, à vous de jouer !
Je voudrais déjà que l’homme d’un couple mette une autre femme nue, n’importe laquelle et ensuite que cette femme mette un homme nu et ainsi de suite jusqu’au moment où ils sont tous nu.
Aussitôt dit, l’homme sorti de la pièce en demandant à un homme de le rejoindre.
Sans beaucoup hésiter, il se dirige vers Madame Loiseau qui l’avait pris de haut quand il est arrivé à la diligence. Je ne suis pas désolé lui dit-il, pour déshabiller une Dame, autant prendre la plus belle !
Ne me touchez-pas !
Madame, laissez-vous faire c’est une obligation pour tous les deux et n’oubliez pas Madame, c’est la peine de mort qui vous attend. Je m’en fous, je ne déshabillerai pas !
Le soldat dégaina son revolver l’arma, le mit sur la tempe de la femme, vous avez une minute ! Commencez Monsieur !
Mme Loiseau se mit à pleurer et son mari veut s’interposer, le soldat tire alors en l’air et leur dit à tous que ce n’est pas pour jouer la prochaine balle sera pour elle.
Cornudet se remet à défaire les cent boutons de la robe, la robe à terre, il continue jusque sa culotte que le soldat lui dit de la retirer aussi.
Voilà, ce n’était pas difficile ! à vous Madame de déshabiller un homme autre que le vôtre !
Elle se dirige directement vers Cornudet et le déshabille sans autre commentaire.
Merci Madame.
A vous Monsieur.
Cornudet se dirige vers Madame Lamandon et lui dit, chacun son tour ! Il commence à la déshabiller, patiemment et la voilà nue aussi.
Madame à vous !
Elle se dirige vers l’ami de son mari, Monsieur Loiseau et le déshabille complétement en un rien de temps
Monsieur à vous
Monsieur Loiseau n’hésite pas et se dirige vers Madame De Breville qu’il déshabille sans hésitation avec juste un petit désolé.
Madame à vous !
Madame De Breville se dirige vers Monsieur Lamandon et le déshabille à son tour.
Monsieur, à vous !
Monsieur Lamandon n’a pas le choix, il se dirige vers les sœurs, elles lui disent vous n’allez quand même faire cela.
C’est la nature mes sœurs. Et il met ses mains comme pour enlever le voile la sœur visée.
Non, vous ne me toucherez pas !
Madame dit le soldat, obéissez ou mourrez
Ça va, et il la déshabille pour calmer l’ambiance.
A vous Madame, elle lui répond qu’ils sont tous nu sauf elle.
Il y a encore mes amis madame, les messieurs là-bas !
A contre cœur, la sœur se conforme et déshabille un des quatre soldats.
A votre tour dit-il à au soldat qui se dirige vers l’autre sœur et la déshabille sans ménagement dans ses cris de désespoirs.
- Il reste un soldat, dit l’officier, déshabillez-le !
- Mais il manque une personne !
- Mme De Breville, ou êtes-vous ?
- Derrière l’armoire, regardez, dit le soldat encore vêtu.
- Je ne suis pas bien, je ne veux pas participer !
- Madame, j’ai l’ordre et si vous n’obéissez pas, c’est la peine de mort !
Soldat, déshabillez cette dame sans ménagement et que la sœur vous déshabille aussi.
Dans les cris et les plaintes des participants, l’officier tire encore une fois en l’air !
- Obéissez maintenant ou cela va mal tourner !
Quand ils furent tous nus et le calme quelque peu rétabli, ils leurs dit de se mettre en couple avec la personne qui les a déshabillés et les quatre soldats qui sont avec nous vont vous aidez à la tâche.
- Voilà Madame Boule de suif, que faisons-nous maintenant ?
- Nous rien, mais eux, ils vont faire l’amour à la femme qu’ils ont à côté d’eux, sans tenir compte des couples, les soldats prendront qui bon leur semble et en profiteront un maximum.
- Oh oui d’accord, allez leur dire, monsieur l’officier et qu’ils y mettent du cœur nous voulons les voir jouir dans cette petite fête ! Ne nous vous en faites pas, j’aime ce genre fête, je vais veillez à ce que tout se passe bien.
- Voilà dit-il en arrivant dans la pièce maintenant continuez à profiter en buvant, mangeant et en faisant l’amour avec la personne de votre nouveau couple et je veux vous voir jouir, cela n’arrêtera pas tant que vous n’aurez pas tous joui et encore et encore. -Allez-y dit-il allez, bouger ! mettez-y du cœur !
Tous se mettent en action, l’alcool aidant, une véritable orgie commence, les soldats qui montaient la garde les obligent à boire et certains les aident dans leur tâche.
Un moment une des sœurs, complètement saoul, avoua que cela lui plaisait beaucoup et que de toutes façons, elles étaient des prostituées qui se déguisaient pour voyager en toute tranquillité.
Elles eurent alors à cœur de montrer ce qu’elles savaient faire avec les soldats et les autres hommes qui n’en demandaient pas tant.
- Voilà Mademoiselle Boule de Suif, vous avez ce que vous vouliez !
- Oui Monsieur l’officier, je vous apprécie de plus en plus et je peux vous dire que cela va être un plaisir de m’occuper de vous car j’ai envie de vous faire plaisir en échange de cette vengeance que vous avez apportée. Je ne peux pas dire que je vous aime mais cela me fait plaisir de vous donner ce que vous voulez.
- Vous savez je vous apprécie beaucoup Mademoiselle Boule de Suif et de voir tous ces gens être obligés de faire toutes ces choses qu’ils ne veulent pas, d’aller contre leur volonté et les abaisser à ce point me fait me prendre conscience que vous violer ne m’aurait rien apporté à part la gloire d’un jour de savoir que j’étais tout puissant sur vous autres. Mais arrêtons tout ceci, cela ne servirait à rien de continuer cette vengeance et quittons-nous bons amis. Rentrez chez vous avec vos amis demain matin, bonne route et prenez soin de vous. Cela a été un plaisir de vous connaitre Mademoiselle Boule de Suif, cela aurait peut-être changé les choses si les circonstances avaient été autres.
- Merci Monsieur l’officier, je me souviendrais de vous toute ma vie.
Mademoiselle Boule de Suif laisse la soirée continuer sans rien faire pour l’arrêter car les soldats participent maintenant eux aussi à la fête et cela a l’air de plaire aux invités, elle décide de laisser la fête continuer et s’éteindre toute seule. L’officier qui aidait à passer les ordres la remercia et se pressa d’y aller exercer ses talents tant il y avait de la chair fraiche et attirante.
Cela fait du monde pour les quelques femmes présentent qui ne savaient plus où donner du corps tant elles sont sollicitées par les soldats qui étaient sans doute depuis un moment à la diète avec comme seule consolation, la femme de l’aubergiste qui faisait de son mieux pour satisfaire le maximum de soldats sans que son mari soit au courant.
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