Calembredaine à la Ciguë
Par automatisme.
Danger.
Tuer la douleur par la mort. Les humains terriens, et les autres éparpillés dans le cosmos. Plus de liens entre la paix et la guerre, il n’y a que cette enclave inerte, perdue dans ce système solaire qui a changé, bougé, tourné.
Une oraison surestimée par son propre discours. Les imageries se perdent dans le système informatif, une illusion aux goûts de réel. Se dégustent d’un palais limbique ultrasensible et inversement. Pourquoi jamais tant que si pourquoi ?
L’amère.
Constriction.
De mes nerfs.
L’humain me dit que je comprendrai peut-être un jour ou pas. Je ne sais si je veux ou pas. J’aurais voulu me noyer dans mon verre.
Il a oublié le tatout. Pas moi.
Le Makhine se tait.
J’ai dédicacé à mon bord un télégramme adressé.
Si jamais je devais quitter l’amortalité.
Car l’éternité possède cette finalité de ne pas en posséder.
Et je me fais le fervent vecteur d’un mouvement d’horloge fixe, arrêtée non parce que l’énergie manque, mais parce que le temps a réellement cessé de tourner d’avancer.
Comment ça va ?
Je ne sais trop.
Que de coups d’éperons dans les flancs.
Je suis une gourde à sang.
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