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J’aurais voulu.
Que tout ceci se répète à l’infini. Encapsulé dans le passé, je me remémore le futur. Que seront ces didascalies glissées entre les êtres, prenant part entière d’une réalité inconsciente ? Je ne suis pas sûr et les mots Makhine s’emmêlent au dessus de mon esprit.
Les humains furent sont seront.
Et je les abandonne pour retrouver le vaisseau.
M’attendent les compères.
Sronce dodeline de la fleur.
Libigre ronronne des ailes.
Solicore vibre plume.
Vartantique… spasme.
Je me fait accueillir dans ma demeure plus que millénaire. Ils me font une fête inquiète, sans me demander ce que j’ai trouvé dans mon ancien monde. Ils savent pertinemment que le leur leur ferait un effet au moins similaire, si ce n’est plus.
Mais ensemble, plus question de ténébrer. Lorsque, ensemble, nous ténébrons, cela devient insupportable. L’obscurité est telle que plus rien ne vient entretenir l’élan vital. Il n’y a que des tellurismes sombres, il n’y a qu’une sismique alourdissante.
Alors que notre lumière a de quoi éclairer de simplicité un monde qui nous appartient. Et sans frémir d’un quelconque bonheur, nous acceptons l’artisanat de l’univers à notre égard.
Ne reste alors que la plénitude bien heureuse de notre entente.
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