Perdu dans le vide. Vers une galaxie aléatoire ? Non.

Je sonde le vide intersidéral à la recherche d’errants. L’aspect psychologique du Makhine me soufflerait que je tente de trouver le miroir de mon âme, un visage sur lequel mettre mon étiquette sans en dénaturer la singularité. Et moi je me retrouve. Dans le quasivide. Alors je sonde, encore, toujours. Un problème d’irritation limbique. Mon néant ne saurait se satisfaire. De quoi que ce soit.

J’aurais voulu qu’il en soit autrement, comme toujours, encore, je sonde. Rajouter des pièces dans la machine, pour qu’elle me délivre un ticket gagnant, peut-être ou pas. Absurdité de ma condition, délivrance sous conditions. Je ne peux que fuir l’agressité. Mais ai-je vraiment ? Raison.

Dans la jungle de mon paradis, je signe ma folie.

Je peux rester des siècles sans bouger.

Je peux minuter mes secondes.

L’amortalité de mes nerfs.

Au second degré de mon tatout.

Brûlure atrocité.

Il aurait peut-être fallu que je tellurise. Un instant sismique toujours accolé, démon de nos âmes. Nos.

Instinct en strate, délire abstrait, dévide le temps jusqu’à épuisement de la substance, l’effort inné ne saurait se contenter d’un de ces retors systèmes complètement oubliés.