Un rêve prophétique.

Dans le rien spatial, j’envisage un passé un futur, identiques à la substance partagée emmêlée de torsions contradictoires, là où le temps s’étire dans les deux sens car il ne saurait tomber linéairement.

Retour aux sources de mon amortalité, j’erre.

Encapsuler ma solitude relative. Suis-je toujours un humain si ma communauté s’affranchit des espèces au point de ne plus compter que des individus particulier ? Je questionne le Makhine, et il me dit c’est futile. Pourquoi, soudainement ?

J’aurais voulu une réponse, même interprétée. Il me dit c’est sa réponse. Mais je ne m’en satisfais.

Au regard d’un lointain effet de causes, j’en écarte la spéculation hasardeuse qu’on remettrait en question selon les conceptions. Par delà la matière, je ne peux que ne savoir.

- Pourquoi évites-tu ces systèmes galaxiaux ?

Le Makhine impertinent.

Que j’occulte de déni.

Car je ne suis qui fuite du réel, par constitution ancestrale.

Tout à mon utilité de réfractaire, je peste donc et ferme.

Les yeux sur mon indifférence.

La suite en demi-tons, c’est de l’oeil sur moi que j’aveugle.

Et bon sang je le jure, c’est totalement insupportable.

Intellectuellement parlant, je ne saurais parler.

En guise de début.

Over.