Phrase Suivante
Comme si mes esprits prenaient des proportions limbiques. J’évidence. En tremblant de mes sens, je sens quelque chose de merveilleux. Hélas à mes écoutes multiples je me sens au dessous des cieux. J’aurais parcouru des millénaires pour parvenir au jour premier du dernier des dieux. Remonter le temps depuis l’infini, c’est partir de loin pour revenir. Mais loin par rapport à soi n’existe pas.
La raison de mes efforts innés n’a d’emprise sur mon sort que de manière limitée. Singulièrement, je m’englue je me mens. La copiecolle de mes traces d’un présent que je veux voir perdurer mais rien ne lui permet alors elle pourrit tant qu’elle n’est pas mise à jour.
Romancier de ma vie, j’attends la phrase suivante.
Relire de mémoire.
Au secours de mes déboires. Si elles ne sont pas gravissimes, gravissent cimes de mes obsolescences. Je ne peux aller si haut sans avoir un peu mal. L’ascension sans oxygène. De l’eau dans les poumons à cet altitude profonde.
J’approche d’un système errant détecté par le Makhine. Un astéroïde à explorer de notre perdition nous trouverons des accords glacés. C’est de là que nait l’envie de rencontrer le néant, après avoir renié la rencontre.
Un.
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