Dorions-nous dans l’absence de soleil, cet astéroïde en sommeil à qui je vins annoncer un réveil. Une nouvelle tellurique. Une marche atypique. Quelque chose de palpable, mais pas trop.

Sur cet astéroïde, rôdent probablement des fantômes qui ne cherchent qu’à s’évaporer. Je me dois de les découvrir, d’en explorer la réalité effervescente, car sinon c’en est fait de ma jauge d’altérité. Et je mourrai de solipsisme. C’est un repli sur soi maladif, un dessèchement de la substance qui se rétracte d’une souffrance imperceptible.

Le Makhine dans mes tempes.

J’ai le temps.

Rien ne presse.

L’infini devant moi.

J’ai l’ivresse.

Aurais-je entendu quelque écho dans mon micro ? Un allô qui demanderait des numéros à mon impressario ? Je ne sais que je ne sais, il n’y a plus rien dans mon histo, c’est de la disto d’hosto, ciao les dodos. Des sonorités alter ego, c’est mon trésor impromptu, je n’aurais su le commander alors je le ponds d’effet non escompté.

Une ambiance, un flot, en entrance.

Je ne sais. Ce que je pense.

C’est un fait. Je suis en transe.

Amortelle. Est ma substance.

Je suis de plus en plus cet aspect de la correspondance.