LEA

Une minute de lecture

Perdu dans l’espace.

A jamais.

Dans l’infini je me perds, et nous mourrons d’irrationnel. Je ne suis ne suis. Ni moi ni le chemin. Ni l’être ni la trace. Encore moins l’essence ou le phénomène. Un dédale m’habite et perd. De son insistant passage aux mirages de mon égo qui se miroite déformant. Car où ne serait qu’itinérance, doit subsister une tremblance. Un transit artificiel, je ne sais où je vais, car je ne suis ne suis. Localisé dans la psyché d’un mouvement organisé.

Finie la crevante ambiguité, tant qu’elle n’est plus assumée par delà de mes infarctuosités. Limbiques.

Mon élément dément, jamais je ne le démens, mais ce délirium…

Pourquoi je mens, pourquoi je ne dis que ce que je pense ?

La question jamais satisfaisante.

Frustration existentielle, je ne sais ce que sont, ce que suis.

Ce qui suit est la réponse aux démences d’aujourd’hui.

Ce qui fut dénonce les impudences d’autrui.

Je ne peux que Sronce, pour la potence de mes amis.

Jamais se défonce l’importance de minuit.

Alors.

Seulement.

Jamais correctement.

Centre, hante, un chiffre.

Sur l’unité totale se rabougrit ma verbale construite autour du néant de mes illusions. Jamais cinglante, jamais. Arpente. Tes regrets.

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