Infusion
Lag.
Nos essences tellurisées.
Je me promène dans mon paradis, l'herbe nue sous les plantes. Des pieds. Le chaos granitique et ses mousses humides m'inspirent une paix monolithique, que le ruisseau alimente de son bruit blanc. Seul dans le passé, je m'assure de ma folie, après ces millions d'années. Il n'y a plus que nécrose de mon esprit replié sur l'intérieur du vaisseau.
La chronologie déplacée. Dépassés les systèmes de pensée.
Non.
Concaténer les résultats d'un continuum ininterrompu. La procédure, dans son caractère le plus purement mécanique qui soit, aurait quelque chose de seconde, de montre, de temps. Enfermé par la trotteuse qui me traine, j'occulte le chemin parcouru et celui qui reste.
Peur de demain ?
Je ne sais que mourir.
Adresse mélancolique, une espérance de délivrance dans mes errances à outrance. Je résonne avec le Makhine, mais qu'y a-t-il entre nous. Une lumière dans le crâne, matière grise éclairée en filigrane de la pensée.
Mais que sont ces interrogations non formulées, ces illustration d'un doute incarné, d'une contingence de la réalité qui demande à être réalisée. Décidée.
Voilà que le vide intersidéral tente, par froid, de pénétrer, parfois, la carlingue anodisée.
Sept.
Merveilles absentes.
Liste de nos ambitions.
Annotations
Versions