Ailes initiales
Plus rien.
Ne passe. Ne tracasse. Je suis dans mon film, one man show sans public. Je suis ma propre star, j'ai tous les rôles. Dans mes rêves enfermés demeure l'esprit de l'humanité, que je tente peut-être de détruire d'emphase. Système réformateur, car si on veut se sortir de la merde, il faut changer quelque chose. Et plus la merde est grosse, plus la chose l'est également.
Je pense mémoire.
Les fragrances limbiques de ma constitution. Je les hais. Je les aime. Je les fuis et je les poursuis. Les ausculter pour les justifier. Les failles, repérer, d'une dynamique encapsulée dans des schèmes cryptés. Je m'écarte des frontières du réel.
Makhine, aide moi.
- Ton profil m'en empêche.
Quoi.
- Tu es de ceux qui refusent tout par principe. Pour râler.
Et alors.
- Le plus difficile à combattre dans l'humain. Tu en es l'incarnation.
Je t'emmerde. Makhatin.
Initialement, un transit inintéressant, qui se serait voulu personnel. L'individu ne vaut rien. Puis. Une décorporation réhabituant la perception du milieu.
- Makhine ?
Rien.
- Tu es là ?
Presque rien.
- Roh, fais pas la gueule voyons.
Pas de réponse.
Il veut quoi ? Des excuses, pourquoi ?
Ne pas voir, de voir.
Laisse-le faire.
La noirceur de mon âme, la vie insufflée essoufflée. Plus qu'une petite étincelle qui tente de survivre.
Rien.
Je m'enivre de ma perdition, qui emmêle et noue le nous en moi, au souvenir d'elle qui jamais ne sera.
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