Opposition d'accord
Elle me dit non pas ce soir.
Et elle disparaît.
D'instinct je hurle un désespoir. De chagrin je jure que je vais voir. Le matin s'assure de mon parloir. Le gamin que je fus de mémoire m'astreint d'un futur en pétoire.
Et c'est alors que je pars, que je fuis, que je migre vers ce taux de mortalité intéressant de curiosité. Le tatout, toujours, partout.
Lié l'inaliénable, comme toujours, et fomenter un bon complot pour construire de destruction ces immuables mutations, ces balafres de constitution, d'où naissent un timide approbateur de conscience et un tyran démesuré.
Je suis dans ma soucoupe, je vogue dans le vide.
Je suis le vide.
Pas un bruit dans le vaisseau, si ce n'est le ruisseau.
Qui coule dans la vallée de mon paradis enfermé.
Un petit monde à mon service, je crois que nul n'y a pas rêvé.
Et bien je peux le dire : c'est tout à fait anodin.
Elle n'est pas là, son souvenir déchiré.
J'y pense et puis j'oublie. C'est la vie.
Je saute dans le temps, le passé m'a rattrapé lorsque j'ai attrapé ces colères inappropriées mais tellement imparables d'impropreté. Dois-je me flageller ?
Elle n'aurait pas ou pas ?
Je n'aime pas que pas. Mais quand pas sera pas, alors l'appât d'épater dépassera les trépassés.
Makhine.
Tu me fais respirer le cerveau, et l'oxygène limbique a ce même goût salvateur que le physique.
Aurait-on ?
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