Rapides ascendants
Délibérer d’un quoi.
Le Flow aurait fini en échardes bleutées. Le souvenir sous la peau, qu’aucune pince ne pourra ôter ou désinfecter. Ses invités, gravés subtilement, elle et moi dans la multitude d’une journée atemporelle qui repasse en boucle dans mon esprit ; cette journée concaténée, synthétisée en une image cristal.
Ses doigts de fée.
Ses cheveux de princesse charmante. Et moi en chevalier pas très servant, qui tente d’assumer l’obsolescence du moyen-âge, qu’il serait temps de prononcer. On illumine un futur passé il y a trop longtemps.
Les trèfles d’un champ porte-bonheur.
Un territoire naturel où se sentir bien, au milieu des eaux calmes et paisibles. Le saule pleureur qui verse ses larmes végétales. Le cygne annonciateur d’un romantisme sismique.
Une proésie sans action, sans intention ; comme un instant photographique capturé et mis en cage. Pour mon propre bien. Ainsi se construit la mémoire.
Recharger.
Décharger.
Bombardement lyrique, une arme absolue pour le bien-être. Selon moi, et quelques autres ; d’une force numérale.
Plisse les yeux dans mon passé.
Regarde le Makhine.
Dans mes souvenirs.
Et s’il y avait quelqu’un d’autre ?
Un sronce carnivore. Un libigre rayé. Un solicore venimeux.
Tous encapsulés dans le vaisseau, à jamais amortalisés.
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