Larmes de sueur
Une eau salée, territoire maritime aux relents d’iode que je ne saurais dissimuler d’acidité. Submergé par un psychisme délicat, je m’enfonce dans la profondeur de l’abysse. L’eau, séant, entoure un vaisseau que je ne voulait pas nommer Flow, mais qui me l’inspire sans interruption. Qui suis-je au final, pour espérer dénaturer le passé ?
La vie nichée au milieu de cette goutte planétaire. Un vartantique, probablement. Je l’ai imaginé et rêvé, avant de poursuivre sa réalité. Maintenant je le traque au fond d’un aquarium naturel.
Le Makhine me guide, jamais pour moi ou pour lui, mais pour la poursuite de la connaissance, de la vérité, et qui sait, d’un absolu inatteignable.
- On va écoper d’un de ces poulpes…
Qui a parlé, de lui ou moi je ne sais.
Mais quelque part, je sens que nous aurions été d’accord sur le fait, si ce n’est sur les mots.
Et effectivement, le vartantique apparaît tôt ou tard. Les nanots fusent et quémandent la conscience, l’intelligence, l’amortalité. Et lorsqu’il accepte de voyager avec moi, c’est avec un pincement au cœur que nous abandonnons cette richesse liquide.
Nous avons une galaxie à entrevoir.
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