Entrouverture
Interruption nocturne.
Désespoir.
Vide intersidéral.
Visiter ces planètes accueillantes ou non, après les avoir dénichées, traquées, d’une recherche vers le contrôle. Humain. Que je commence à trouver invasive en dépit de son caractère aventureux.
Péter l’inconnu.
Poursuivre son éradication.
Tel est l’ambition.
Le Makhine médite avec nous.
Quant à Kardachev... il ne saurait se manifester pour l’instant. Nulle trace d’une quelconque histoire avancée. Seul au sommet. Pour l’instant.
J’écoute le silence.
Moi. En compagnie de désanimalisés.
Draculant nos essences entre nous.
Le vide autour de nos voyages, immense de rien.
Et lorsque je dors, je rêve du Flow.
Une ombre au fond de l’eau.
Des rames larmoyantes au dessus de la surface.
Tatout absent, jamais très loin.
De rien.
Je ne sais jamais où est la réalité. La poursuivant tout en gardant un train de retard, j’imagine qu’elle est incertaine ; jamais elle ne m’assurera de sa présence, que je dois pourtant admettre.
Alors je nihile. J’accepte ce refus.
Rien.
Service compris.
La plénitude abrasive de mon état, jamais touchée, mais excessivement frottée contre l’épiderme de mon âme. Jamais, toujours ; la subjectivité d’un temps qui ne me marque que de sa linéarité remise en question, sans cesse.
Je traverse.
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