Cocher
Réponse à tout.
Tatout.
Instinctivement involontaire, un tampon appliqué, et je serais parti. Destination : bonheur assisté. Parce que j’ai pas les moyens de répliquer face à la vie ; trop compliquée. Pister l’ataraxie, résister à l’asphyxie de mon esprit.
Défi : entreprendre sans en prendre, me méprendre. Le danger écarté je me sens comme plongé en aparté. L’illusion me saisit de savoir s’il existe des aventures limbiques comme sont les activités physiquement extrêmes. Certains sont accros à la course, d’autres au travail, d’autre au café. Moi c’est tatout. Parce que j’ai rien d’autre.
Je regarde à l’intérieur de moi-même, pour trouver l’ombre d’une âme, et je n’y vois que chimère ; un néant qu’on blâme. Ce n’est pas pour la galère qu’on irait se battre contre la psyché ; elle serait pourtant inévitable, comme pour tout espoir recherché.
Doper l’outil, prendre le parti de la technologie.
Dans un lieu indécis, traînent les reflux d’un souci imprécis. Lier d’évidence l’absence de sens et l’essence ; je pense. Au milieu de cette chère décadence.
Le Makhine. Perturbé.
Où vont ces idées qui jamais ne se posent sous des yeux attentifs ? Logent-elles seulement quelque part, ou meurent-elles de décès létal ?
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