Blocage vertèbre
Jouir.
De ses douleurs.
Et finir.
Par vaincre la peur.
Il serait.
Évidement tellurique. Un coup de tatout. Et je pars affronter ma peur. Ou la fuir. C’est selon le plan. La carte de mon karma me mène au Jouskayah, et je ne sais qui il est. Alors je sonde l’insondable.
En même temps je souhaite la surprise. Je souhaite sa vive voix qui m’apprendrait son monde. Je souhaite qu’il sache me formuler sa curiosité comme son trouble, et qu’ensemble nous avancions de concert.
Mais je ne peux m’empêcher d’envisager le pire. Que se passera-t-il si ce monde est hostile ? Comment prendre nos différences sinon par l’inadéquation ? Réponse.
Inconsciemment, un mot. Une explication sur sa propre nature ferait du Jouskayah un être connu, ou du moins cerné sur un plan. Or j’aime l’inconnu sécurisant, le froid de l’ignorance, lié à la chaleur du rêve.
Fantasmer sur nos irrégularités me fait espérer le meilleur. Idéalisant mon adéquation, je ne tends pas encore vers sa concrétisation. Mais c’est inévitable, je sais.
Et malgré la peur, l’espoir me donne l’envie d’aller plus loin. Je pourrais prendre la fuite, mais je ne sais ce que je veux. Alors je me laisse glisser.
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