Aujourd’hui, cobalt au petit-beurre.

J’hume le vortex ambiant pendant que le Makhine dérive, mes yeux dans le hagard. Sronce claque des dents à mes côtés — elle s’impatiente ? Des secondes vitreuses.

Jusqu’il y a peu, je ne savais comment voir.

Je tâtonne et j’appréhende, maintenant la solution. Le Jouskayah. Dans le frigo, une box de sablés, reliquat incongru de mes hiers déchus. Il en émerge une perspective luminescente, celle de ma rencontre avec le représentant. Des miettes et des nanos… les signes de mon salut amical.

J’en ingurgite un ; du gnumgnum qui fluore mes entrailles et m’inonde d’une perspective réconfortante. Je me sustente d’un futur proche quand le Makhine se cale sur le fait d’en finir avec l’indécis. Soit, ainsi est-il : une certitude, et nos ententes parallèles. Je perçois peut-être une voix métal qui tisse la trame du jour d’après — c’est lui.

Sur l’écran du télépériscope se dessine un astéroïde, à la lisière du Grayaïde. Je crois… il a l’air habité. Demain est plus dense que je ne le pense. Du trop soudain m’inonde les veines et me brouille les écrans du vaisseau ; du tatout vite.

Je pianote une réponse au Jouskayah.

D’ores et déjà, un chemin.