J’ouvre la porte du donjon.

À l’issue du dédale.

- Cérémonieusement.

Me souffle une voix dans l’ombre.

- Qui est là ?

Soufflé-je intrigué par la vibration de l’air dans ma langue. Que je n’avais entendue depuis des millions.

- Quelqu’un qui te renverra chez toi.

La lumière arrive jusqu’à ce que je discerne. Un humanoïde parfait. Mon cœur s’écarquille.

Il commence. Cérémonieusement. Le menton collé à l’épaule d’un rictus de cou qui lui disloque l’apparence. Il fixe un point au coin de son regard, perdu entre le sol et le vide. Il commence cérémonieusement, et ma gêne s’estompe uniquement dans mon intention. Sa voix grinçante. Avachi dans un trône roulant, il est pâle, mais bien vivant. Vraiment ?

- Mes créations ont monté un nouveau distordeur matriciel pendant ton exploration en mes asterres.

- Le Makhine ne m’a rien dit.

- Il sait se taire quand il faut.

Makhulé.

- Que trouverai-je là-bas ?

- Ce que tu voudras bien voir.

J’aurais voulu plus de réponses. Mais la limite s’approche. Notre limite. Les jousks minimaux. Il y aurait dans cette fin un début, car jusqu’à mains tenant, pas de prise sur le terminal.

Décompte.

De mes rêves.