Chapitre 7
Une question se formulait de plus en plus dans ma tête. Comment allais-je faire pour accumuler les visites et les rendez-vous à l’hôpital plus le gros problème qui se posait au boulot. La réponse était évidente, je devais retourner à l’agence pour gérer les clients en attente, en attendant du nouveau sur l’enquête qui commencerai dès le lendemain . Seulement je ne voulais pas laisser Arthur faire face seul à la maladie de Pierre. Nous sommes tous deux à la tête de nos entreprises respective ce qui rend le problème plus compliqué. Passaga m’avait affirmé que ça ne le dérangerait en aucun cas de travailler à mi-temps en attendant que l’agence se stabilise un peu. Même si cette situation me gênait et ne me plaisait pas, je devais me résoudre à l’accepter. Dès le lendemain, j'allais être dans toutes les galères liées au vol. Les papiers à signer, rassurer nos clients, convaincre ceux qui veulent partir, discuter et donner des informations aux gendarmes. Mais maintenant, je disais bonne nuit à pierre, un dernier bisou et devais dormir, car demain je devrais me lever tôt s’en pour autant réveiller pierre qui avait besoin de beaucoup de repos, après tant d’analyse et de médicament pour la chimio.
Le lendemain matin, vers 8 heure, en arrivant au boulot, les gendarmes étaient déjà là. Ils me posaient des questions bien précisent comme par exemple si les caméras de surveillance étaient bien activées lors des derniers mois, car, apparemment le vol aurait été effectué en plusieurs fois et sur une longue durée. Puis, visionnaient celles-ci. Ils n’y trouvèrent rien tout comme nous précédemment.
Alors, après revérification, ils envoyèrent les vidéos enregistrées à une équipe spécialisée, au cas quelque chose leur aurait échappé. Aussi, ils regardèrent les dernières consultations du compte. Cette fois, certaine chose se précisèrent. Le vol avait été effectué hors de l’agence. Bizarrement, les spécialistes ne parvenaient pas à accéder à sa position. L’escroc l’avait bloqué. Les gendarmes repartirent vers midi. Le reste de la journée se compléta par du rangement, des appels pour décaler ou même parfois supprimer des rendez-vous. Vers 17 h, je rejoignais directement Arthur, Camille et Pierre à l’hôpital.
On m’expliquait qu’un gros examen allais être fait pendant la nuit pour Pierre et qu’en conséquence on ne pourrait pas dormir avec lui. Une bonne nouvelle me fit quand même sourire : un clown allait venir à l’hôpital, demain après-midi, dans les chambres des enfants pour les faire rire et faire des jeux éducatifs avec eux.
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