Chapitre 8

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Je m’étais assise à mon bureau, ordinateur en main pour regarder mes mails. Je n’avais rien d’autre à faire, car nous ne pouvions plus recevoir de clients (même en regagnant de l'argent par nos nouveaux clients, notre escroc pourrait renouveler son vol quand il le souhaiterait). On m’apprenait qu’un inspecteur allait repasser dans la journée vers 14h. Il allait nous expliquer et nous exprimer le verdict tout en nous posant d’autres questions pour en savoir plus sur nos clients.

Vers 14 heure :

On toqua à mon bureau

-Oui ?

-Bonjour madame, je suis l’inspecteur Dumoulin, je peux ? me demandais un homme grand et mince, habiller seulement de noir ; en montrant la chaise devant mon bureau.

-Oui bien sûr !

Il posa un espèce d’enregistreur sur mon bureau.

- Si cela ne vous embête pas, notre conversation sera enregistrer. Alors, j'ai plusieurs questions à vous poser : Donc -dit-il en joignant ses deux mains et en posant ses coudes sur mon bureau, le voleur est sans doute un de vos clients, c'en est même presque sûr. Avez-vous eu des clients avec qui cela s’est mal passé lors d’un rendez-vous ou autre. Qui aurait même pu porter plainte.

-Oui, cela est déjà arrivé plusieurs fois même ; mais cela date d’il y a au moins neuf mois…. Mais… nous avons eu un client, il y a deux mois, il revenait souvent pour se plaindre du temps d’attente ou autre et parfois même nous insulter, mais nous n’avons jamais pris la peine de porter plainte. Attendez que je retrouve son dossier… le voilà. Tenez.

- Merci, deuxième chose, le voleur peut-être un de vos collègues, ou même vous ! d’après le rapport des gendarmes et des spécialistes, le vol a été effectué en plusieurs fois. Est-ce bien ça ?

- Oui

- Bien ! Qui a accès au compte de l’entreprise ? Qui détient l’unité des clés des lieux ?

- Hum, nous avons tous les clés de l’entreprise, mais l’entièreté des clés, il n’y a que moi et mon adjoint. Les hommes et femmes d’entretient sont des gens de confiance, mais je ne crois pas qu’ils aient accès à toutes les clés.

- Merci, j’irai donc interroger votre adjoint. À présent, parlez-moi de ce client. D’après votre dossier, il se nomme monsieur daprait… il a acheté un appartement, mais n’en a jamais été satisfait, c'est bien ça ?

- Oui, il a beaucoup insisté pour baisser le prix annuel, mais nous n’avons rien changé. Aussi, il parlait d’esprit, il disait que son appartement était hanté, je ne vous cache pas que nous l'avons pris pour un fou.

- Nous allons garder le dossier pour y étudier les indices ou informations intéressantes possibles et vérifier que tout en ordre juridiquement. Je vous souhaite une bonne journée, je reviendrai surement vers vous prochainement ; vous avez aussi la possibilité de venir me voir dans mon bureau si quelque chose vous reviens.

Il sortit de mon bureau après avoir rangé le dossier et éteint l’enregistreur.

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