On avance quand on arrive à considérer les écueils comme des opportunités d'apprentissage et non comme des désagréments malveillants.

Je me dois d'être honnête avec moi-même si je veux non seulement me sortir de cette histoire mais surtout ne plus jamais la reproduire. Tant que je continue à fonctionner comme si la vie s'acharnait sur moi, je n'apprendrais aucune leçon. Je continuerais comme je l'ai fait jusqu'ici à baisser les bras devant chaque obstacle. Par peur de mal faire, par peur d'avoir mal, par peur de peiner ou décevoir ma mère, Gaston ou à peu près tout le monde, par peur de faire des mauvais choix, par peur d'être seule...

Au final, c'est fou ce que la peur a pris comme emprise sur ma vie. Je n'ai pratiquement jamais pris aucun risque. Et pourtant, si je fais le bilan, il faut bien reconnaitre qu'avoir peur en permanence ne m'a finalement été d'aucune utilité. J'ai fini par vivre tout ce que je redoutais voire pire.

Le bon côté puisqu'il me faut maintenant en trouver un, c'est que j'ai survécu à absolument tout. Alors le temps est venu de de tirer de nouvelles leçons, de prendre des risques et de VIVRE enfin.