Mardi 14 mai 2019

Une minute de lecture

Aujourd'hui, sans trop savoir pourquoi, les larmes ont commencés à couler. Je me sens comme une naufragée : épuisée d'avoir été ballotée par les éléments déchaîné, triste d'avoir tant perdu et pourtant tellement reconnaissante d'avoir survécu.

Ces émotions s'enchevêtrent dans une déferlante qui m'écrase de toute son intensité et me laisse totalement démunie. Et plus j'essaie de me calmer, plus les sanglots deviennent lourd. Alors j'ai décidé de lâcher prise et d'arrêter d'être forte pour aujourd'hui.

Aussitôt rentrée, je suis allée me coucher. Et lovée dans ce lit qui fut le nôtre pendant tant d'année j'ai laissé couler mes larmes sur mes oreillers.
Je n'ai pas à avoir honte de regretter cette séparation même si je la désirais du plus profond de moi.
Je n'ai pas à avoir honte de déplorer ce que nous avons perdu car tout n'était pas toujours sombre.
Je n'ai pas à avoir honte de pleurer et de ne pas pouvoir être stoïque en permanence.
Et j'ai le droit de laisser toutes mes émotions, bonnes ou mauvaises, s'exprimer.

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