L'oiseau mort.
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Son sang rouge brillait sous le soleil.
Vermillon. Il ne restait de lui qu'un corps inanimé,
D'où coulait une rivière de liquide vermeille,
Dont les pavés étaient maintenant inondés.
Mort. Ses yeux étaient clos,
Il gisait sur le sol. Trépassé.
Le sang, sous sa tête, formait un flot,
Emportant avec lui les reliquats du passé.
Un éclat hyalin l'aura éblouï,
Illusion du ciel, mirage cristallin,
Ce reflet aura eu raison de sa vie,
Ce firmament de verre aura causé sa fin.
L'oiseau mort. Vole, vole, l'Oiseau,
Rejoins ceux qui, avant toi, se sont éclipés pour périr,
Rejoins un nouveau ciel, éternel et si beau.
Tu es là. Tout en ne l'étant plus.
Tous les oiseaux ne se cachent pas pour mourir.
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