L'œuf et la poule.
Ce chapitre a été écrit à quatre mains et ce n’est pas évident d’écrire sous la menace. Moi vous me connaissez, je suis un être sensible, romantique et tout et tout.
Je voulais une petite histoire d’amour… Mais la perfide m’a fait écrire une horreur.
J’attends qu’elle se dénonce et assume ses turpitudes.
Deux ou trois heures plus tard, j’émergeai d’un repos du guerrier bien mérité.
J, est toujours aussi vorace, une mangeuse d’hommes et de femmes.
Je m’étire, en faisant attention de ne pas déclencher une crampe.
Je bois pas assez d’eau, pensai-je. Je regarde ma montre. Putain déjà, la demie de midi !
J, est allongée à côté de moi. Après tout, c’est encore et d’une certaine façon ma soumise.
Il faut qu’à la première occasion je la remette à sa place.
Non mais des fois… Je lui empoigne les cheveux, la réveillant…
- Allez, suce-moi ! Vite, suce-moi ! Après tu descendras pour voir la chienne. T’as deux minutes pour me faire jouir. Sinon, je te fous dehors, toi et ton P4.
- Tu pourrais dire s’il te plait ?
- Tu veux une baffe ?
Elle se met docilement à quatre pattes et engloutit ma queue. Je la maintiens fermement par la nuque, histoire qu’elle n’oublie pas qui je suis. Mes yeux rivés sur la marque que je lui ai faite jadis sur sa fesse droite. Elle m’aspire en profondeur, agace mon gland du bout de la langue pour m’avaler plus profondément encore. Elle n’a pas le temps de me sucer bien longtemps. Je gicle en un temps record, jouissant brutalement dans sa bouche.
Elle sait y faire, la garce.
- Montre !
Elle ouvre grand la bouche.
J’aime regarder mon sperme jaillir pour stagner sur sa langue, puis s’écouler ensuite un peu à la commissure de ses lèvres. Je la domine et je la remplis de ma semence. J’aime la sensation que cela me provoque. C’est un truc magique.
- Avale !
J, est toujours aussi vorace, une mangeuse de queues, un aspirateur à clito.
Je lui tape sur les fesses,
- Bouge !
Elle me répond.
- Ça t'a plu ?
- Oui, c’était correct.
- Goujat !
- Allez oust ! Je te rejoins plus tard… et enfile quelque chose, tu n’as pas à être nue devant une chienne.
Elle va à l’armoire, en sort une robe courte Ao Dai, en velours noir sans manches, fendue entièrement des deux côtés et dont le laçage s’arrête bien au-dessus des hanches. Bref c’est une robe super sexy. Evidemment, elle l’enfile sans aucun dessous.
Moi je pense rester un peu plus longtemps au lit.
Mais j’entends le pas rapide de J, qui revient.
- Major on va avoir des problèmes.
- Ah bon ? Raconte.
- Ta fille ! Elle est toujours avec son œuf et il n’est pas cassé.
- Bon, j’arrive. Retourne en bas.
J’enfile mon pantalon et je suis J.
*** 2
Effectivement C. est toujours appuyée, son front sur l’œuf, qui n’a pas glissé d’un millimètre de là où l’avait posé J. Elle est seulement en nage, à genoux au-dessus d’une flaque de pisse, à demi consciente. Dans l’âtre, il reste encore des braises rougeoyantes.
- J, va lui retirer son putain d’œuf.
La jeune femme fait ce que je lui commande. Elle prend l’œuf et passe la main sur la vulve de C.
- Bordel ! major, elle mouille et c’est pas de l’urine. Et toi, lèche ma main. Elle s’exécute rapidement.
- Alors soumise, quelque chose à dire ?
- J'ai fait mon maximum, maître. Je suis désolée de vous avoir déçue. J'accepte ma punition.
- Ta punition ? Tu crois vraiment à ce que tu dis ? C'est vraiment ce que tu penses ? Et c’est quoi : "Ton maximum", de pisse ? Chienne ! Tu sais comment on punit les chiots malpropres ? Réponds salope.
Elle susurre un petit « non » dans un souffle. Il lui semble impossible d'articuler davantage. Elle semble désorientée, elle me fait presque pitié
- Comment ? Je n’ai rien entendu.
- Non, je ne sais pas, alors qu'un frisson parcourt visiblement son échine. Elle baisse la tête, redoutant probablement la suite, ou alors, elle espère une punition, ou alors, cette humilité lui est naturelle… Je ne saurais dire, il est trop tôt pour que je la cerne. Il va bien falloir que je la teste, car est-elle seulement une soumise ou au moins une soumise en devenir ?
- C'est à vous de me le dire, maitre.
- Petite chienne : "Non, je ne sais pas, ce n'est pas une réponse." alors comment on punit une vilaine chienne pas propre ? Bon J, montre à cette souillon.
Elle lui empoigne les cheveux et la contraint à coller sa figure sur le sol humide. Elle s’exécute, la tête basse et les joues en feu. D’ailleurs il n’y a pas que le sol qui soit mouillé. J, la pénètre une nouvelle fois de ses doigts, les fait aller et venir sauvagement en elle. D’où je suis j’entends un clapotis qui en dit plus long qu’un long discours.
- Ça te plaît, sale chienne ? T’es complètement trempée. Lui crie J. Alors, si la situation t’excite. Pourquoi n’as-tu pas laissé tomber ton œuf ? Tu vois, j’ai attendu que le Major descende pour le laisser tomber sous ses yeux. Je jouissais déjà à l’idée de la punition. Tu crois que le major ne sait pas ce qu’il fait pisseuse ? C'était un test.
- Quand J., est montée me dire, que tu couvais toujours ton œuf… Je pensais que c’était ton mari qui te forçait à accepter ce dressage d’exclave sexuelle. Mais à te voir … il semble que j’avais fait fausse route. Tu vois en règle générale on classe les soumises en plus ou moins 9 grandes catégories. La première catégorie serait plutôt réservée à une personne avec des tendances masochistes mais non soumise, recherchant le libertinage et la sensualité. La neuvième tenant plus du phantasme que d’autre chose, car c’est une sorte d’esclavage total. Entre il y a des catégories qui peuvent se mêler, car il est rare qu’une personne soit d’une seule catégorie. Le test de l’œuf me permet de savoir à qui j’ai affaire. Et ce qu’il me dit c’est que tu n’es pas vraiment une véritable soumise, pas même en devenir. Parle petite chienne vicieuse.
Elle se fend d’un petit :
- Oui, maitre. D’une voix à peine audible.
- Un oui, ne suffit pas. Explique-toi. Je ne pense pas que ta place soit ici. Tu ne regrettes pas d'être venue ? Dans cet état ? Est-ce que cela t'excite ? Et jusqu’à quel point ? La vérité ! je veux la vérité.
Elle reste silencieuse, la tête basse.
- Bon on verra cela plus tard. Pour cette fois je passe l’éponge, ou plutôt tu passes l’éponge. La prochaine fois tu feras cela avec ta langue pendant que J, te fouettera.
- Merci maitre.
— J, apporte-lui de quoi nettoyer. Mais toi, petite chienne, tu gardes le plug. J., retire-lui ses pinces à seins, mais tu la menotteras.
- Major, t’es trop gentil avec cette chienne ! Tu ne l’as pas été autant avec moi.
- Oui, mais elle n’a pas cassé son œuf, elle ! Donc tu fais ce que je te dis ou tu te casses.
- T’es pas drôle.
Elle lui retire les pinces, alors que C. grimace de douleur. Mais je sens bien qu’elle tente de me le dissimuler. Elle essaye de faire la brave, serait-ce pour gagner mon estime ? Mais J, ne lui libère pas les poignets.
- Toi ! Tu restes à genoux… le temps que je revienne.
J, sort de la pièce et nous rejoint avec un sceau, une serpillère et une paire de menottes. Mais sans balai brosse. Elle lui entrave les mains dans le dos.
- Tu sais comment on fait ? ricane J, tu dois avoir soif ? Ne bois pas ! il y a du détergent dans l’eau. Si tu nettoies bien, t’auras à boire.
- Maitre, mes mains… comment je fais.
Je fais un signe à J, qui lui claque sèchement le cul. Et elle n’y est pas allée de main morte. C, est tellement surprise qu’elle est à un cheveu de tomber en avant le nez sur le carrelage.
- Tu te tais ! Tu te soumets et tu ne dis rien. C’est compris ? Pour le reste, c’est ton problème.
Ouch ! Pour elle, ça c’est violent ! Je la regarde bien et je vois qu’elle a les larmes aux yeux. Je trouve que j’ai été un peu fort pour un début de dressage. Alors je lève les yeux au plafond, je pousse un long soupir.
- Bon pendant que tu la surveilles, je vais voir ce qu’il y a à manger. Chienne, ne reste pas plantée là, commence à nettoyer.
- Oui. Tout de suite, Maitre !
Avant de les quitter, j’apprécie les contorsions de C., elle nettoie comme si sa vie en dépendait ! C’est quand même une salope, une salope différente de J., mais tout de même une belle petite salope. Elle sait que je la regarde. Elle est à genoux, cambrée, les jambes, bien écartées, le nez et le front, sur la serpillère pour nettoyer le sol. Elle sait qu’ainsi je pourrai apprécier son meilleur profil !
J'ai faim, je n'ai rien mangé depuis hier soir… Elle aussi sûrement, mais il va falloir qu’elle mérite sa nourriture. Je reviens avec sur un plateau tout ce que j’ai pu glaner dans le frigo et les placards. C., est sur le point de finir son ménage.
- J., tu viens manger, j’ai fait une omelette à la française.
- Humm ! Tu sais que j’aime tes omelettes, mais je préfère celles que tu fais avec des patates. T’as trouvé les cornichons, la moutarde et l’harissa ?
- Evidement, j’ai même coupé des tranches de jambon. Bon pour le pain… j’ai dû le passer au four, j’ai même trouvé une bonne bouteille.
- C’est Byzance ! Et toi chienne… si t’as fini, reste à genoux pendant qu’on mange. Tu as faim ?
- Oui, Maîtresse, susurre-t-elle.
Elle serre les dents, je le vois en lui jetant un coup d’œil de biais. Ces mots doivent lui coûter terriblement. Si elle semble tenir à se montrer parfaitement soumise à mon égard, il doit en aller autrement pour J. Celle-ci, de son côté, a l’air de se délecter de la situation.
- J'aime manger devant une esclave qui a faim ! Et tu penses que je te donnerai quelque chose à becter ?
- Je ne sais pas, Maîtresse, vous êtes une Maîtresse sévère, proteste-t-elle à demi.
Elle sourit, :
- Jolie réponse et sévère… plus que tu ne crois. Et je le dois au Major.
Elle jette un bout d’omelette par terre. C. ne bouge pas. Je lui fais un petit signe de tête, elle avance à genoux. Son mari l’a pas mal dégrossie à ce que je peux constater. En tout cas, ça plait à J. Elle lui en jette encore. Et à chaque fois elle attend un signe de J, ou de moi avant de manger à même le sol…
- Ça va, tu as bien mangé ?
- Oui Maître, je vous remercie.
- Tu dois plutôt remercier J.
- Oh oui ! Merci Maîtresse. Lui dit-elle avec empressement.
- T’as soif ?
- Oh oui ! Maître.
Je me lève… m'étire, elle est toujours à genoux, je m'approche d’elle, je baisse ma braguette, son nez est contre mon sexe. Machinalement, elle ouvre la bouche.
- C’est bien ! Ton mari t’a bien dressée. Mon gland se promène sur ses lèvres, s’avance sur sa langue. Mais je me retire avant de tout ranger dans mon pantalon. Ton mari t-a- t-il déjà pissé dans la bouche ? elle ne répond pas. J., donne-lui à boire. Elle lui tend de l’eau qu’elle a versée au creux de sa main. Trois ou quatre fois, elle recommence ce manège.
- Lèche, petite chienne. Elle lèche bien, t’as vu comment elle aspire… dit-elle songeuse.
- Tu sais je crois qu’elle n’aime pas les filles. Mais essaye-la, elle est habile avec les bites… Alors qui sait… J., fait la moue :
- Je sais pas, je ne fais pas ça avec des filles qu’aiment pas les filles.
- C’est pas une fille, c’est une soumise, un sex-toy ! On rigole tous les deux.
- C’est vrai que vu sous cet angle… A genoux et montre-moi ce que tu sais faire avec ta langue.
J., s’assied sur le bord de la grande table en bois, C. à genoux en dessous. D’une main, je plaque le museau de C., qui se retrouve tout de suite la bouche sur une chatte aussi lisse qu’une savonnette mais sans en avoir le goût. J., Mais, elle reste là, elle est immobile, semble la humer. Je sens sa réticence, et son hésitation s’éternise. J. lui donne une claque sur la tête en jurant :
- Mais putain !!! Qu’est-ce que t’attends ?
L’autre commence à contre-cœur. J., elle aime bien les sex-toys… car elle réagit tout de suite… Elle semble beaucoup apprécier la langue et la technique de notre soumise…
- Bon je vais prendre une douche, tu peux l’utiliser comme tu veux, mais ne lui retire pas les menottes.
- Pas de problème, son nez, sa langue et sa bouche me suffisent. Et toi salope, applique-toi mieux… Sinon je te pisse dans la bouche.
*** 3
Je les laisse toutes les deux alors que J., pousse sa chatte contre le museau de C., qui s’applique du mieux qu’elle le peut. Est-ce pour me plaire, ou y prend-elle du plaisir ? Bonne question.
La douche est dans une vieille baignoire, et la salle d’eau date bien des années 50, mais c’est propre et j’aime le charme désuet de cette époque où l’on croyait encore avoir un empire.
A mon retour, j’ai la surprise de voir J., qui lui donne un verre d'Armagnac.
- Tiens ! ouvre la bouche.
- J’aurais préféré encore de l’eau, maitresse.
- je t’ai pas demandé ton avis et en plus tu parles sans autorisation… t’as de la chance que le Major soit là. Bois ! te dis-je.
En rigolant je reprends : Bois ! te dis-je ?
- Oui, cela faisait longtemps que je voulais placer cette réplique.
- Ouch !! ça c’est une réplique.
Elle lui pose le rebord du verre sur le bout des lèvres, la forçant à boire ça cul sec. Ça doit lui brûler la gorge ! Elle tousse, en faisant la grimace. Ça fait sourire J.
C. est toujours les mains dans le dos, à côté de nous. On parle de tout, de rien, sans trop faire attention à notre soumise. Soudain, je la vois qui se contorsionne, son ventre fait des gargouillis. J. est vraiment une belle salope, elle a dû verser une bonne dose de laxatifs dans son verre, elle se tord de douleur, elle doit avoir une méchante envie... d'aller au petit coin.
J., me fait un clin d’œil, du style tu vois je n’ai rien oublié.
- Maitre, je dois aller aux toilettes.
- Si c’est pour un pipi, je pense que c’est déjà fait.
- Ce n'est pas pipi, Maître. Je dois aller aux W.C, Maître, pas pour pipi !
- Dans ce cas, je te laisse choisir le lieu. C’est un autre test. Selon ce que tu choisiras, ton dressage sera différent. Tu peux aller aux W.C, il y en a au fond du couloir. Ou faire devant nous, dans ce seau de cendres. Ou encore dehors, sur le tas de fumier comme un animal. C’est à toi de choisir.
- Maître si vous permettez, je préfère aller aux toilettes.
- Ok, vas-y.
- Maître, j’ai toujours le plug et les mains attachées.
- Et alors ? C’est pas mon problème. Tu crois que je ne sais pas ce que je fais.
C., se précipite dans le couloir.
- Et si tu fais tomber ton plug dans les chiottes, je te le fais ramasser avec les dents. Puis, plus bas pour moi : Major, c’est quoi son délire ?
- Elle veut devenir une vraie soumise, elle n’est pas comme toi.
- Comme moi ?
- Oui, toi tu es un modèle de perversion. Tu as voulu que je te dresse, juste pour connaitre les douleurs et les jouissances que ressentiront tes esclaves.
- Ah bon, tu crois ? me dit-elle avec un grand sourire. Dis, s’il te plait… tu veux bien que je la dresse avec toi ?
- C’est à voir… Mais ce n’est pas ce que tu fais déjà ?
- Tu sais, avec sa réponse, tu vas avoir du boulot.
- Oui je sais, c’est une soumise de bonne volonté, mais elle n’a aucune idée de ce qu’attend un vrai Maitre. Elle n’est pas perverse du tout. D’après ce que j’ai pu comprendre, elle pense qu’une bonne soumise doit être glamour.
- Glamour ? mais c’est une conne !
- Non, pas vraiment, elle pense sincèrement, qu’il faut qu’elle soit glamour, pour être une bonne soumise. Pourtant, je l’ai déjà vue faire un ATM. C’est pourtant pas glamour ça ! Le glamour, elle doit oublier… Il faut juste qu’elle comprenne qu’une soumise doit juste exécuter les ordres de son maitre sans se plaindre et avec le sourire. Elle doit être la pâte à modeler du dominant.
- Oui tout l’inverse de moi. Et avec elle, tu peux aller jusqu’où ?
- J’ai carte blanche de la part de son mari. Maintenant, il faut que j’aie formellement son accord avant de passer à des choses sérieuses, je veux dire vraiment sérieuses. Je pense aussi que dans leur couple, ils ne savent pas quoi attendre l’un de l’autre. D’après ce que j’ai pu comprendre, son homme est un parfait égoïste. Il l’utilise comme si c’était une pute. Il me fait penser à ces types qui achètent une Ducati Super Sport. Ils savent les conduire mais pas les piloter. Quoi que je pense qu’il a pas mal de potentiel, mais c’est tout de même un parfait égoïste.
On entendit deux ou trois fois la chasse d’eau.
*** 4
Les pensées se bousculaient dans l'esprit de C., une véritable tempête de sentiments, d'impressions contradictoires.
La mémoire de son mari s'était bien vite effacée de son esprit, tant l'écrasante personnalité de Major y avait pris de la place. Elle le sentait à la fois implacable, ce qui la faisait frémir, et tendre, oui peut-être une certaine forme de tendresse virile et brutale pouvait se deviner chez cet homme.
Tout chez lui, lui plaisait et la fascinait. Aussi brûlait-elle de se laisser complètement aller à son autorité naturelle.
Cependant, un grain avait enrayé la machine. Cette J., de quel droit venait-elle s'interposer entre son nouveau maître et elle ?
Elle aspirait à lier une relation exclusive avec lui, aussi vivait-elle mal cette intrusion. Elle n'accordait aucune légitimité aux ordres de J., sinon celle que lui conférait l'aval du major.
Et elle bouillonnait de révolte devant cette usurpatrice qui lui volait l'attention du major. Elle lui aurait bien cassé la jambe en deux quand elle s'était posté devant elle.
Elle sentait dans sa bouche les effluves amères de la cyprine de J., et elle en était profondément dégoûtée. Jamais elle ne pourrait s'habituer à de tels actes. L'anatomie féminine lui répugnait profondément, presque davantage que le statut de favorite de J.
Cela la dérangeait davantage que la posture inconfortable où elle était et qu'elle ne sentait même plus, que les actes répugnants auxquels elle se prêtait. Plus que ça, l'humiliation lui était douce, presque jouissive.
*** 5
- Ben, dis donc ! T’as pas été de main morte pour la dose.
- Bah ! Tu sais… moi et la mesure, ça a toujours fait deux. De toute façon le meilleur reste à venir.
Puis on entend un cri, ou plutôt un cri de désespoir…
- Maiiiitreeeeee, il n’y a plus de papier !
- Oups ! j’ai comme qui dirait oublié d’en remettre. Me répond J.
- J., t’es vraiment une salope… Bon on lui laisse encore une ou deux minutes et tu me la ramènes.
C, malheureuse, contemple la cuvette, elle a beau tirer la chasse, il reste toujours de la merde collée aux parois. Elle se rassoit, non c’est une fausse alerte, elle soupire d’aise. Elle pense qu’elle s’est vidée les tripes, qu’il n’y reste plus rien.
La porte est entrebâillée, elle n’a pas pu la fermer.
J, l’ouvre en grand. Elle a un regard brillant, brulant, qui d’abord, glace le sang de C, avant de lui chauffer la peau, car son visage s’empourpre en un clin d’œil.
Elle comprend qu’elle n’est qu’un jouet, que l’autre a tout prémédité, qu’elle a fait exprès de venir la voir maintenant, dans cette posture qui est pour elle, au-delà de l’humiliation.
Cette certitude la vexe, mais en même temps, cela lui procure une émotion étrange, qui l’embrase. Elle est Incapable de bouger et elle sait qu’elle n’a pas le droit de parler, de se plaindre. Elle ne peut que laisser J la détailler d’un air moqueur. Elle aussi est muette.
La froide précision avec laquelle elle la détaille de la tête aux pieds, lui fait penser au maquignon jugeant une bête. Puis elle s’avance, du pied elle lui écarte les jambes, penche la tête pour regarder son sexe.
C, n’esquisse pas le moindre mouvement pour soustraire son sexe à sa vue, son mari s’est chargé de la dresser pour que cela devienne une sorte de reflexe. Mais Le sans-gêne de J, la choque. Elle continue en silence de poser les yeux partout sur son corps dénudé, C, est surprise à ne plus souhaiter vraiment qu’elle s’en aille. A son grand désarroi, une bouffée de chaleur lui gonfle la poitrine, lui durcit les tétons, cela lui fait un peu mal, mais elle aime ça. Puis avec étonnement, elle réalise que sa fente goutte entre ses cuisses maintenant écartées.
- On n’a pas fini toutes les deux ! Elle relève le pan de sa robe. Allez ! il faut que tu me finisses.
C, ne peut détacher son regard de cette vulve qu’elle a déjà goutée. Elle se sent comme intimidée, sans défense. Un vertige la paralyse devant cette orchidée rose. Prise d’une faiblesse étrange, lentement, comme si elle est une autre, comme si le combat de deux volontés invisibles s’affrontait « bordel, je dois obéir à cette jeune salope ! est-ce encore un test ? » pense-t-elle. Aussi, elle avance les lèvres la langue. « Je suis une soumise, je suis une soumise, je suis une soumise c’est mon mantra, je dois obéir. »
- C’est bien petite chienne, lui souffle-t-elle alors que ses mains appuient fermement sur les épaules de C. Ne disais-tu pas que tu avais encore soif ? et bien bois maintenant ! Et elle l’inonde de sa jouissance. Tu as de la chance que le Major soit là. Sinon c’est ma pisse que t’aurais bu ! poursuivit-elle.
- Je pourrais en dire tout autant ! Si je n’étais pas menottée, s’offusque C. Mais je désire avant tout être une bonne soumise pour plaire au Major.
- Justement, et c’est ce qui te perdra. Quel Maitre pourrait être fièr de posséder une soumise qui se soumet à tous et à tout ? En tout cas, pas le Major. Tu ne le connais pas comme moi. Je le sais capable de mettre un terme à une relation de vingt ans en un claquement de doigt. Beaucoup de Maitres sont égoïstes et pensent à leur plaisir avant celui de leur soumise. Ils ont un ego qui leur fait croire qu’ils sont plus forts qu’un bœuf, mais ce ne sont pour la plupart que des carpeaux, indignes du baiser d’une souillon. Alors d’après toi, de quoi a besoin le Major ?
- Le Major n’est pas un des Maitres dont tu parles. Il a besoin de se sentir désiré, choyé, admiré, aimé, obéi...
- Et surtout, être le seul sujet de cette dévotion, pauvre idiote ! Allez lève ton cul ! encore une chose, le Major est à moi ! tu comprends morue, il est à moi il y a quelques années il m’a dit quelque chose que tu ne pourras jamais comprendre : Une soumise doit être docile pour son Maître, farouche pour les autres, et impitoyable envers les autres soumises. Et je le serai avec toi.
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