Καιρός

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Cher journal,

Aujourd’hui je suis né, je crois.

J’étais en train de courir, et je me suis rendu que je ne savais pas quand j’avais commencé.

Je t’ai trouvé sur la berge du fleuve, entre les galets polis par l’oubli. Il y a beaucoup d’objets étrange tout autour du fleuve. La plupart ne sont plus que des esquisses qui se fondent dans les ombres, et la lumière de Luciole peine à les éclairer. Toi mon journal, ta belle couverture [brune] brillait comme un sémaphore.

Je n’ai pas de crayon, mais Luciole m’a appris à dessiner avec le charbon de mon doigt. Elle me raconte beaucoup de choses, mais surtout qu’il faut continuer à avancer. Moi j’aime bien courir sur l’eau, et voir le paysage, même si elle dit qu’il était plus beau avant.

***

Cher journal,

J’ai vu tant de choses merveilleuses ! Des montagnes immenses qui ne sont pas vraiment là. Des forêts d’arbres fantômes, des champs de fleurs fanées, et des cascades silencieuses !

Mais rien qui bouge. Je me demande si je ne suis pas le seul être en mouvement ici. Luciole fait de la lumière, et rempli ma tête de ses chansons. Toi, tu accueilles mes mots et je me sens moins seul. Mais si je n’étais pas là avec mes petits pieds, vous ne pourriez pas faire grand-chose. Luciole dit que c’est pour ça que c’est important d’avancer. Il n’y a que moi qui peut le faire.

***

Cher Journal,

Aujourd’hui je suis arrivé à l’orée des confins, et je crois que je commence à comprendre. J’ai un tâche importante à a accomplir, tout là-bas au loin, où il y a longtemps brillait une autre luciole. Je ne peux pas t’emmener avec moi Journal, tu es trop lourd. Je te laisse ici, comme je t’ai trouvé. Si je réussis, peut-être que quelqu’un d’autre te rencontrera et écrira en toi son histoire.

J’ai peur Journal. Jusque-là, c’était joli tout autour, mais à présent il n’y aura que du froid infini. Et plus j’avance, plus Luciole brille fort et plus elle me brûle les mains. Elle dit que je suis un tison, et que j’attiserai et nourrirai une flamme. Que c’est la flamme la plus importante qui soi.

J’espère qu’après ça je pourrai encore courir et sauter comme j’aime.

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