SUR LE RETOUR

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SUR LE RETOUR
Nous étions sur la route du retour. Les fêtes en famille s'étaient super bien déroulées pour une fois. Pas de discussion politique ou de sujet grave, que de bons moments tous ensemble, avec comme chaque année des gueuletons trop longs.
Un pâle soleil d'hiver nous accompagnait sur l'autoroute. Nous étions partis après le petit déjeuner, et le petit venait de s'endormir profondément, bercé par le ronron du moteur et le dernier album de M. Je me sentais bien, relax, et je me lovais, autant que faire se peut, dans le siège passager, plaçant une main aimante sur la cuisse de mon mari qui conduisait.
Mes idées divagant au fur et à mesure que mon cerveau se déconnectait, ma main remonta machinalement plus haut pour sentir du bout de mes doigts, emballées dans son jean, les testicules de Fabien, que je devinais déjà fermes. Juste au dessus, étalant mes doigts, je sentais sa verge gonfler tout doucement, prenant de plus en plus de place dans ce vêtement.
A ce moment là, je senti à mon tour une main se poser sur ma jambe. Des doigts glisser vers l'intérieur de ma cuisse. Que j'aime ce petit frisson quand on me fait ça, comme si mon intimité commençait déjà à céder ses premiers remparts. Ses doigts remontaient vers mon entrejambe, tandis que de mes doigts j'enserrais d'une légère pression de quelques courtes secondes le vit tendu dans son pantalon.
Lui aussi appliquait une pression de ses doigts à ma vulve à travers mon jean. Je me pinçais les lèvres, et sentais déjà ma cyprine se frayer un chemin. Ma main commençait des caresses appuyés sur son membre durci, alors que le désir montait en moi sous la pression de ses doigts. De ma main droite je déboutonnais mon jean, l'invitant à s'y glisser.
Il ne se fit pas prier. Il plaqua sa main sur mon ventre, puis la descendit par dessus ma dentelle, retardant son attaque, descendit le bout de son majeur.
"-Mais c'est mouillé par ici, et je n'en suis qu'au début", me chuchota-t-il, avant d'enfin écarter le fond de mon string, se frayant un passage dans ma toison pour s'engouffrer entre mes lèvres et trouver mon clitoris.
Glissant son doigt d'avant en arrière dans ma fente, il faisait gonfler mon désir, puis il se concentra enfin sur mon bouton, tournant autour, appuyant dessus, allant de gauche à droite rapidement, puis reprenant ses petites glissades dans ma fente que je sentais inondée d'envie.
Mon ventre se contractait de plus en plus sous l'effet du plaisir, et ma main, elle, se joignait au mouvement sur son sexe entravé. J'avais envie d'être butinée, léchée, pénétrée. Mon cerveau et mon corps perdaient pied. Mes cuisses se serraient enfin dans un reflex comme pour l'arrêter. Mon corps se crispait, je me mordais les lèvres. Je lui tapais de ma main droite sur le bras pour qu'il s'arrête enfin, avant que je n'éclate et risque de réveiller le petit.
Il retira sa main et me regarda, d'un regard à la fois coquin et fier. Baissant mes yeux vers sa braguette je devinais, plus loin vers sa poche, une petite tâche d'humidité à l'endroit où se trouvait son gland.
Que la route était longue...

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