SOUVENIR 1

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SOUVENIR 1
Je ne sais pas pourquoi, en m'éveillant ce matin, je repensais à mon adolescence, et j'en suis venue à repenser à la première fois où je me suis retirée tous les poils de mon entrejambe.
J'avais quinze ou seize ans. Je parlais avec une copine sur ce logiciel disparu qu'était MSN. Et on en était venue à savoir comment on épilait nos jambes (que je rasais à l'époque...). Et d'un seul coup, elle m'avait demandé si je m'occupais de ma chatte. Je n'ai jamais aimé appeler cette partie de moi comme ça. Je trouve ça cru, vulgaire, digne des connards qu'on croise trop souvent. Mais j'avais répondu que, à part un raccourcissement grossier à coup de ciseau depuis mes treize ou quatorze ans, je n'y touchais pas, et elle m'avoua, elle, tout raser à blanc, soit disant plus simple, plus joli, ou que sais-je encore.
Finalement, l'idée avait trotté dans ma tête de linotte de l'époque, et pendant mon bain du dimanche soir suivant, me rasant les jambes, je regardai cette toison disgracieuse à mes yeux, et repensai à cette conversation. Étudiant mon corps en détail, je me lançai dans le rasage de cette partie de mon anatomie.
C'était étrange de voir apparaître à cet endroit une peau nue, et, quand j'eu fini de raser délicatement le bord de mes lèvres, je rinçai la mousse restante, et sorti du bain.
L'image dans le miroir. J'étais perturbée de découvrir dans le miroir ce sexe imberbe, sans défense, c'était sexy et en même temps dérangeant. L'impression d'être une fillette.
En me couchant je ne pu retenir mes doigts d'aller explorer cette nouvelle aire dénudée. C'était sensible, hyper sensible, très agréable tant pour les doigts de glisser sur cette peau douce, que pour mon pubis d'être directement effleuré sans ce bouclier pileux. Mes lèvres directement atteignables étaient déjà humides. Je redécouvrais mon corps. Je me mordais les lèvres, tentant de repousser mon désir, mais mes doigts ne m'écoutèrent pas et glissèrent à l'entrée de ma vulve qui se trempait, avais-je l'impression, plus facilement que d'habitude, puis pénétrèrent mon corps, me cabrant sous l'effet. Je restai là, sans bouger, cambrée, couchée sur le côté, mon majeur et mon annulaire en moi, la paume appuyée sur ma peau nouvellement nue. Je crois bien que je me suis endormie dans cette position.
Puis ce fut le matin. L'effet de ma culotte fut tout aussi perturbant, je sentais le tissu se poser sur ma peau, directement, mon jean appuyer sur mon intimité sans aucune défense naturelle supplémentaire.
Et le regard des autres en arrivant au lycée. Personne n'était au courant, et pourtant, j'avais l'impression qu'on pouvait deviner ma nouvelle esthétique intime...
Depuis, j'ai délaissé l'intégrale, préférant assumer ma pilosité de femme adulte, du moins un minimum, mais c’etait amusant de ce souvenir de ça. Peut être devrais-je le retenter?

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