La tête dans le cul. Oui, carrément! Le réveil de ce lundi m'est particulièrement difficile. Je n'arrive pas à me décoller la tête de l'oreiller. Même mon mec, d'ordinaire marmotte, a réussi à se lever avant moi et est déjà sous sa douche.
Motivation... J'arrive tant bien que mal à m'asseoir au bord du lit. Mes cheveux en bataille me passent devant le visage. Avachie, je tente de les repousser d'un souffle. Sans succès.

Je gagne la cuisine en mode radar. Rien que d'allumer la lumière de la hotte me pique les yeux. Mais ça a au moins l'avantage de m'aider à émerger un peu plus. Je me pose devant la cafetière, y glisse une capsule, et à la dernière seconde, je mets en place mon mug, frôlant tout juste la catastrophe (preuve que mon cerveau lui aussi s'éveille doucement mais sûrement). Je fais à peine attention à la température de la pièce qui contraste pourtant avec celle de la couette que j'ai quittée quelques instants plus tôt. Et ce n'est pas mon grand t-shirt moche qui va faire grand chose pour garder ma chaleur corporel.

Tandis que la musique du café qui se prépare me berce en cette fin de nuit / début de journée (rayer la mention inutile), je dégage mes cheveux en arrière d'un geste las, avant de me prostrer à nouveau face au plan de travail, à attendre ma potion magique. C'est à ce moment-là que je sens une main écarter mes cheveux et, dans la foulée, un bisous dans mon cou. Tout de suite, un sourire éclaire mon visage, presque aussitôt remplacé par un air de surprise.

En effet, alors que l'homme de ma vie m'mbrasse langoureusement dans le cou, ses doigts n'ont aucun mal à venir chercher la naissance de mes fesses, ce qui me sert de pyjama atteignant difficilement le haut de mes cuisses. Sans crier gare, j'en devine un glisser entre elles et atteindre le bas de ma vulve. Je me mords la bouche, devinant ce qui m'attend. Je crois d'ailleurs reconnaître la chaleur de son gland venu se coller d'affection à mon corps et remonter, alimenté par le désir qui le nourrit, vers ma hanche. Je vais le chercher de la main. Hum, l'ensemble est chaud, et se durcit davantage alors que la première phallange de son doigt visiteur me pénètre. Je devine mon flot d'humidité l'aider dans son entreprise.

Me sentant alors prête, mon homme marmotte désormais lion me bascule en avant. Je me retrouve plaqué sur le plan de travail, à côté de la cafetière. Je sais que penchée ainsi, le tissu ne couvre plus grand chose du bas de mon corps. Je m'appuie de mes deux bras sur l'élément alors que je sens son bout chaud s'appuyer sur mes lèvres gonflées, les écarter, pour enfin entrer en moi. La chaleur de son corps envahit le mien. Il m'attrape une poignée de cheveux et commence ses coups de boutoir. Terminée la sensualité de son arrivée. On est là pour en finir. Son corps tape mon corps, le remplit. Je suffoque. C'est intense. Et mon excitation est amplifiée par la traction qu'il applique à mes cheveux, me faisant me cambrer davantage. Son autre main s'occupe de moi, me prend un sein, vient me tenir le cou, appuie sur mon dos. Elle me parcoure, faisant d'autant plus monter le plaisir.

Alors que je sens ce dernier aller cresecendo en moi, je devine en mon corps le sien qui se déverse, chaleur subtile et supplémentaire. Son étreinte se relâche alors. Il m'embrasse le dos et se retire. Je me retourne, l'embrasse, l'enlasse dans une nouvelle sensualité. Je sens son liquide mêlé au miens s'écouler hors de moi, le long de ma cuisse, alors qu'il s'écarte, m'indiquant qu'il va être en retard au travail. Je l'aime. Vivement ce soir.