TRANSAT

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Les rayons du soleil dorent ma peau encore perlée des gouttes d'eau de la piscine dont je sors à peine. Je profite pleinement de cette après-midi, seule, pour me détendre et profiter, me prélasser en cette période estivale. Cela fait quelques minutes que je me suis posée, sans même un livre, dans le transat, bercée par le clapotis des dernières vagues sur les parois du bassin. Lunettes de soleil en place, le visage tout juste à l'ombre des branches d'un arbre voisin, le reste du corps à la merci de l'astre solaire, je ferme les yeux et vide ma tête, à peine dérangée par le vrombissement d'une abeille non loin.

Dans ma somnolence, voilà que me ramène en douceur à la réalité un bisou tendre sur mon front. Je souris, ouvre les yeux et devine mon chéri, arrivé à l'improviste. Je soulève mes verres fumés pour mieux l'apprécier du regard. A peine un mot et le voilà qui plonge dans l'eau, non sans m'éclabousser légèrement. Reposant la tête sur le dossier du transat, je continue à le regarder faire quelques longueurs dans la piscine, puis il ressort, s'appuyant sur ses bras. L'eau s'écoule de son corps. Il est sexy, je le dévore des yeux. Il le sait. Il revient vers moi, s'assoit par terre au bout du transat, me prend un pied et commence à me masser la voûte plantaire. Je me laisse aller. C'est tellement agréable. J'apprécie particulièrement quand il me tire presque imperceptiblement sur chaque orteil, puis il fait la même chose à l'autre pied. Moi, je prends le mien.

Je sens alors sa main passer sur mon mollet, son pouce remonter quant à lui avec une légère pression sur mon tibia. J'apprécie et me laisse faire, devinant déjà son attention. Pareil de l'autre côté, et je devine son mouvement. Il se met à genou. Mais je continue de me laisser faire. Ses mains passent sur mes genoux repliés, puis remonte mes cuisses tandis que ses lèvres viennent faire de petits bisous au bas de mes jambes. Ses mains montent et descendent le long de l'extérieur de mes cuisses puis, de son menton, il m'invite à écarter mes genoux, ce à quoi je ne résiste pas. Ses bisous reprennent leur chemin, et remontent quant à eux l'intérieur de mes cuisses. Un coup la gauche, un coup la droite. Je frissonne. Mes muscles se contracte légèrement. Je suis même sûre que son regard louche sur mon bas de maillot de bain.

Une respiration profonde rythmant ma concentration sur ses faits et gestes, je le laisse progresser. Ses mains se posent sur mes hanches alors que ses petits bécots remontent et osent atterrirent sur l’aine, à la couture de mon maillot. J'expire plus fort. Il s'attarde, bise le tissu au niveau de mon mont de vénus. Ses mains progressent encore jusqu'à ma poitrine tandis qu'il m'embrasse désormais le ventre. Du bout de ses doigts, il extirpe mes mamelons des bonnets de mon soutien-gorge. Moi, je passe mes mains dans ses cheveux, caresse ses épaules. Il remonte encore, au tour de sa bouche de venir s'occuper de mes tétons durcis par l'envie qui monte. Il vient enfin m'embrasser. "J'ai envie de toi, viens vite", lui dis-je.

Il se remet alors debout, j'apprécie son torse du regard, devine sous son short de bain qu'il n'attend qu'une chose aussi. Je me redresse pour lui descendre. Son sexe, entouré de poils plus que courts, est face à moi. Il est magnifique, j'aurais presque envie de le croquer. Ma main, elle, n'y tient plus et je le prends de tous mes doigts, apprécie sa longueur, sa dureté, je remonte à son paquet. Ses boules aussi sont durcies par l'excitation. Elles sont douces. Tandis que mes mains s'affairent sur son membre que mes yeux ne lâchent pas non plus, lui libère mes seins du haut de mon bikini. Je me contente d'un coup de langue sur sa verge avant de retomber en arrière sur le transat. Mon vagin crie famine.

Mon mec, à poil, à la merci de mon regard, glisse mon bas, le jette derrière lui, lui dévoilant ainsi ma chate tout humide. J'écarte les jambes autant que je peux de part et d'autre de la chaise longue. Ainsi redressée par le dossier, je devine bien mon entrejambe, et mon homme répondant à mon appel vient présenter son sexe à mon entrée. La vue fait monter mon désir. D'une main je guide son gland vers ma vulve. Me sentant plus que prête, il rentre en moi jusqu'à sa garde. Son bout chaud m'ayant fait réagir à chaque centimètre de mon intérieur. Il est en moi, il commence ses mouvements, lentement, ressort complètement pour revenir de plus belle. Anh que j'aime ça. Je regarde sa bite luisante de ma cyprine aller et venir en moi. Je ne me reconnais pas vraiment, d'habitude je préfère sentir que voir, mais là je veux tout apprécier.

Sans prévenir il accélère d'un coup, quelques secondes, puis il se redresse, rapproche mes jambes, les colle l'une à l'autre, genoux serrés, les chevilles au-dessus de sa tête. Mon vagin ainsi resserré, les sensations sont plus fortes, quant à lui il intensifie ses mouvements. Il va au bout, je le sens pleinement, de ses mouvements amples et secs, qu'il accélère, je ne peux retenir des gémissements, presque des petits cris. Alors que je sens l'orgasme arriver, il s'arrête, me relâche un peu, et ses mains m'invitent à me retourner. Je comprends. Je me place à quatre pattes, appuyer sur le dossier de la chaise. Là encore il resserre mes genoux. Oh oui, j'aime la levrette quand c'est lui autour de moi.

Je sens enfin son gland chaud revenir sur mes lèvres gonflées et détrempées, il me pénètre à nouveau. Il me remplit et tape encore plus fort et vite. Le plaisir remonte en un rien de temps. S'il y a des voisins, je suis sûre qu'ils m'entendent. Mes seins me font presque mal tellement ils bougent dans tous les sens, au rythme donné par mon mec. Alors que j'y suis presque, je sens, sans doute son pouce, se placer à mon entrée interdite qui, dans cette position, est offerte aussi bien à son regard qu'à ses doigts. Je ne dis rien, il le rentre dans mon petit trou alors qu'il me défonce. C'en est trop, mes jambes vacillent. "Arrête, arrête", éructé-je. Il ne m'écoute pas, il me connait. Je succombe, mes muscles me lâchent, je râle de plaisir, alors que je sens son liquide chaud s'épandre en moi. Mes contractions le forcent finalement à relâcher son étreinte. Je m'effondre sur le transat, tandis que lui s'affaissent au sol, à mes côtés.

Nous restons là, plusieurs minutes, moi reprenant mon souffle et lui me caressant tout doucement du bout de ses doigts.

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