UNE BOUGIE DE PLUS

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Quand Léo m'a écrit ce matin "ce soir va falloir souffler la bougie", je savais avec son humour de beauf' que c'était avec un sous-entendu graveleux. Bon, je sais aussi que venant de lui, c'est fait exprès pour se moquer des mecs qui ont ce genre d'humour pour de vrai. Je m'étais contentée de répondre un "ah ah ah" laconique, simplement accompagné d'un smiley clin d'œil. Et oui, je fête mon anniversaire aujourd'hui, et ce soir je célèbre ça avec des amis.

Toute la journée se passe à recevoir et répondre à des messages plus ou moins originaux, et à transformer le garage en salle de réception de fortune. Dix-huit heures, je file me préparer. Une robe longue, noire, à bretelles, et fendue d'un côté, avec un ensemble noir en dessous pour que ce soit discret, surtout pour le soutif. Je lisse mes cheveux, me maquille. Premier coup de sonnette au moment où je pose mon tube de rouge à lèvres. Léo est le premier arrivé, je lui saute dans les bras et étale subtilement mon rouge à lèvres sur les siennes.

Les autres arrivent petit à petit. Amies, amis, nous voilà presque une trentaine entassés dans cette pièce d'habitude froide et ce soir ornée de grands papiers colorés pour cacher la misère, de lumières, de musique et d'une tablée remplie de bouteilles diverses et de nourritures en tout genre. On grignote, on bavarde, on boit, on rit, on danse. La soirée se passe super bien. Léo est très complice et collé à moi. Puis vient le moment des cadeaux. Bijoux, parfums, bon pour un salon de beauté et de massage, quelques vêtements, et même un ensemble de lingerie, et, summum de l'inattendu, un vibromasseur rose fuchsia qui fera marrer tout le monde !

Après cette tranche de rigolade face à ce cadeau resté anonyme, je remercie tout le monde comme il faut, la soirée reprend son cours. Je sens que l'alcool me deshinibe gentiment, et Léo qui ne perd pas le nord vient, tandis que je me sers un verre, se coller dans mon dos et m'enlacer. Il m'embrasse dans le cou. Je sens bien la bosse de son entrejambe m'indiquer qu'il aimerait aller s'isoler. Lassive entre ses bras, souriante malgré moi, frottant discrètement mes fesses à sa protubérance alors que je vois une gorgée, je pose enfin mon verre et me tourne face à lui pour l'embrasser.

C'est à ce moment que l'assistance décide de nous demander de danser un slow ensemble... J'aime pas me donner en spectacle, même si inviter des gens à son anniversaire implique qu'ils risquent de proposer ce genre de spectacle. Telle une soirée de mariage, nous dansons, les yeux dans les yeux, bouche contre bouche, au milieu des autres. Solidaires, certains couples se forment pour nous rejoindre avant de repartir sur des musiques plus festives jusqu'au bout de la nuit.

Le calme revenu, les invités partis, la lumière froide du néon dévoilant à mes yeux la charge de nettoyage et rangement que j'aurai à faire le lendemain, Léo vient me prendre la main et m'invite à aller nous coucher. Arrivés dans ma chambre, je lui dis quavant de dormir je ne suis pas contre "souffler ma bougie". Monsieur ne se fait pas prier et ouvre son pantalon de costume pendant que je m'assieds sur le bord de mon lit, dévoile mes jambes en écartant le tissu de ma robe, les écarte, laissant apparaître la dentelle fine de mon string par laquelle il peut admirer mon épilation. Son sexe est quant à lui brandit en avant. Je le prends en main, de l'autre je viens malaxer ses bourses et je le prends en bouche goulument, sans plus attendre.

Je monte mon regard, et je m'occupe ainsi de lui, les yeux dans les yeux. J'aime voir son visage quand il prend son pied. Lui me maintient l'arrière de la tête d'une main, sans vulgarité, l'autre passe dans le décolleté de ma robe et vient caresser mes seins. J'ai envie de plus, mais je me contente d'utiliser une de mes mains pour venir me caresser moi-même. Mon bouton est terriblement sensible et je suis dégoulinante. Ses yeux en disent long sur le plaisir qu'il prend. Je m'étends sur le dos, m'offrant à Léo qui, étrangement, se porte à ma hauteur pour venir m'embrasser, tandis qu'il parcoure mon corps encore enveloppé de ma robe d'une main, et de l'autre... Sort, de sous mon oreiller, le vibromasseur reçu plus tôt dans la soirée.

Le jouet n'est plus dans sa boîte. "Mais, d'où tu sors ça?

- Ce cadeau est le mien, pour les périodes où nous serons loin l'un de l'autre. Mais j'aimerais être là quand tu l'utiliseras la première fois. Pourquoi pas maintenant? Rassure toi, je l'ai lavé, et il est chargé", précise-t-il, presque avec un clin d'oeil.

Je regarde l'objet suprise, déroutée même, mais les caresses de Léo, l'effet de l'alcool et notre complicité me font lâcher prise. Je m'assieds sur le lit, prends l'objet en main, l'apprécie du regard, du toucher. Pas désagréable, doux, et puis taille raisonnable. J'aurais juste aimé lire la notice avant.

Devant moi, Léo se met à nu, son érection est terrible. Par provocation, je le regarde dans les yeux et porte son cadeau à ma bouche. Il dégage mes bretelles de mes épaules, fait glisser le haut de ma robe et dégrafe mon soutien-gorge. Léchant le jouet par provocation toujours, je me mets à genoux, puis sextirpe mes jambes de la robe l'une après l'autre. J'appose le vibro rose sur la hanche de Léo, plaçant ainsi en parallèle le vrai et le faux sexe, et je commence vulgairement à passer de l'un à l'autre avec ma langue. Léo me fait comprendre que la situation l'excite.

Il caresse mes seins et mon cul encore fendu par mon string dont il s'amuse à tirer dessus pour que la bande de tissu vienne, à son idée, m'exciter en appuyant sur mon petit trou et en passant entre les lèvres de ma vulve. Je le laisse un peu jouer, puis je me détache de lui, me mets à quatre pattes face à lui et l'invite à placer son cadeau où il faut. J'entends la bête se mettre à vibrer et me pénétrer. La sensation est très agréable, meilleure que celle de ma brosse, et Léo finit de le mettre en route. Le vibromasseur se met à tournoyer pour venir frotter mes paroies vaginales, alors que le petit appendice vient frénétiquement vibrer sur mon clitoris. Très agréable.

Je ferme les yeux de plaisir, d'une main je viens maintenir le présent de Léo en moi, tandis qu'il se place face à moi et, en appuie sur mon autre bras, je viens à nouveau le sucer. Ce n'est qu'un faux-sexe en silicone, mais me sentir ainsi pleine par la bouche et mon minou, l'extase ne tarde pas à venir. Je retire l'objet de mon corps juste avant d'exploser, me couche sur le dos et invite Léo à venir me prendre à son tour. La véritable explosion ne tarde pas à nous gagner tous les deux, grâce à cette bougie supplémentaire.

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